@Ladykiller
Ben j’ai déjà vu des
mecs de mauvaise foi, mais comme disais l’autre, toi t’es une
synthèse Me reprocher de ne pas mettre de t à Lorentz, en guise
d’argument, comme quoi toi tu es un habitué de ce genre de
littérature, que tu as du niveau en maths et en physique …Tellement grotesque. T’es
peut-être pas au courant, mais la relativité est au programme de
Terminale, alors pour ce qui est du niveau de potache requis, tu
devrais aller te la péter au lycée, je suis sûr que t’es un genre
d’instit de banlieue qui joue au cow-boy avec ses élèves en leur
balançant de la publication pour exister.
*
Revenons à nos moutons. Alors maintenant tu dis
que tu connais l’antériorité de Poincaré, alors que précédemment
tu soutenais que la date des articles publiés jouait en faveur
d’Einstein (tu donnes vraiment l’impression de découvrir l’affaire à
mesure de mes arguments). Tu dis aussi qu’Einstein connaissait les
écrits de Poincaré, mais sans avoir honte d’affirmer que la
proximité des dates de publications est la preuve temporelle
( ) qu’Einstein n’aurait pas pu pomper son travail (en 25
jours). T’as pas l’impression, là, de t’exposer à tes propres
contradictions ? Einstein n’aurait pas pu préparer son papelard
depuis des mois, en suivant Poincaré depuis des années, et le
finaliser en 3 semaines, après avoir pris connaissance de la
publication de Poincaré ? Ce que d’ailleurs tu sous-entends en
faisant appel aux notes autobiographiques, sauf que là faut être
d’un culot monstre pour en appeler, à titre de décharge, à
l’autobiographie d’un mec soupçonné précisément d’imposture.
C’est comme si on demandait à un accusé de dire qu’il est innocent
et qu’on prenait ça comme preuve, voilà ton niveau.
*
Je poursuis dans tes
amateurismes. Les preuves conceptuelles :
- Poincaré parle du
temps comme d’un absolu : Non, voir son intervention de 1904 à
St Louis
- Poincaré maintient
l’éther : Oui, mais comme un outil de travail suite à Lorentz
sur lequel il s’appuie logiquement, un éther appelé selon Poincaré
à disparaître, ce qu’il dit clairement en 1902. D’ailleurs
Einstein, qui fait disparaître l’éther pour la RR, renoue avec
l’éther 10 ans plus tard pour la RG, conformément à ses habitudes
à jouer les danseuses, comme il l’a fait avec la constante
cosmologique. Il renoue avec l’éther parce que Lenard lui fait
remarquer son imposture (encore une autre) : Einstein a employé
le terme d’espace pour éviter d’employer le terme d’éther, et il
est contraint de se remarier avec ce concept à la suite de la
pression de la communauté scientifique.
- Einstein a un point
de vue cinématique : Non, la cinématique est présentée
comme un moyen dans son papelard, et il ne prétend pas faire une
théorie du temps et de l’espace, mais de l’electrodynamique. Il le
dit lui même : « Ces deux postulats
suffisent entièrement pour former une théorie simple et cohérente
de l’électrodynamique des corps en mouvement à partir de la
théorie maxwellienne des corps au repos »
*
Dernier
point, le Nobel, où encore tu te contredis. Déjà, Lorenz faisait
bien partie du comité avec Zeeman, là aussi tu racontes n’importe
quoi. La relativité est vérifiée en 1919, or Einstein reçoit son
Nobel pour l’effet photoélectrique en 1921, ton argument de la
non-expérimentation ne tient pas, toutes les conditions étaient
réunies pour qu’il reçoive un Nobel sur la relativité en 1921, ce qui ne
fut jamais le cas. Il y a là un mystère profond, et l’encyclopedia
Britannica argumente en faveur de la polémique sur la paternité de
la RR (ce que tu n’a pas relevé dans mes précédents messages).
Voilà,
en ce qui me concerne, tu n’es vraiment pas au point. Allez, pour tes
petits neurones, je te fais un petit résumé, après ça je passe à
autre chose, j’ai passé assez de temps à te torcher.
1/
Concernant le plagiat :
- Un
inconnu total, bossant au service des brevets de Berne, appelé
Einstein, sort un papier de nulle part le 30 juin 1905, réputé
être la publication fondatrice de la relativité.
- Cet
inconnu, qui a eu une scolarité extrêmement médiocre, n’a aucune
compétence universitaire, il n’a jamais publié le moindre feuillet
sur le sujet
- Cet
inconnu reprend à son compte toutes les théories publiées par les
savants de l’époque, théories qui circulent officiellement depuis
près de 10 ans, mais sans jamais citer la moindre source ni le
moindre auteur, ce qui est du jamais vu à ce niveau
- Cet
inconnu s’appuie notamment sur les travaux d’un illustre
universitaire, Poincaré, qui a publié de nombreux travaux sur le
sujet, qui s’est illustré lors du colloque de Saint-Louis en 1904,
dont le retentissement fut mondial, et qui a même reçu le soutien
de Lorenz pour avoir amélioré ses équations. Poincaré vient de
publier un papier décisif, le 5 juin 1905, 25 jours avant Einstein
-Cet
inconnu n’a jamais cité une seule fois Poincaré
2/
Concernant l’apport décisif qu’aurait amené Einstein
- La
définition du temps donné par Einstein reprend complètement celle
de Poincaré
- Le
point de vue cinématique attribué à Einstein, longtemps considéré
comme fondateur de la relativité, n’est en fait utilisé qu’en tant
qu’outil mais la finalité est electrodynamique (Einstein dit dans
son introduction : « Comme pour toute autre théorie
électrodynamique, la théorie proposée s’appuie sur la cinématique
des corps rigides »
- La
suppression de l’éther par Einstein (voir ci-dessus) n’est que
momentanée, et Poincaré l’avait déjà virtuellement supprimé en
1902 dans son ouvrage « la Science et l’hypothèse »
- Premier
postulat : principe de relativité, c’est celui de Poincaré
publié en 1904
- Définition
du temps physique : Einstein reprend la définition donnée par
Poincaré en 1898, et ensuite 6 mois avant sa publication.
-Le
Groupe de Poincaré est repris par Einstein : « On voit
par là que de telles transformations parallèles forment un groupe
– comme il se doit – forment un groupe ». Le terme « comme
il se doit », utilisé par Einstein et souvent compris comme
une référence indirecte à Poincaré, fut supprimé de la
traduction française
-Einstein
n’a rien apporté de fondamentalement nouveau (voir l’étude de
Hladik), mais en revanche a repris tout ce qui existait déjà.