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Croa, si les énergies renouvelables et sans carbone étaient suffisantes, ce serait parfait, mais ce n’est pas le cas !
C’est bien pour ça que le chef de l’AIE, Fatih Birol, écrit : « On peut ne pas aimer le nucléaire, mais on n’a pas trouvé mieux pour générer de l’électricité sans rejet de dioxyde de carbone ».
Pourrions nous vivre comme maintenant avec juste des renouvelables ? (J.-M.Jancovici)
Suite de ma réponse à Traroth (tout sauf la question des ressources) :
« Le nucléaire est incapable de résoudre nos problèmes énergétiques »
Il n’est pas suffisant (à court terme du moins), mais il est indispensable.
Fatih Barol, Jean-Marc Jancovici, et beaucoup d’autres spécialistes du problème climatique vous diront que, déjà avec le nucléaire, le défi climatique va être dur à relever, mais que sans, on a simplement aucune chance.
« et il est très dangereux, à la fois à cause du risque d’accident (comme on le voit au Japon) »
Fukushima, combien de morts ? Un ? S’il y en a cinq, à long terme, ça sera déjà beaucoup.
Le changement climatique, c’est dors et déjà des centaines de milliers de morts par an, et ce sera des centaines de millions par an à l’avenir.
« et à cause des déchets qui hypothèquent l’avenir »
Par rapport au CO2, c’est un risque infime. Même par rapport métaux lourds rejetés par diverses industries.
On dit : tel corps radioactif à une demi-vie d’un million d’années. Mais on oublie que le mercure, le plomb, le cadmium, hautement toxique, ont simplement une vie infinie !
« C’est une technologie qui n’a absolument aucun argument rationnel en sa faveur ! »
Si vous le dites... Il me semble pourtant en apporter ci-dessus...
Et pendant qu’on parle, le temps passe et le carbone atmosphérique augmente...
Pardon, même moi je sous-estime les quantités. J’aurais dû écrire :
« avec la consommation actuelle, les générateurs actuels, et les réserves
actuellement connues, et à moins de 130 dollars le kilo, on en a déjà pour 60 ans et non 20. »
Car, comme le dit Dujardin sur la page précitée :
« si l’on devait un jour extraire l’uranium des phosphates, ce qui paraît
faisable à un coût proche du prix actuel du marché « spot » de
l’uranium, 675 années de réserve s’annonceraient »
(toujours avec la consommation et les réacteurs actuels, alors que les prochains feront 50 à 100 fois mieux).
Pardon, même moi je sous-estime les quantités. J’aurais dû écrire :
« avec la consommation actuelle, les générateurs actuels, et les réserves
actuellement connues, et à moins de 130 dollars le kilo, on en a déjà pour 60 ans et non 20. »
Car, comme le dit Dujardin sur la page précitée :
« si l’on devait un jour extraire l’uranium des phosphates, ce qui paraît
faisable à un coût proche du prix actuel du marché « spot » de
l’uranium, 675 années de réserve s’annonceraient »
(toujours avec la consommation et les réacteurs actuels, alors que les prochains feront 50 à 100 fois mieux).
Traroth,
« Il est faux de dire qu’on a de l’uranium pour des millénaires. C’est tout simplement un bobard. Au rythme auquel on le consomme actuellement, il sera épuisé d’ici une vingtaine d’années. »
Je vous avais déjà répondu ici, sur les réserves d’uranium. Je m’étais simplement trompé sur le facteur 140, apparemment on atteindrait seulement un facteur compris entre 50 et 100, ce qui ne change pas radicalement la donne.
Je recopie donc ci-dessous ma réponse, que je complète par deux sources. Dans la première, vous pourrez lire que même avec la consommation actuelle, les générateurs actuels, et les réserves actuellement connues, on en a déjà pour 60 ans et non 20.
- Si les réserves actuellement découvertes d’uranium tiendraient un demi siècle à un siècle dans les conditions de consommation actuelles, il ne s’agit que des réserves déjà découvertes, or pour découvrir il faut chercher, et le besoin ne s’en faisant pas sentir, on n’a pas prospecté l’uranium comme le pétrole.
- Ce calcul est basé sur le mode de fonctionnement de la plupart des centrales actuelles, qui n’utilisent que l’uranium fissile, à savoir U235. Les réacteurs à neutrons rapides permettent également d’utiliser l’uranium fertile, U238, qui représente 99,3 % de l’uranium naturel. Rien que ça, ça multiplie les réserves par <s>140</s> entre 50 et 100. Ils consomment également le thorium, encore plus abondant.
- Ça ne tient pas compte non plus de l’uranium qu’on pourrait extraire des potasses, de l’eau de mer, etc.
Bref, il y en a pour des milliers d’années, et d’ici là, on a largement le temps de maîtriser la fusion.
Sources :
http://www.sfen.org/fr/question/uranium.htm
http://www.alternatives.areva.com/fr/article/alternatives/48
Vous êtes bien sûr libre de penser que tout ça c’est des bobards de l’industrie nucléaire, mais j’aimerais quand même savoir ce qui vous fait affirmer ça.
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