Bonjour Gaston Lagaffe
Je suis d’ accord
sur plusieurs choses , le fait que l’ on enferme des personnes pour délit d’
opinion et qu’ on laisse des délinquants notoire en liberté (les peines de moins de 2 ans fermes sous prétexte qu’ il n’ y
a plus de place en prison comme vous
dites ) est une aberration.
Mais attention avec ceci :
- que font des récidivistes en libertés ?
------> Le récidiviste est en liberté parce qu’ il a payé sa dette à la société en purgeant sa
peine. Que doit on faire d’ un braqueur récidiviste ? Le condamner à mort
ou à perpétuité ? Evidemment, que les récidivistes doivent être en liberté
une fois leur peine purgé, que proposez vous d’autres ? Pour chaque délit,
il y’ a une peine , à partir du moment ou on la purge , on ne doit plus rien à
personne , que l’ on soit récidiviste ou non.
Cette remarque amène à
ceci :
-des racailles nous coûtent un bras chacun pour tenter de les
"réinsérer"
------> Il faut bien comprendre que la prison n’est
pas un trou noir séparé de la société dans lequel on peut enfermer tout ce qui
ne nous plait pas et jeter ensuite la clé dans l’ océan sans aucune
conséquence.
La prison fait
partie de la société, il y’ a un flux permanent entre l’intérieur et
l’extérieur de la prison, il y’ a des
entrées et des sorties. C’est précisément
ce que les démagogues sécuritaires ne comprennent pas, ils s’imaginent que
mettre en place le système le plus répressif possible arrangerai tous les
problèmes de délinquance et n’ ont n’ en cure des conditions de vie des détenus
, ils oublient que ces personnes
sortiront un jour et qu’ ils risquent d’ être encore plus dangereux qu’ à leur
entrée.
C’est en cela que la réinsertion est importante, il s’agit
moins d’avoir de la compassion pour des criminels que d’hygiène sociale, le fait que les détenus ressortent pire de l’enfermement
que lorsqu’’ ils y sont entrés pose un vrai problème pour la société , on doit
, pour des raisons évidentes de sécurité , éviter ce cas de figure à tout prix.
Des études américaines montrent que les mécanismes de réinsertion telle que la
scolarisation et l’apprentissage professionnel font baisser de façon fulgurante
le taux de récidive.
Cela ne me dérange pas de payer des impôts pour la
réinsertion des prisonniers, au contraire, je le vois comme une nécessité :
pas par amour des criminels mais pour des raisons de sécurité. Il n’y a pas que
la répression des crimes et délits (qui est évidemment importante), la
prévention et la réinsertion sont aussi indispensables.