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    bOvinus bOvinus 30 septembre 2014 13:33

    Franchement, ce truc ne m’a pas tellement fait marrer. Bien au contraire.
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    Que les Occidentaux mentent comme des arracheurs de dents, on n’avait pas besoin de cette sorte de vidéo pour le savoir. Par ailleurs, ceux qui s’intéressent réellement à ce qui se passe en ex-"Ukraine" n’ont en général aucun problème pour découvrir le pot au roses.

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    Se marrer comme un débile sur la mort de 40 personnes (en fait, il y en avait au moins le double) brûlées vives ou intoxiquées, ou encore, un avion de ligne abattu, ça me paraît pas tellement sain. Il y avait de vrais passagers dedans, des enfants aussi, sans doute. J’ai pas regardé plus loin.
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    L’humour dit "noir" n’est en fait rien d’autre que l’illusion bon marché qu’il n’y a pas de mal à rire, puisque ce n’est pas "pour de vrai".
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    Sauf que là, il se trouve que c’est bien "pour de vrai". Même si il s’agit d’un soi-disant "humour" anti-propagande atlantiste.
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    Riez bien, tant que vous le pouvez encore.



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    bOvinus bOvinus 8 septembre 2014 15:46

    La guerre ne viendra pas : elle est déjà là. Ce qu’on voit en Ukraine, ne sont que les premières escarmouches militaires, et il est probable que ça ne va pas s’arrêter là. Pour tenir bon, la Russie va devoir s’imposer des réformes économiques majeures qui seront extrêmement impopulaires auprès de certains groupes de personnes (les oligarques, surtout, mais aussi la bourgeoisie aisée ; cela dit, ces gens sont loin de représenter la majorité, heureusement). Par exemple, la nationalisation de la Banque centrale, la fin des mouvements de capitaux transfrontaliers, le rapatriement des actifs économiques, ou encore, le monopole d’État sur le commerce extérieur. Ou encore la sortie de l’OMC. Tout cela nécessitera la mise en place d’une économie de mobilisation où il faudra bosser dur et se contenter de produits locaux. Ce qui entraînera à son tour un certain mécontentement et obligera l’État à réduire certaines "libertés fondamentales" (comme on le dit si volontiers en Occident). Inévitablement, il y aura de la répression et des "purges" administratives.
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    Donc, oui, ça va chier. D’un autre côté, à grande échelle, c’est peut-être pas plus mal - globalement, l’humanité n’avance que si l’on lui botte le cul. Sinon, elle végète dans son confort et sa routine.



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    bOvinus bOvinus 4 septembre 2014 17:00

    Donc, pour boucler le fil, je reviens sur le début de l’échange : on est d’ accord tous les deux avec Michel Drac sur la nécessité d’une gouvernance globale, qui ne doit pas être celle des multinationales et de la finance mais des peuples dans le cadre de la coopération de nations souveraines.
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    En fait, la question-clef, c’est la question des garanties. Car, qu’est-ce qui nous certifie, au final, qu’un gouvernement international (quelle que soit, du reste, la portée de ses pouvoirs) aura bien le "contenu" souhaitable pour satisfaire à l’intérêt général, d’une part, et d’autre part, que les choses demeureront ainsi ?



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    bOvinus bOvinus 4 septembre 2014 16:54

    @ MaQ
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    si je reprends le dossier de l’exil fiscal, en l’étudiant, vous vous rendrez compte que même pour elles, c’est ingérable à leur seule échelle.
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    À première vue, ce n’est pas si compliqué, même pour un État modeste comme, disons, la Suède. Il suffirait de rétablir un véritable contrôle sur les mouvements de capitaux (ça réglerait aussi le problème de la spéculation, d’ailleurs). Pour un État comme le Royaume-Uni ou les États-Unis, c’est encore plus simple. Si ce n’est toujours pas fait, c’est à cause du clientélisme et de la corruption qui règnent dans l’administration - ceux qui ont intérêt à ce que l’exil fiscal demeure achètent les agents de l’État pour qu’ils ne fassent rien.
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    Donc, pour boucler le fil, je reviens sur le début de l’échange : on est d’ accord tous les deux avec Michel Drac sur la nécessité d’une gouvernance globale, qui ne doit pas être celle des multinationales et de la finance mais des peuples dans le cadre de la coopération de nations souveraines.
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    Disons que "gouvernance globale", c’est un mauvais nom, puisque ça présuppose déjà un abandon de souveraineté. Mais oui, une "coopération de nations souveraines", je suis tout à fait pour, c’est à dire, une ONU réformée et aux pouvoirs élargis, et surtout, une instance internationale de régulation des trusts. Quant à la "gouvernance globale des peuples", je suis extrêmement sceptique ; déjà, si l’intérêt national (au sens où je l’ai défini plus haut pouvait être rétabli), ce serait un grand pas en avant.
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    Thème périphérique :
    Même si je peux pinailler sur la cause des causes qui pour moi est l’existence même du capital, ...
    -
    En tant que stalinien je ne peux évidemment que vous approuver. Je ne voulais pas trop choquer l’assemblée smiley



  • 1 vote
    bOvinus bOvinus 4 septembre 2014 15:41

    @ Machiavel
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    Très bien. Dans ce cas, dans notre monde concret, quelle alternative existe il ? Vous pensez que les nations seules dans leur coin, sans aucune coordination globale peuvent résoudre les défis de la mondialisation ?
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    Je pense que, en l’état actuel des choses, certaines nations ont en effet les capacités de gérer seules la plupart de ces défis en ce qui les concerne (les plus puissantes, en fait - États-Unis, Russie, Chine, etc.), à condition de les considérer comme un objectif important, et que d’autre part, quand c’est un souci qui est plus qu’important, elles savent très bien et très vite s’arranger en bi- ou multi-latéral pour faire avancer le dossier (exemple récent - projets North et South Stream). Ça c’est une première chose.
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    Ensuite, je suppose que l’ONU devrait être réformée (fonctionnement et élargissement du Conseil de Sécurité, notamment ; déplacement du siège, aussi), et dotée d’un véritable outil policier et militaire afin de faire respecter ses résolutions.
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    Enfin, je pense aussi que les États devraient, plutôt que de se mettre à quatre pattes devant les multinationales, créer une organisation étatique internationale de contrôle et de répression des multinationales, histoire de les empêcher de faire n’importe quoi n’importe où. Car, l’un des défis majeurs de notre temps, ce n’est ni l’écologie, ni l’exil fiscal que vous avez cité et qui ne sont que des symptômes ; ce serait plutôt ce qui en est à l’origine, à savoir, la mobilité quasi absolue du capital.
    -
    Ce n’est ni difficile, ni long, ni coûteux à faire. Et ça réglerait déjà pas mal de problèmes, pour commencer.

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