Ce même Jésus au cours de sa retraite dans le désert à vaincu son propre satan.

J’espère maintenant que vous en voyez la nature, il n’est pas un être individualisé – bien que certains individus puissent être la personnification du mal, en fait il est notre nature factice, un artefact que la psychologie moderne appelle l’ego et que les contemporains de Jésus dénommaient dans leur propre culture (leurs savoirs donc), le démon, le satan, l’adversaire, le tentateur etc., tout en tombant pour la plupart dans le piège, comme le font certains croyants contemporains, de lui donner une individualité, ce que nous faisons nous-même en accordant une réalité concrète à notre « moi-je ».