@zak5 je parle bien évidemment pour notre pays, où on peut critiquer les idéologies et religions sans que cela constitue en soi une agression de ceux qui y adhèrent. La croyance d’un Coran écrit par Dieu et dicté texto par un ange est contradictoire avec les études historiques sur l’élaboration progressive du texte et finira par s’effacer (tout comme les judéo-chrétiens ont renoncé à croire que la Torah a été écrite par Moïse), ceci étant, même dans le cadre de cette croyance, nombre d’exégètes considèrent que le texte a été "adressé" à une époque donnée dans un référentiel de société donné, et qu’il est à réinterprèter en fonction de l’époque et du contexte.
Il existe dans notre société la "liberté de pensée" et la "liberté d’expression", le blasphème n’est pas un droit en soi mais une forme d’expression (ceci dit, le but dans la vie n’est pas forcément de choquer ceux qui pensent différemment, car on est ensuite mal placé pour leur reprocher leurs propres imprécations, mais ceci est un avis personnel).
@zak5 Le terme (et le concept) d’islamophobie a été introduit au début du 20è siècle, c’est une légende urbaine (ou une manipulation) de dire que c’est une invention des islamistes, ils l’ont juste recyclé. Dès l’origine, cela désignait une aversion non seulement "idéologique" contre cette religion, mais également à l’encontre des musulmans. On a donc ici un problème sémantique de même nature que celui entre antisionisme et antisémitisme, à savoir un terme qui cache parfois (certes, pas toujours) une aversion plus large envers des populations. Et réciproquement, il y a parfois usage abusif, car critiquer de manière argumentée l’islam ne constitue pas de l’islamophobie, tout comme critiquer la politique d’Israël ne constitue pas en soi de l’antisémitisme.
Ils sont bien sympathiques, les jeunes de la vidéo et certainement animés des intentions les plus louables, mais aussi jeunes et déjà imprégnés (pardon, imprégné.e.s) de tous les lieux communs sur le sujet. Bon, en un mot, l’islamophobie (aversion globale de l’islam et des musulmans) est quand même très marginale à gauche.
@CoolDude "il faut mieux éviter d’avoir un 13ième mois dans la pensée chrétienne" le calendrier comportait déjà 12 mois dans l’antiquité notamment en Egypte pharaonique, à Babylone, etc. .
Il semble que la décision de justice ait pris en compte un doute sur l’age de la fillette. Sur ce point, je m’étonne qu’il n’existe pas de moyen d’établir de manière fiable l’âge biologique réel (autre que l’apparence physique ou la puberté). Entre 11 ans et 15 ans, la différence est de plus de 35%, les méthodes osseuses et dentaires devraient permettre une meilleure précision. Quoiqu’il en soit, le principe d’un âge de validité du consentement fixé à 15 ans me parait judicieux, mais n’est-ce pas un sujet qui devait se traiter au niveau international, ou en tout cas européen ?