Bon, il faut voir que Gallilée, dans le premier extrait qui est lu, n’utilise que des notions qui ont déjà été développée avant lui : propriétés, accident, essence, contingence,...etc. Peut-être réarrange-t-il le tout à la marge, et encore. L’idée, par exemple, qu’il y a pour les choses des propriétés accidentelles, contingentes, qui définissent son état, c’est très classique. Le fait est que personne ne peut comprendre les propos de Galilée s’il ne connaît le modèle classique qui lui préexiste.
Je remarque aussi que Galilée généralise à l’excès : ce n’est pas parce qu’il y a souvent des apparences trompeuse que les choses n’ont pas de propriétés.
Enfin, une très grosse erreur, quand il dit que les mathématique permettrait d’accéder à l’essence des choses : les mathématiques ne permettent jamais de connaître l’essence des choses, seulement d’évaluer les valeurs de certaines des propriétés qui leur sont attribuées. L’essence reste quelque chose de qualitatif, et d’inaccessible à toute mesure.
Pour preuve, lorsque l’on calcule le temps de la chute d’un corps, en évaluant les variation de son état de mouvement, le calcul ne livre aucune information sur l’essence de la chose en chute.
Klein n’y connait rien en histoire des sciences. Il semble surtout chercher à se confirmer pour lui-même une idolâtrie préconçue.