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Bruno Lemaire

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  • 2 votes
    Bruno Lemaire 19 avril 2012 23:38

    @ logan2


    Pour reprendre une partie de votre dernier paragraphe, je ne sais pas où vous avez vu que je défendais les banquiers, alors que, au contraire, je dis - ainsi que M L P - qu’il faut changer complètement, voire mettre à bas, le système financier et bancaire actuel ....


    enfin, peu importe, je ne suis pas sûr que vous ayez réellement envie de comprendre ce que je dis, et écris : ce qui est tout à fait votre droit.

    Très cordialement, B.L.


  • 2 votes
    Bruno Lemaire 19 avril 2012 21:20

     @ Isga,


    comme vous avez bien voulu vous excuser de m’avoir traité de nazi - ce dont je vous remercie - je vais tenter d’être constructif, en répondant au moins à 2 de vos points.

    Sur le point 3), à propos de mes placements boursiers. Je n’ai jamais possédé d’actions, en dehors de celles que j’avais mises dans une entreprise créée par 2 de mes élèves (petite entreprise smiley ) J’ai investi 6500 euros, et j’ai perdu 6500 euros. J’ai toujours pensé que sur les marchés boursiers, celui qui jouait au hasard n’avait aucune chance de faire mieux que le marché, et que les seuls qui gagnaient à tout coup étaient sans doute ceux qui bénéficiaient de délits d’initiés. Mais cet avis n’est pas nécessairement partagé par mes collègues du département finance.


    Sur le point 1) et mes éventuels errements sur l’euro et le franc. En dehors du fait que le programme économique de Marine le Pen ne repose pas uniquement, et de très loin, sur mes fêles épaules : il y a au moins une quinzaine d’experts souvent bien plus compétents que moi sur diverses questions, je voudrai insister sur la différence entre une utopie (du genre : ce serait bien qi l’Europe de Bruxelles changeait, et si l’organisation banco-financière non démocratique qui la dirige voulait bien traiter les vrais problèmes) et le réel.

    L’Europe, en tant qu’entité, pourrait théoriquement reconstruire une autre monnaie, un autre système monétaire, que celui qui nous est actuellement imposé, en remettant à plat les diverses économies constituant l’union monétaire actuelle, par exemple en demandant "gentiment" à l’Allemagne de remettre dans le pot commun tous ses excédents commerciaux - de l’ordre de 150 milliards (voeu sans doute utopique de Keynes au moment de l’élaboration de son projet de "bancor", repris dans les attendus de la charte de la Havane).
    Je doute qu’elle le fasse...

    On pourrait aussi imaginer que la BCE aille contre les traités de Maastricht et de Lisbonne, et que les états soient directement financés par la BCE. Mais pourquoi le ferait-elle ? Les 1000 milliards (un peu plus en fait) injectés en liquidité (dont 520 en "nouvelles liquidités" le reste servant à transformer des emprunts à 15 jours en emprunts à 3 ans) entre décembre 2011 et février 2012 ne semblent pas aller en cette direction.


    alors, oui, d’un point de vue à la fois concret et pragmatique, la moins mauvaise solution semble bien être de lancer une nouvelle monnaie nationale, le franc libéré ou le franc21012, tout en favorisant l’émergence d’une monnaie européenne commune, un nouveau système monétaire européen, avec des taux de changes aussi stables que possible, bien sûr, mais que l’on puisse "revisiter" à une périodicité donnée, en fonction de l’évolution économique des différentes nations ayant décidé de travailler ensemble à l’élaboration de cette monnaie commune.

    Tout doit être fait pour empêcher que se développe l’emprise déjà énorme de la haute (ou basse) finance sur l’économie réelle. Je ne pense pas qu’une Europe fédérale soit une solution crédible, l’Europe des nations, souveraines et coopératives me semble bien plus efficace.

    En ce qui concerne l’original et la copie, à chacun de voir, et de se reporter à la publication des différents programmes économiques des différents candidats.

    Très cordialement, B.L. dont l’ambition n’est évidemment pas d’avoir inventé quoi que ce soit, mais d’avoir essayé d’expliquer au mieux expliquer les tenants et aboutissants du programme économique de Marine Le Pen

    PS. Je n’ai aucune information sur la prétendue fortune de MLP, pas plus que sur celle de tout autre candidat. Ce dont je peux témoigner, en tout cas, c’est de la franchise et de l’honnêteté de celle que je considère comme une très grande dame. Mais, sur ce plan, là encore, à chacun de juger. 





  • 8 votes
    Bruno Lemaire 19 avril 2012 11:56

    cher cocasse, juste en passant.


    Nous irons vers le franc, de toute façon, mais la sortie de l’euro, et ou son remplacement par une monnaie commune sera l’objet du referendum, qu’il faut sans doute affiner, nous aurons 2 ou 3 mois pour cela.

    Les liens entre monnaie nationale et monnaie "autre" feront l’objet d’un large débat, avant que la question finale ne soit posée aux français.

    Les questions monétaires, dont le principe est simple, sont assez complexes à préciser, hélas. D’où l’importance de la transparence la plus absolue.

    Je me sauve maintenant, étant entre 2 tractages, mais merci à tous, sympathisants ou adversaires, de vos commentaires et critiques, fondées ou non. La situation est trop importante pour que l’on mette en avant d’éventuelles querelles d’égos. Seule la vérité rend libres.

    B.L.


  • 6 votes
    Bruno Lemaire 19 avril 2012 09:55

    Une légende et une contre-vérité.

    1) Une légende : gestion catastrophique des mairies FN. Je crois me souvenir que dans une de ces mairies, le maire avait voulu introduire la "priorité nationale", ce qui est effectivement, pour le moment, illégal. Mais si certains maires ont failli - et m^me si c’est aussi le cas dans d’autres partis - il faut évidemment les sanctionner ; Mais là encore, arrêtons les étiquettes ; serait-on mauvais maire si l’on est du FN, et bon maire si l’on est du PS ? Fariboles que tout cela.
    2) contre-vérité. Le FN ne voudrait pas du pouvoir ? Ce que je peux vous dire, moi, en tout cas, c’est que tout est mis en oeuvre autour de Marine Le Pen pour arriver au pouvoir, et ce pour rendre le pouvoir aux français, pas à l’oligarchie ou aux notables (ceux qui ont élu Mélenchon, entre autres, jamais élu au suffrage direct je crois, en dehors du scrutin de liste). Il ne s’agit pas de "gagner" le pouvoir, mais de l’exercer pour le peuple, par le peuple.

    Le fait qu’il n’y ait aucune mairie "frontiste" est simplement du, tout le monde devrait le savoir, au système UMPS (l’Union des Manipulateurs Pour le Système) qui se ligue, "droite" et "gauche" confondues, pour aboutir à ce résultat anti-démocratique. Mais quand on est tenant du parti unique - et inique - et de la "dictature du prolétariat", cela ne doit pas beaucoup gêner.

    Très cordialement, B.L.

    Je m’éclipse maintenant pour la journée, je dois aller "tracter".


  • 7 votes
    Bruno Lemaire 19 avril 2012 09:45

    Cher Julich,


    merci de vos encouragements.

    Je crois que, très souvent, notre éducation, notre formatage, nous empêchent de discuter vraiment, car au lieu d’écouter, on veut ressortir ce que l’on croit avoir compris et/ou ce que l’on pense être la vérité raie.

    En tant que vaguement scientifique, je m’était intéreressé, et plus qu’intéressé, à Marx en 1973, parce que dans le débat entre Samuelson et une disciple et jeune collègue de Keynes, Joan Robinson, débat portant sur le "prix du capital", j’avais estimé que Samuelson, le chantre de l’économie libérale, mentait, au moins sur le plan scientifique : l’explication de Robinson "le taux de rendement du capital" est le résultat, entre autres, d’un rapport de forces, m’avait semblé justifié.

    Bien sûr, il y a d’autres explications, et actuellement le rapport de forces est plus entre la sphère financière et l’économie réelle, et ressuscitter la "lutte de classes" est une erreur, m^me si les conflits d’intérêts dont évidents.

    Mais coller une étiquette à quelqu’un, du fait de sa naissance ou de son appartenance éventuelle à telle ou telle sensibilité est une hérésie : chaque individu est libre, ou devrait l’être, c’est pour cela que, sur ce point, je suis resté "libéral". en revanche, le libre-échange intégral, la loi de la jungle encensée et développée par les marchés financiers, non merci. Mais entre le diktat de la finance, et celui des "marxistes" - n’ayant pas vraiment compris que si Marx était sans doute l’un des premiers économistes à avoir entrevu la dynamique des systèmes, ses voeux ou prédictions en faveur d’une "dictature du prolétariat" étaient plus que stupides, ils étaient criminels - il y a sans nul doute une voie moyenne. 

    C’est ce qu’essaye de prendre Marine Le Pen, en régulant la conncurrence interne entre petites et grandes entreprises, entre entreprises et ménages, entre état et citoyens, tout en prônant un état stratège et protecteur, en particulier à nos frontières.

    Pas simple à comprendre pour les monomaniaques d’une pensée unique, qu’elle soit "tout est pourri" ou "tout va bien".

    Peuple de France, l’avenir vous appartient encore, mais il est grand temps d’agir, et de réagir, pour que (re)vive la France. 

    B.L.

    PS. Penser qu’un individu peut être entièrement contraint par sa naissance, voire son éducation initiale, est d’un sectarisme absolu : chaque individu a, au fond de lui, un minimum de liberté. C’est ce qui me révulse le plus dans le discours de "lutte de classes", qui semble condamner à tout jamais la liberté individuelle. Entre l’acquis et l’inné, laissons encore de la place, et heureusement, à la conscience individuelle. Il est évident que la naissance compte, mais il n’y a pas que cela. Mon grand père, mort à Verdun, était tailleur de pierre, ma grand mère, d’une famille bourgeoise, a du élever seule ses 3 enfants, dont deux ont terminé agrégés de l’université, l’un en Lettres classiques et en Grammaire, l’autre en Mathématiques. Ce fut dur pour eux, ce fut beaucoup plus facile pour ma génération. suis-je un privilégié : oui ; suis-je formaté pour ne pas voir les problèmes de mes contemporains ? Je ne le crois pas, m^me si les plus démunis d’entre eux ont très souvent beaucoup de choses à dire plus pertinentes que ce que je peux imaginer. Le bon sens est souvent plus utile que l’intellectualisme de nos élites. Mais on a peut être besoin des deux ...

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