@rinbeau Mais il est tout-à-fait exact qu’on devra le payer, d’une manière ou d’une autre (augmentation des impôts et des primes d’assurance, réduction de nos droits, etc.).
Et ce sera une nouvelle occasion pour les petits copains de Macrons de s’en mettre encore plus dans les poches.
Ce n’est pas parce que les choses allaient déjà mal qu’elles ne peuvent pas empirer.
@wendigo Je ne pense pas qu’il faille considérer les interdictions (envisagées ou passées) de certains médias comme le seul moyen, ni seulement comme un moyen direct, de faire taire les voix divergentes.
Certes, interdire ces médias et empêcher techniquement leur diffusion peut apparaît comme une erreur de la part des instances politiques, surtout si l’on persiste à croire que les populations attachées à la liberté d’expression exercent encore un contrôle sur ces dernières.
Mais il faut surtout y voir un moyen pour le pouvoir d’envoyer des signaux. D’une part, un signal d’allégeance au pouvoir américain actuel, qui a également Twitter dans son collimateur depuis son rachat par Musk. D’autre part un signal d’affirmation de son autorité en Europe, destiné en quelque sorte à rappeler aux Européens qui est « le patron », qui sont « les méchants » (pour ceux qui croient à la légitimité des autorités ou qui craignent leur puissance) et de quelle manière il faut se comporter pour « rester dans le droit chemin ».
Ainsi, même si les interdictions, la répression et les mesures vexatoires sont impopulaires et ne s’avèrent pas pleinement efficaces, elles ne menacent en rien la stabilité d’un régime qui n’a de toute manière plus rien de démocratique, et elles peuvent suffire à dissuader nombre de médias de résister.
L’UE pourrait donc bien interdire Twitter sur son territoire pour ces raisons.
Mais elle pourrait également recourir à d’autres mesures, comme imposer une amende record à l’entreprise, entraver son financement (notamment en interdisant aux annonceurs de faire de la publicité sur le site) ou, plus indirectement, de s’attaquer aux autres intérêts de son propriétaire (éventuellement avec la complicité de l’administration américaine).
Le bras de fer qui se joue entre la Commission Européenne et Elon Musk pourrait donc bien réserver des surprises.
La classe dirigeante veille à ses intérêts, quoi qu’il en soit, et profite tout autant des climato-anxieux en leur faisant payer des mesures de sauvegarde illusoires que des climato-sceptiques qui les autorisent à continuer de vampiriser la planète et ses populations.
Cette hypocrisie et les sentiments qu’elle inspire justifient-ils pour autant qu’on conclue à l’absence de problème climatique lié à nos modes de vie, comme j’en vois sous cette vidéo ?...
Les prédictions catastrophiques des « journalistes » du HuffPost ne se sont pas réalisées ? Nos paysages ne sont pas encore aussi désolés que la surface de Mars ? La belle affaire !
D’ailleurs, rabâcher le sujet du « réchauffement » n’aide certainement pas à sa compréhension. Car le problème tangible n’est pas cette augmentation globale de quelques malheureux degrés, mais ses causes et ses conséquences sur les fragiles équilibres écologiques qui conditionnent notre survie au travers des modifications des climats et de nos environnements.
Ce n’est pas une question de pouvoir, de gros sous, de convictions ni d’émotions, terrains sur lesquels tentent de nous entraîner les manipulateurs de tous poils. C’est une question de pragmatisme face à une réalité et à des évolutions difficiles à appréhender, particulièrement quand les médias ou les réseaux sociaux décident à notre place où l’on doit regarder et ce qu’on ne doit pas voir, ce que soit pour nier ou pour exagérer et travestir le problème et ses éventuelles solutions.