Voilà un propos fort intéressant. Le progressisme de Monsieur, et démocratique ajoute-t-il, c’est la souveraineté populaire, à condition qu’elle ne remette jamais en cause certaines lois ou valeurs. Pour la peine de mort, nous pourrions le comprendre (quoique ça reste éminemment discutable...), mais diable, pourquoi met-il une loi de précarisation économique dans ce paquet ?
La chose sous-jacente, c’est que le vote populaire au fond n’est acceptable que s’il cautionne ce dit progressisme, et à n’importe quel prix : démagogie, chantage... Ce sera sans doute le despotisme de demain, bien plus subtil que le képi traditionnel. La manipulation brutale des foules à la place de la quintessence de la brutalité...
Et quand on lui rétorque que cela revient tout de même à se torcher sur l’avis majoritaire, l’on se voit taxer de populisme. Même à supposer que les populistes jouent avec les bas-instincts et les peurs, c’est exactement ce à quoi il se livre...
Mais le pire, c’est que cela n’a pas l’air d’être de la mauvaise foi. Il semble y croire aux inepties qu’il débite. Une partie de l’élite est en quelque-sorte dans une prison mentale. D’où ce genre de réaction qui dans un débat calme et serein n’aurait pas lieu d’être...