On sait que La
vie des premières communautés chrétiennes est basé sur la
simplicité et la fraternité, il les chrétiens sont pieux, prient
Dieu, vendent leurs biens pour en mettre le produit en commun,
désintéressés.
Les fidèles se réunissent dans la maison de l’un
d’eux. On y accueille les nouveaux convertis en les baptisant, On y dit des
prières. La communauté s’occupe tout particulièrement des pauvres.
En enseignant la valeur de la pauvreté et l’égalité
absolue de tous les êtres humains devant Dieu le message chrétien a donc un
aspect profondément révolutionnaire, même si les communautés affirment leur
soumission aux autorités car le christianisme remet en cause des divisions qui
charpentent le monde antique ( Paul aux Galates : « il
n’y a plus ni Juif, ni Grec ; il n’y a plus ni esclave, ni homme
libre ; il n’y a plus l’homme et la femme ; car tous, vous n’êtes
qu’un en Jésus-Christ » ).
Les chrétiens sont donc logiquement persécutés, et
les persécutions contraignent les chrétiens à célébrer leur culte
dans la clandestinité, dans les catacombes et dans les cimetières. La
persécution ne fait que fortifier beaucoup de chrétiens dans leur foi et
entraîne de nouvelles conversions. Persécutions, entre-aide, réseaux de solidarité,
conversions, c’est à ce moment que le christianisme était le plus vivant.
Et puis, le drame. Ce qui est décrit par les chrétiens d’aujourd’hui
et par les historiens comme la victoire du christianisme est en fait une grande
défaite : l ’Empire Romain s’ écroulant sous le poids des
invasions barbares et des ses contradictions internes avait besoin de s’
appuyer sur une structure forte pour survivre ,et elle s’ est donc
appuyer sur l’ Eglise qui avait des réseaux de solidarité très structuré , et
cela a donné lieu à l’ édit de Milan ( met fin aux persécution des chrétiens )
et ensuite le christianisme devient religion officielle de l’ Empire.
Beaucoup de patriciens étaient déjà chrétien, mais avec ces événements, les
grandes familles patricienne prennent en réalité le contrôle de l’Eglise
en s’alliant avec certains de ses chefs, l’Église bénéficie alors de la
faveur des empereurs. Elle reçoit de nombreux avantages : dons en argent,
exemption d’impôts. Les monnaies sont frappées aux symboles chrétiens
qui quittent les catacombes misérables pour les basiliques somptueuses,
ils accèdent aux plus hautes fonctions impériales.
L’Eglise des esclaves, des pauvres et des
persécutés est devenue une Eglise impériale et persécutrice : Le chef
de l’Eglise reprend la titulature de l’empereur, pontifex maximus , et interdit
les autres cultes et brûle les autres temples . Des chrétiens même
qui souhaitent retrouver la pureté du christianisme originel et qui
s’organisent en communautés sont tués par l’Eglise impériale. C’est de là qu’à
mon sens que date le retournement de l’ Eglise catholique.
Il est écrit qu’on reconnait l’arbre à se fruits, quels sont les fruits de l’Eglise
catholique ? Les inquisitions ? Les Borgias ? Les prélats issus
des grandes familles romaines qui vendaient la tiare papale selon leurs intérêts ?
Ou encore cette Eglise qui au début du 20 siècle s’est tournée vers la
bourgeoisie ? On voit bien qu’aujourd’hui elle est l’ une des principale
pourvoyeuse de l’ anti christianisme , quand on se décrit comme chrétiens, on
nous regarde avec un air suspicieux ! Et il en st de même pour le
protestantisme mais là on sera d’ accord.