J’ ai rencontré M. Brasilier une seule fois lors du jury de diplôme d’ uns de mes proches, il était timide d’ approche et très respecté de ses étudiants en archi. Grand prix de Rome en architecture, comme son frère mais lui en peinture, si je ne me trompe pas, il était le seul à avoir maintenu dans son atelier la tradition des esquisses en grand format : les étudiants devaient prendre l’ habitude en quelques heures de dessiner rapidement leur idée. Qui est capable de faire ça aujourd’ hui ? Personne, à part ceux-là.

Il a remis à ce proche un poème, seules deux personnes en tout en ont reçu un, et pour moi, c’ est, derrière le langage imagé, un poème à caractère sexuel. Je me suis immédiatement méfié de cet homme après avoir lu ce poème. La personne dont je suis proche refuse aujourd’ hui de croire sa fille, c’ est trop difficile pour lui, tellement il a été marqué par l’ influence artistique de son père.

Comme quoi, le meilleur côtoit le pire chez ces gens-là, mais pas au même moment. C’ est le jour et la nuit, (et toutes les autres nuit, aurait pu ajouter Audiard).