@Funambule,
Je n’ai pas compris.
Je comprends très bien qu’il
existe des effets propres à la société, cet angle structuraliste est au cœur de
ma vision du monde, mais cela est bel et bien un effet de structure, non ?
En d’autres termes les structures sociales sont holistes …
@Gueguen
-Appelez un chat un chat. Et le holisme existe bel et bien. Seulement le
problème, c’est que Bourdieu en fait une lecture marxiste, c’est-à-dire qu’à
ses yeux le déterminisme que chacun subit n’est dû qu’à des causes extérieures
à soi, donc aux dominants tapis dans l’ombre.
Je ne sais pas pour
Bourdieux que je n’ai pas lu.
Mais selon une approche que
je qualifierai plus de structuraliste que de Marxiste, les dominants ne sont
pas les causes extérieures, puisqu’ils sont au sein de la société, à moins de
leur conférer un pouvoir transcendant (et c’est précisément ce que fait le conspirationisme, c’est ce phénomène qui
explique sa ressemblance assez frappante avec les dogmes religieux).
Les dominants sont aussi
sous l’influence de la structure sociale qui est une transcandance immanente :
la multitude agrège les puissances
individuelles en puissance collective qui
s’élève au dessus des parties constituantes et qui retombent sur elles alors
même que ce sont ces parties qui lui ont donné naissance.
En ce qui me concerne, je ne pense pas que
la détermination soit totale ou inexistante, c’est le sens du terme infrastructure,
exactement comme l’on parle d’une infrastructure
routière ou ferroviaire, c’est-à-dire un cadre contraint, auquel on doit se
prêter, dont on ne peut dépasser les limites, mais dans lequel on peut se
mouvoir librement. En d’autre terme malgré le cadre contraint, il existe des
intervalles de liberté.