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Pourquoi il est plus simple de parler de physique que de sociologie ?

 

Si la relativité, la chute des corps et tous les arguments de la physique mettent tout le monde d’accord, il n’en va pas de même des arguments sociologiques. Les sciences sociales (sociologie, économie, histoire, psychologie, anthropologie) traitent du monde social, le mettent en chiffre, en loi et en raisonnements. Or, les hommes connaissent le monde social, l’ont pratiqué et en ont un savoir intime. C’est ce savoir spontané qui, souvent, rend difficile à comprendre et accepter les résultats scientifiques obtenus par les sciences sociales. Si la diffusion de la sociologie n’a pas d’importance en soi, elle peut être utile pour déjouer les manières de présenter qu’utilise le pouvoir en place. En effet, ce dernier n’hésite pas à s’abriter derrière le savoir ordinaire des gens et leur sens moral pour dissimuler des vérités que les analyses des sciences sociales permettraient de voir éclater.

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 ? S O U R C E S : http://osonscauser.com/pourquoi-est-il-difficile-de-parler-de-sociologie/
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Ça nous fait plaisir si vous nous suivez :) 
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Tags : Société Culture Psychologie




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4 réactions à cet article    


  • 1 vote
    la mouche du coche 30 octobre 2015 17:27

     smiley  smiley  smiley
    .
    "les résultats scientifiques obtenus par les sciences sociales"

    .
     smiley smiley smiley


    • 1 vote
      sls0 sls0 30 octobre 2015 18:35

      Je suis immorale.
      Tout les trois mois j’analyse les chiffres de la délinquance du pays où je réside et essaie d’expliquer les chiffres en fonction des particularités du pays pour un institut de criminologie.
      Les chiffres c’est de la science dure, addition, règle de trois, corrélation c’est du prouvé.
      Ils permettent aussi de démolir pas mal de nos à priori, concepts.

      Pour ce qui est d’expliquer le local, ce n’est plus de la science dure, pour éviter de polluer avec nos conceptualisations, il faut employer une méthodologie, j’apprécie celle de Bourdieu. L’observation doit être hors concept ou croyance pour approcher du factuel.

      Cette façon de faire fait que je suis immorale, non pas que l’on vit dans l’immoralité mais que l’on se méfie beaucoup de la morale qui découle de concepts.
      L’opposition à tuer, à l’inceste, voler, ect... ne sont pas des concepts, c’est inné chez l’homme. Le voile, la bienséance, ect.. ce n’est pas de l’innée, c’est de l’appris, du conceptuel, l’habitus comme aurait dit Bourdieu. C’est assez la morale, comme elle varie dans le temps et géographiquement c’est une variable dont il faut tenir compte mais ce n’est pas une base fiable.

      La fiabilité d’une étude c’est être le plus proche de la norme ISO 17025, le social par son coté humain a parfois difficile à y approcher, il faut faire attention.

      Il y a des sciences dures qui n’échappent pas de temps en temps à une remise en cause, il y a des sciences moins dures qui évoluent au fil des connaissances.

      A ces deux types de sciences on peut opposer les croyances.

      Si on veut manoeuvrer les foules, ils vaut mieux jouer au niveau des croyances et des concepts. L’irrationnel, l’émotionnel et les pulsions ça marche bien.


      • vote
        Jean Keim Jean Keim 2 novembre 2015 13:30

        @sls0

        Amorale alors ...


      • 2 votes
        christophe nicolas christophe nicolas 30 octobre 2015 22:51

        Les sciences molles sont subjectives, c’est toute la difficulté dans les discussions avec des gens de mauvaise foi, dans les sciences dures, il faut une réelle intention de tricher mais cela arrive parfois chez les Italiens qui s’emmêlent les pédales. Avec les gens de bonne foi, c’est beaucoup moins subjectif. Etre de bonne foi signifie de reconnaître les faits en tant que tels, donc Dieu d’abord... vaste débat.


        Ensuite rappelons tout de même une loi statistique : on peut faire des statistiques avec des individus mais on ne peut pas définir un individu par la statistique, ça n’a pas de sens physique. Ca veut dire qu’on peut faire des politiques avec les statistiques mais pas du suivi individuel, je rappelle cela pour les managers psychopathes... Ainsi, si un connard vous vole, c’est bien un connard par déduction individuelle, on peut pardonner s’il y a un repentir, on peut même être charitable par sens Chrétien mais là aussi, ça n’a rien de statistique.


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Auteur de l'article

FabriceST


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