Sous l’aspect de bon sens que vous voulez donner à vos affirmations,
il y a en réalité une vraie idéologie individualiste nauséabonde.
Commode prétexte pour refuser de voir "ce sein que vous ne sauriez voir..."
Il est je pense évident au contraire que l’accaparement par une
petite quantité de personnes d’une grosse partie de la monnaie en
circulation crée une situation de manque de monnaie pour tous les
autres, et donc une situation de pauvreté.
Où ai-je nié ceci ? C’est plutôt sur le remède que nous divergeons...
Ce que l’on remet en question, ce n’est pas forcément le comportement
des personnes, mais le système. Car s’il y a des gens très riches,
c’est forcément parce qu’à un moment ou un autre le système a drainé des
grosses quantités d’argent vers ces personnes au détriment d’autres
personnes, que ce soit directement ou indirectement.
1°) Déjà, je mets à part tous les faits de criminalité.
2°) Tout système fera toujours qu’il existe des personnes qui, par chance, se retrouvent en des situations où ils accumulent beaucoup plus de richesses que d’autres.
Ce ne fut pas différent dans l’URSS où les apparatchiks et la nomenklatura vivaient dans un grand luxe, pendant que les prolétaires végétaient dans la misère.
Le système "parfait" est une utopie. Prôner de détruire l’existant en vue de reformer un nouvel existant parfait est vain. Déjà la perfection de l’existant idéal se délitera au gré des contingences du nouveau système... (cette contingence, c’est le fait qu’un homme, par chance, se retrouve propulsé dans une situation très rémunératrice)
Il faut donc procéder autrement. Prendre l’existant tel qu’il est, puis amener ceux qui en profitent à agir selon le Bien Commun, de manière à améliorer la situation de tous. Il faut amener les riches à faire le Bien autour d’eux, puis les récompenser en fonction (par des honneurs).
Prenons l’exemple des footballeurs.
Il en est de même pour les footballeurs. Ils ont la chance d’être dans une situation très rémunératrice. Il faut les amener a user de cette richesse pour améliorer le monde qui les entoure plutôt qu’à sombrer dans le stupre et la fornication.