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PumTchak

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  • Premier article le 19/07/2018
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Derniers commentaires




  • 24 votes
    PumTchak PumTchak 12 juin 2019 16:21

    @Ozi

    Il ne m’appartient pas de répondre à ta question, Denis, car la loi Gayssot m’interdit d’exprimer une opinion sur ce sujet. Je te renvoie donc à cette loi et aux conclusions du tribunal de Nuremberg qui sont inopposables. Cette loi avait été contestée durant son vote par nombre d’élus, d’intellectuels et surtout d’historiens et pas des moindres, Pierre Vidal Nacquet a écrit que la majorité d’entre eux, dont beaucoup de juifs, ne la souhaitaient pas car elle mettait fin à la liberté de recherches historiques sur le génocide.

    Avec ta question, tu m’expose pénalement au délit d’opinion car non seulement il y a des pensées interdites, mais aujourd’hui on ne sait plus où on en est : est-ce antisémite de contester la politique du ministre israélien ? Est-ce antisémite de s’interroger sur la présence du président de la République au CRIF dans un pays soucieux de laïcité ? Est-ce antisémite de répondre aux injures incessantes de BHL à mon endroit en raison de sa religion ? Est-ce que tu es capable toi-même de répondre à ces questions ?

    Avec deux croix gammées tagguées sur une boite aux lettres et c’est malheureux et des insultes faites à Finkielkraut et c’est déplorable, tout Paris se mobilise. Pour des yeux crevés la justice par contre est inerte, des manifestants sont en prison simplement parce qu’ils marchent dans la rue, où est le droit ? Le droit n’est pas défense des uns et le mépris des autres. 

    Mon travail c’est le dialogue, la pédagogie, la confrontation des faits et des idées, la construction de la démocratie, pas de la criminalisation de la pensée ni de la détestation entre citoyens qui profitent au pouvoir exécutif décidant les lois qu’il veut, pour les appliquer comme il veut.



  • 17 votes
    PumTchak PumTchak 12 juin 2019 12:07

    @Yakaa

    Je n’irai pas jusque là, Yakaa.

    Dès les premières conférences après 2005 il a toujours dit que son intérêt n’était pas de s’assembler avec ceux qui lui ressemblent, mais de confronter même avec ceux qui sont antinomiques à ses idées. Il ne se contente pas de dire qu’un électeur du FN est un con, mais il cherche à soulever les raisons de son vote FN et ce sont ces raisons qu’il faut confronter, pas les étiquettes politiques qu’on nous enfile de force depuis des décennies. C’est pour ça qu’il invite Levy ou Raphaël Enthoven à Sud Radio.

    C’est une dialectique qui a complètement disparu de l’espace "démocratique", elle ne subsiste que dans les cercles familiaux, peut-être des clubs sportifs, certaines associations. Et pas toutes, et dans les entreprises la pensée correcte est obligatoire. Moi-même, quand je repasse voir mes vieux potes en Métropole, il y a des conversations qu’on évite car c’est "gênant". Je ne connaissais pas ça, avant : on s’empoignait, on s’engueulait, ou même on s’évitait, mais la "gêne de la pensée" n’existait pas. Il faut relire les vieux Charlie Hebdo : les chrétiens s’en prenaient plein la tronche, mais les planches de dessins sur les juifs et les camps de concentration étaient remplies de blagues qui feraient aujourd’hui hurler. Je n’ai jamais acheté Charlie Hebdo, ce n’est pas mon truc, mais c’est pour dire qu’on ne se rend même plus compte que cette époque (années 70/80) était complètement différente. Je pense qu’on croit savoir ce qu’est la liberté de pensée, sans même plus se rendre compte ce que c’est.

    Des gens comme Chouard qui ont encore cette clairvoyance sont rares et précieux. Simplement, il est maladroit. Ce qui n’a rien de grave en soi, mais il n’est pas comme un Onfray, simple philosophe qui fait des commentaires dans les médias.Il est aussi choisi par les GJ pour porter un combat en vue d’une démocratie réelle. Ou alors, il ne fallait pas qu’il assume cette responsabilité.

    Soral : son "Comprendre l’empire" a réellement été utile. Il a donné une explication à la mondialisation à une époque où la majorité des gens n’arrivait pas à mettre des mots et concepts sur un "truc qui ne va pas" en économie. Et je suis d’accord avec lui : le CRIF et le sionisme, c’est plus que chiant. Il a été ostracisé : ça l’a rendu monomaniaque, jaloux, péteux avec sa virilité, con avec son national socialisme. Un personnalité fluctue en fonction des époques et situations, ce n’est pas toujours facile de rester intéressant.



  • 14 votes
    PumTchak PumTchak 12 juin 2019 10:06

    Pas très malin, Chouard. Je ne doute évidemment pas de sa sincérité et de sa bonne volonté, mais Denis Robert Robert a raison de lui dire que c’est une personnalité publique, responsable de ses propos et de ce qu’ils déclenchent. Il ne peut pas simplement la jouer libre penseur, citoyen qui réfléchit et a le droit de se tromper. C’est une tempête de merde en vue avec beaucoup de dégâts possibles.

    L’usine à troll macronienne est extrêmement féroce sur les réseaux sociaux : c’est open bar, ils peuvent insulter comme ça les chante, tenir des propos les plus effrayants, et monter des effets meutes sur les comptes qu’ils veulent pourrir. Même des promoteurs de longue date de la macronie, comme un Samuel Laurent, le créateur du Decodex, se fait détruire, c’est dire jusqu’où ça va…  Ils sont les équivalents électroniques des flics qui tapent contre les GJ. Sans compter que l’exécutif est en train de reprendre la main après les élections européennes et a compris la leçon : elle s’apprête à bâillonner tout opposant de toutes les manières. Chouard a des points rouges sur sa tête et risque au minimum la condamnation sociale avec empêchement d’accès aux réseaux sociaux (des comptes GJ ou soignants en colère sont en train de fermer les uns après les autres, youtube démonétise les vidéastes qui ne conviennent pas et ça va arriver en France, etc…). Pour ceux qui ont raté l’info, ceux qui ont contribué à la cagnotte Dettinger sont convoqué par la police.

    C’est le grand coït collectif pour les antifas : ce sont eux qui ont fabriqué l’étiquette rouge/brun, et le mot confusionnisme, et inventé l’interdiction des conférences par les menaces et l’intimidation.

    Ce n’est pas sympa pour Didier Maïsto qui s’expose, prend des risques et engage Sud Radio depuis sa déclaration d’amour pour les GJ.

    Etc…

    Je comprends ses propos, le droit et même la nécessité de discuter avec ceux qui n’ont pas les mêmes opinions, sa volonté de démontrer que les gens ne réfléchissent plus mais se laissent conditionner par la police de la pensée. Mais il est aussi dans un combat qui fait rage en France et le minimum est de ne pas desservir les siens.



  • 2 votes
    PumTchak PumTchak 11 juin 2019 07:24

    @maQiavel

    Je rappelle que le titre de votre article est « Les bobos n’existent pas ».

    .

    La sociologie ne lit pas dans quelle CSP sont les roux, les trisomiques ou les extravertis, pourtant ils existent. Les sociostyles, même si on les représente avec de camemberts, ne sont pas des segments de population, mais des polarités. C’est du pastel avec plus ou moins d’eau, pas du feutre.

    Je peux m’habiller hypster, parce que mes amis le sont et je ne me casse pas la tête avec les fringues, ou bien parce que c’est mon identité, ma tribu, le mode de vie qui me ressemble : pourtant l’attitude passive et active seront mise dans le même morceau de camembert. Jérôme Rodrigues, il est hipster ? Tendance pirate ou bucheron ? 

    Vous devriez lire « Les mouvements de modes expliqués au parents » de Olback, Soral et Pasche, un vrai manuel de sociologie (vous pouvez l’avoir en pdf), vous verrez que ce n’est pas un travail d’un comptable qui attribue chaque fait de gestion à un compte. La sociologie interprète la mimèsis, qui commence en biologie, continue en développement comportemental, cognitif, culturel et en univers de valeurs.

    .

    Le premier marqueur du bobo est idéologique, cela a été bien expliqué dans les commentaires. Un bobo ne vote jamais à droite, sauf barrage contre le Pen. Selon la hauteur de revenu, les attitudes du bobo peuvent avoir des raisons différentes, c’est pourquoi je complétais la gauche caviar avec celle tarama.

    Mais les smicards, intérimaires, prolos, ouvriers (quel mot choisir...) ne sont pas de mentalité bobo : ils s’intéressent plutôt à la partie égalité que liberté de la devise républicaine. Raison pour laquelle ils votent Le Pen depuis plus de 15 ans (pour ceux qui votent encore) si on analyse les compositions CSP des votants aux élections passées : ils cherchent les valeurs de protection et de fidélité ou solidarité, avant avec la classe sociale, maintenant avec la nation. D’où le malaise avec les syndicats qui prétend les représenter en étant anti-nationaux (pro-UE, confusion entre fascisme et nationalisme) et antiracistes (pro-migrants qui viennent disputer leurs emplois déjà rares et fragiles).

    Quant-aux intermittents du spectacle, ce sont en général des enfants de fonctionnaires ou des bourgeois de classe moyenne : ils portent donc l’empreinte des valeurs dont ils sont issus. Les antifa sont d’ailleurs de même descendance. Ils ont encore des parents, des relations, des biens qui leur permettent occasionnellement d’aller au ski (en snowboard et chignon, car on se singularise) ou de prendre l’avion. Alors qu’à revenus équivalents, les ouvriers, iront à Disneyland avec les gosses ou voir Jauni avec les potes.

    .

    On peut la refaire en perspective historique : les bourgeois-bohêmes des littérateurs du XIXème siècle étaient de la moyenne bourgeoisie rentière et un peu désœuvrée, au romantisme nourri des idéaux révolutionnaires, des feux de l’empire napoléonien et de la France champêtre déjà menacée par le révolution industrielle, ou encore de l’engouement à l’exotisme avec l’égyptologie apportée par les conquêtes napoléoniennes et les traductions de Champollion, jusqu’à Joséphine et les années folles de la France coloniale.

    Ce romantisme a été actualisé par les étudiants de mai 68 et l’expression est devenue « bobo » depuis la disruption mitterrandienne entre le socialisme et le sociétalisme. Les bobos sont moqués par ceux qui pensent avoir compris l’embrouille.



  • 2 votes
    PumTchak PumTchak 10 juin 2019 07:36

    @medialter

    La gauche caviar, c’était les canailles et cyniques faisant croire à une supériorité morale (le monopole du cœur), à l’instar d’un Jack Lang. Il y avait la catégorie en dessous : la gauche tarama, qui était celle des bien-pensants au progrès, ceux qui répétaient « Tonton laisse pas béton » ou qui vantaient son machiavélisme, voulant croire qu’on tenait nouveau un grand chef d’état qui avait du sens politique utile aux intérêts de la nation. C’est aussi une période de mutation politique (ou de fin d’une illusion) ou le parti socialiste a renoncé, après 1983, à agir sur l’infrastructure de la société, c’est-à-dire les conditions de productions économiques du pays pour ne s’occuper que de la « mousse », de la superstructure, le sociétal, défini par Terra Nova. A défaut de socialisme pour soutenir et protéger les conditions économiques du pays/du peuple, le gauche est passée au sociétalisme, le forçage culturel pour adapter le peuple à l’économie des affaires (la subvention au lieu de l’investissement, le bon pauvre immigré contre le mauvais pauvre poujadiste franchouillard, la préférence au changement plutôt qu’à la préservation). La droite, elle-même, ayant aussi réalisé sa propre imposture de renoncer à l’ordre économique garanti par l’Etat, pour n’avoir rien d’autre à proposer que de vendre à la découpe les biens publics et de prétendre faire des économies (retour au vieil ultra-capitalisme, ou aux 200 familles, avec les privatisations balladuriennes au profit d’une baronnie de possédants, dédain de l’industrie avec Thomson à un euro, selon Juppé).

    .

    Il faut sans doute utiliser le diagramme de Venn pour reconnaître le bobo.

    1 Le marquage politique avec le mantra du progrès sociétal qui vaut supériorité morale,

    2 le revenu de profession intermédiaire supérieur (+ de 3500 euros/mois ?) en espace urbain,

    3 l’activité professionnelle dans le secteur tertiaire (j’ai travaillé dans les trois secteurs, j’aime beaucoup l’expression entendue plusieurs fois : « Ah, tu viens des bureaux… »).

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