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Commentaire de perlseb

sur Solidarité concrète, rencontre avec Paul Ariès et Germain Sarhy


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perlseb 27 novembre 2012 22:25

La pauvreté existe parce que la rareté existe , et la rareté n’ existe que parce que la valeur existe !
 
Il faut peut-être définir pauvreté et rareté, alors. L’or est assez rare sur Terre, est-ce que l’on est pauvre quand on n’en possède pas ? Non, évidemment : l’or ne sert concrètement à rien du tout : on peut être heureux sans se priver et ne posséder aucun gramme d’or.
 
Donc ce n’est pas la rareté, à mon avis, qui crée la pauvreté. Dans nos sociétés d’abondance, la pauvreté est entretenue volontairement (comme le chômage) pour permettre une soumission maximum (système pyramidal), grâce à un système d’échange à la fois artificiel et obligatoire (la monnaie).
 
Mais le système est assez bien foutu pour nous faire aimer les principes qui nous soumettent fortement (car définis comme des libertés : propriété privée, libre circulation des capitaux et des marchandises,...). En supprimant la propriété privée, il n’y a plus aucun SDF en France, du jour au lendemain. Il suffit de susbtituer au droit à la propriété privée un droit au logement (33 millions de résidences pour 25,6 millions de ménages). Au passage, la propriété privée conduit à une inefficacité grave où les plus belles villas qui défigurent les plus beaux paysages sont vides la plupart du temps (car appartenant à des grosses fortunes qui n’ont pas le don d’ubiquité).
 
Après, il faut mettre en place un investissement démocratique (par vote sur internet d’après pré-projets, les meilleurs pré-projets par nombre de votes obtiennent un chiffrage, puis votes définitifs pour intention d’aquisition en parallèle avec offre de main d’œuvre : ce qui dit si le projet est viable). Oui, car si l’on veut ne manquer de rien, il faudra quand même penser à investir, tout en se passant des parasites et rentiers divers qui entretiennent la pauvreté mais se définissent comme indispensables au système qu’ils ont créé (investissements privés, capitalistiques, bien plus rentables avec des pauvres qui manquent de l’essentiel s’ils n’acceptent pas n’importe quoi).


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