Et on en eut immédiatement après la démonstration quand une bigotte revêche qui trouva probablement son diplôme de psy dans une pochette surprise vint manifester son souhait d’interdire coucher avec qui on veut et de lui faire des cadeaux, activité professionnelle pour l’un(e), ludique, jouïssive pour l’autre qu’on nomme prostitution. Une empêcheuse de baiser en rond de plus, oserais-je dire une "mal baisée" sans risquer de me retrouver derrière les barreaux.

Evidemment, pour nuancer mon propos, je réaffirme mon souhait que des peines lourdes frappent tous ceux qui IMPOSENT LA PROSTITUTION A D’AUTRES ETRES HUMAINS ET QUI EN VIVENT. Mais il est important de distinguer l’activité prostitutionnelle libre, qui relève du principe d’"autonomie des contrats", de la liberté individuelle, d’une part, de l’esclavage, d’autre part, qui mériterait des peines plus lourdes encore que les maxima permis dans le Code Pénal. Mais je souligne une fois de plus : ceux que je vise sont les esclavagistes qui baffouent la liberté des prostituées, qui les considèrent comme des marchandises qui leur appartiennent. 

On pourra prétendre que je suis partiellement hors sujet ; pourtant je reste dans le volet qui consiste à défendre les libertés.