• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV Mobile


Commentaire de ffi

sur Le travail : servitude moderne


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

ffi 9 octobre 2013 22:42

Je récuse cette étymologie de travail, faute de preuve.
J’aimerais connaître qui l’a proposé en premier. Cette information n’est disponible nulle part...
 
Le travail, qui dérive de tripalium est un trépied, pour tenir, par exemple, des chevaux pour les ferrer. Mais le pluriel de ce travail-là, c’est des travails (et non des travaux).
 
Il y a un autre terme qui peut correspondre : le tribulum (la traboule en ancien français), qui est une sorte de herse à passer sur les gerbes de blé séchées pour en extraire les grains.
 
L’action de passer le tribulum, c’est le verbe latin : tribulare, qui a donné en Français le mot tribulation. De ce point de vue, le travail, c’est une action qui donne des fruits.
 
D’autre part, le lien entre le travail et le consumérisme ne saute pas aux yeux.
Le consumérisme, c’est plutôt le refus du travail.
 
Je ne crois pas que l’on puisse affirmer que le travail commença au XIXème siècle.
Il suffit de voir notre patrimoine. Nos aïeux ont beaucoup travaillé, et nous en avons récolté les fruits, dans une certaine mesure.
 
Je ne crois pas non plus que l’on puisse réduire le travail à une servitude. Travailler, cela peut être une vertu. Comment aurions-nous les moyens de subsister sans travail ? N’est-ce pas le travail qui produit notre subsistance ?
 
La question n’est donc pas le travail en lui-même, car c’est un dispositif indispensable à notre survie collective. La question concerne plutôt la manière de travailler, les buts du travail, qui l’organise ?


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès