ERRATUM : ... (Avant dernier §) : Exprimer des opinions, fussent-elles choquantes, dérangeantes, ce n’est que du verbe : libérer le verbe, par nature pacifique, c’est éviter la violence en la canalisant, en particulier dans le rire (défouloir par excellence) ; l’interdire est ....
"SALUT LES TERRIENS", hier soir, samedi : Questionnaire "Peut-on rire de tout ?
"Ardison : -Est-ce que Dieudonné qui se moque de la Shoah ça vous fait rire ?
Invité : -A partir du moment où ça divise plus que ça rassemble, je ne sais pas si on peut encore appeler ça de l’humour ?"
Examinons ce critère du rassemblement préférable à la division :
-Molière en écrivant Don Juan (apologie de l’athéisme), Tartuffe (Condamnation de l’hypocrisie des dévôts), Le Misanthrope (critique par Alceste du défaut d’authenticité de sincérité à la Cour et dans la société du Grand Siècle et décision finale de se retirer de ce monde faux) a divisé le public entre la question du "dire tout ce qu’on pense" ou d’opter pour l’harmonie sociale.
-Les critiques radicales du divin Marquis de Sade à propos des moeurs et en particulier de la religion (en la décortiquant et en exposant sa genèse notamment dans sa "Philosophie dans le Boudoir" porta l’estocade à la religion
-Les Lumières en critiquant noblesse et clergé furent des diviseurs
-Victor Hugo divisa le public avec la bataille de Hernani, ce qui fut à l’origine du romantisme
-Les impressionnistes divisèrent les tenants de la nouvelle école (de Barbizon) et les classiques
-Marx : Sans commentaire
-Zola (Affaire Dreyfus, regard naturaliste sur sa société) fut l’un des diviseurs à l’origine de la gauche et de la droite politique
-Le surréalisme, Céline (surgissement d’une langue nouvelle MAIS antisémitisme qu’il n’a cependant pas inventé ; il subit encore aujourd’hui la division d’alors)
On pourrait en citer beaucoup d’autres, tels Kafka, Ionesco, Becket, ...
CONCLUSION : Tout art est innovant , tout discours innovant choque les conservateurs. C’est vrai depuis la nuit des temps. Hegel et Marx ont montré que le progrès naît de la confrontation des idées chez le premier, des classes sociales chez le second ; et c’est précisément cette confrontation qui génère un progrès. (Exemple : Les Lumières, en divisant en suscité un rassemblement révolutionnaire qui a conduit à long terme à la démocratie).
Exprimer des opinions, fussent-elles choquantes, dérangeantes, ce n’est que du verbe : interdire le verbe par nature pacifique c’est éviter la violence en la canalisant, en particulier dans le rire (défouloir par excellence) ; l’interdire est par essence générateur de tensions, de colères rentrées, de frustrations. Et ça c’est dangereux.
Remarquons au passage que dans tous les exemples cités, la qualité des arguments DIVISEURS dans un premier temps ont RASSEMBLE tant de gens autour d’eux qu’ils ont fait mouche : Révolution française, conquête de nombreux avantages sociaux. ... Et le public de Dieudonné, 80% d’opinions favorables, ce n’est pas un rassemblement ça. Bientôt ce sera les autres qui seront censurés ... ça s’appelle la démocratie.
FRANCE : Euthanasie : 92% des citoyens (sondage) favorables (dont 58% de cathos). Pourtant aucune loi n’est votée à ce jour permettant au malade de décider librement. A ce stade, il ne s’agit plus de questionnement au sens de débat d’idées entre conservateurs et "esprits libres", mais de pur "choix" de société entre démocratie et dictature et les "élus" ont choisi.
Rappelons que, s’agissant de la pénalisation des clients des prostituées, on a choisi la dictature (70% de citoyens favorables à la propstitution) ; idem récemment dans le débat sur la censure des spectacles de Dieudonné (80% contre la censure) ; rappelons également l’état des médias français (de 11ème en matière de liberté de la presse au classement RSF en 2002, la France est passée à la 38ème place.
Récemment le débat, au cours de l’émission "Ce Soir ou Jamais" donna la part belle aux juifs présents sur le plateau , qui furent quasiment les seuls à s’exprimer (80% du temps de parole, sans compter les constantes interruptions des prises de parole des "pro-liberté d’expression" ; le même partage inéquitable du temps de parole eu lieu hier soir (25/01) à propos de l’euthanasie en faveur de la position conservatrice.
D’un pays des doits de l’homme, de la démocratie, de la liberté d’expression, on est clairement passés à une forme de dictature, un système où ceux qui sont sensés être les REPRESENTANTS des citoyens, leurs mandataires, sont clairement devenus des dictateurs considérant leur élection, non comme un simple mandat, mais comme un chèque en blanc pour 5 ans.
A propos du 11 septembre, notez que la polémique contreversée partout n’a soulevé aucun questionnement en France. L’information fut totalement orientée, les médias muselés. Lisez à ce propos, notamment, l’article suivant du Parisien :
http://www.leparisien.fr/faits-divers/le-juge-trevidic-epingle-les-methodes-de-la-dcri-dans-l-affaire-dasquie-20-01-2014-3512565.php
EXTRAIT : "Proche du monde du renseignement, particulièrement intéressé par les ramifications financières de la nébuleuse Al Qaida, Guillaume Dasquié avait publié dans « le Monde », le 17 avril 2007, un article choc. Intitulé « 11 septembre 2001, les Français en savaient long », étayé par des documents classifiés émanant de la Direction générale de la surveillance extérieure (DGSE) -dont il fournit des facs-similés-, son papier affirme notamment que, plusieurs mois avant l’attentat du World Trade Center, les services de renseignement français avaient parfaitement identifié la menace et les projets terroristes d’Oussama Ben Laden."
Rappelons que la DST avait alors mis le journaliste en garde à vue afin de le "travailler au corps", de l’intimider afin de connaître sa source au coeur des services secret. Le fait qu’il fut molesté (au moins psychiquement, sous forme de menaces évoquées en long et en large ensuite à la télé, chez Paul Amar), et sommé de donner le nom de la source, de la fuite, en dit long.
Qu’on n’appelle plus jamais la France "Le pays des droits de l’homme". C’est bel et bien devenu une dictature. L’appréciation des choix de vie (prostitution), la liberté d’expression, donc l’appréciation des limites du politiquement correct, appartient à une poignée de mandataires aux dépens des dizaines de millions de mandants dont ils tiennent leur pouvoir. 70% des français étaient contre la loi pénalisant le client, une poignée d’élites élues a bafoué le mandat que cette majorité de citoyens leur avaient conféré. Idem pour la censure de Dieudonné : 78% étaient contre la censure : un juif et un juif apparenté bien placés ont censuré. Et aujourd’hui, la liberté d’expression continue de s’effilocher avec cette mesure scélérate qui consisterait à censurer Twitter.
Fin de l’histoire : Laurent Louis devrait être interné ; voilà comment se règle une affaire d’état en Belgique :
600.000 personnes ont le pouvoir en France. 1%, un petit pour cent de la population. Et on prétend que ce pays est une démocratie !!!!!
La nouvelle stratégie anti-Dieudo : organiser des troubles à l’ordre public en espérant que le pouvoir les imputent à Dieudonné.
Tout ça c’est une victoire évidente du lobby juif. Il y a beaucoup trop de juifs aux différents pouvoirs en France. Une démonstration parmi beaucoup d’autres des raisons qu’il y a à s’inquiéter.
La France est devenue une dictature ; et devinez qui sont les dictateurs ? Ceux qu’on ne peut (n’a jamais pu) critiquer, évidemment.
Voici un blog où Bricmont s’exprime par écrit ; ça lui évite de se faire couper la parole, comme ce fut encore le cas ce dimanche midi à la RTBF :
Créer une situation qui permettra à terme d’évoluer progressivement vers de moins en moins de démocratie. C’est fort probable.
Je suis Belge ; mais rassurez-vous, Français, je n’ai pas l’intention de faire interdire par votre Conseil d’Etat les innombrables blagues belges qui vous font rigoler. De toutes manières, ce serait peine perdue : pour cela il faudrait en France que le Ministre de l’Intérieur ait épousé une Belge ou le soit lui-même, et que par ailleurs il dispose d’un Belge, sous la main, au Conseil d’Etat.
Par ailleurs, en Belgique, on tient beaucoup à notre liberté d’expression ; peu importent les vannes en tous genres, ce qui compte, pour nous, c’est qu’en cas de vrai problèmes on puisse réagir, s’exprimer. Récemment, chez nous un député a dénoncé, à tort ou à raison, ce que nous pourrions considérer comme des tombereaux d’immondices impliquant des hommes politiques, si les faits étaient avérés.
Il s’est exprimé une demi-heure durant au Parlement.
La France se pose souvent en donneuse de leçons, elle rappelle ses Lumières à tout qui veut l’entendre.
Ces trois derniers jours, ces Lumières se sont éteintes.
Le parti socialiste s’est déshonoré en se rendant complice du lobby juif en sacrifiant sa liberté d’expression au passage (c’est le genre d’expression que j’évitais d’utiliser avant cette affaire, mais là , depuis quelques jours, je n’ai plus aucune retenue ; mille excuses aux juifs lambda qui n’y peuvent rien). Quelle différence y aura-t’il bientôt entre un Valls et un Poutine, entre un Hollande et un Sarkozy, si on le laisse faire ? Obtenir l’interdiction d’un spectacle soupçonné d’antisémitisme grâce à la complicité d’un Conseiller d’Etat juif, Bernard Stirn arrière petit-fils de Dreyfus ! Mais où va-t’on ? Sachant que Valls a épousé en première noce une juive que donc ses enfants sont juifs, on peut donc considérer qu’il est "apparenté". Bref un juif et un apparenté ont à eux deux interdit un spectacle comique pour cause de dérision à l’endroit d’un événement historique qui eut lieu il y a plus de 70 ans. Un peu comme si on interdisait la messe dominicale en raison de l’Inquisition !
Critique du système, démonstration de ce dont certains sont capables quand on les critique (Valls), critique de toutes les religions, talent, voilà pourquoi je prends position pour Dieudonné. Et par dessus tout la défense des libertés donc la liberté d’expression car si on commence à l’amputer, pourquoi ne pas aller plus loin et CENSURER TOUS CEUX QUI DERANGENT. Hier au débat de Taddeï, 6 juifs parmi les invités, et deux non juifs (goys), étaient invités. Et, comme on pouvait s’y attendre, la "juifosphère" "monopolisa le ballon, ne laissant que la portion congrue à la représentante de la ligue des droits de l’homme (en soi ce fut la démonstration de ce que les juifs s’assoient sur les droits de l’homme, et à Jean Bricmont, physicien (qui eut toutes les difficultés du monde à ’imposer une parole éclairée et objective, car en tant que Belge il n’était pas tenu à la notion française, étriquée, du politiquement correct. Evidemment les reproches faits à Dieudonné portent sur des paroles antisémites. Mais putain de merde, les problèmes de liberté d’expression ne concernent pas que les juifs. On aurait pu équilibrer le panel d’intervenants. Personne ne représentait Dieudonné. On fait donc un procès public, comme chez les peuples primitifs, sans que le principal intéressé soit représenté (lui ou un avocat, par ex). La France est bien devenue une dictature. Jusqu’à ces derniers jours, je n’avais pas d’avis tranché quant aux responsabilités de ce qui se passe en Palestine. Je n’en ai toujours pas. Par contre, si je n’ai jamais été antisémite, à la lumière de ce qui se passe aujourd’hui autour de ce spectacle interdit, de cette parole étouffée, de ces juifs (moins d’1 million d’habitants en France) qui veulent imposer leur discours, leur pouvoir (oui, j’ose le dire) à 65 millions d’hexagonaux, je suis en train de le devenir. Et je suis convaincu qu’avec moi, la sensibilité de nombre de Français, mais aussi des pays voisins qui assistent à ce spectacle désolant, est en train d’évoluer. Et ça ne fait assurément pas de bien pour la question juive. Qu’un ministre qui a épousé une juive (1ère épouse) et qui a donc eu avec elle des enfants juifs, règle la question du premier zénith avec la complicité de Bernard Stirn, unique magistrat décisionnaire, conseiller d’état, mais également arrière petit fils de Dreyfus, donc juif et qu’en France, les journalistes ne cessent de proclamer que c’est "le Conseil d’Etat" tout entier qui a pris cette décision, ça pose la question de l’objectivité de la classe médiatique quasi-tout entière. Pour qui roule-t’elle donc dans cette affaire ? Bref deux juifs ont décidé seuls d’interdire. Ensuite, le Conseil d’Etat ne pouvant se déjuger, a confirmé l’interdiction pour le spectacle du lendemain. A tous ceux qui s’imaginent que les censeurs s’arrêteront là, je dirai : "Si vous croyez celle-là, on ne cessera de vous en raconter encore et encore."
Les cathos sont responsables des croisades, des guerres de religion, de l’inquisition, des pogroms. Pourtant on laisse les curés donner leur spectacle et le pape son super-spectacle à chaque fête religieuse.
En France : distribution gratuite de muselières. Port imposé au risque de poursuites judiciaires. Autorisation exceptionnelle de la retirer mais uniquement pour critiquer "L’AUTRE". Qui c’est l’autre ? Ceux qui ne sont pas sous contrat pour cinq ans, évidemment. Distribution également gratuite de catéchismes pour journalistes : Article unique : respecter le politiquement correct. Qu’est ce que le politiquement correct ? Ce que l’exécutif ne jugera pas incorrect ; à vos risques et péril. Ah un mot encore : je confirme à la bonne attention de tous les connards qui n’en étaient pas convaincus : VOLTAIRE EST BIEN MORT.
Ceux qui sont montés en première ligne dans cette affaire paieront aussi .... en 2017. Dorénavant les électeurs, soucieux de défendre les libertés, éviteront de voter pour des puritains. Ils ont compris.
@Machiavel 1983 : Si elle ne disait vrai, quel pourrait être l’intérêt de cette dame à balancer ces infos. Le risque pour sa vie était grand. Quel intérêt pour les Etats-Unis de faire en sorte que la vérité se fasse jour ?
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