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Les commentaires de therasse





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    therasse 26 janvier 2014 11:50

    ERRATUM : ... (Avant dernier §) : Exprimer des opinions, fussent-elles choquantes, dérangeantes, ce n’est que du verbe : libérer le verbe, par nature pacifique, c’est éviter la violence en la canalisant, en particulier dans le rire (défouloir par excellence) ; l’interdire est .... 



  • 4 votes
    therasse 26 janvier 2014 11:44

    "SALUT LES TERRIENS", hier soir, samedi : Questionnaire "Peut-on rire de tout ?
    "Ardison : -Est-ce que Dieudonné qui se moque de la Shoah ça vous fait rire ?
    Invité : -A partir du moment où ça divise plus que ça rassemble, je ne sais pas si on peut encore appeler ça de l’humour ?"

    Examinons ce critère du rassemblement préférable à la division :
    -Molière en écrivant Don Juan (apologie de l’athéisme), Tartuffe (Condamnation de l’hypocrisie des dévôts), Le Misanthrope (critique par Alceste du défaut d’authenticité de sincérité à la Cour et dans la société du Grand Siècle et décision finale de se retirer de ce monde faux) a divisé le public entre la question du "dire tout ce qu’on pense" ou d’opter pour l’harmonie sociale. 
    -Les critiques radicales du divin Marquis de Sade à propos des moeurs et en particulier de la religion (en la décortiquant et en exposant sa genèse notamment dans sa "Philosophie dans le Boudoir" porta l’estocade à la religion
    -Les Lumières en critiquant noblesse et clergé furent des diviseurs
    -Victor Hugo divisa le public avec la bataille de Hernani, ce qui fut à l’origine du romantisme
    -Les impressionnistes divisèrent les tenants de la nouvelle école (de Barbizon) et les classiques
    -Marx : Sans commentaire
    -Zola (Affaire Dreyfus, regard naturaliste sur sa société) fut l’un des diviseurs à l’origine de la gauche et de la droite politique 
    -Le surréalisme, Céline (surgissement d’une langue nouvelle MAIS antisémitisme qu’il n’a cependant pas inventé ; il subit encore aujourd’hui la division d’alors)
    On pourrait en citer beaucoup d’autres, tels Kafka, Ionesco, Becket, ... 
    CONCLUSION : Tout art est innovant , tout discours innovant choque les conservateurs. C’est vrai depuis la nuit des temps. Hegel et Marx ont montré que le progrès naît de la confrontation des idées chez le premier, des classes sociales chez le second ; et c’est précisément cette confrontation qui génère un progrès. (Exemple : Les Lumières, en divisant en suscité un rassemblement révolutionnaire qui a conduit à long terme à la démocratie).

    Exprimer des opinions, fussent-elles choquantes, dérangeantes, ce n’est que du verbe : interdire le verbe par nature pacifique c’est éviter la violence en la canalisant, en particulier dans le rire (défouloir par excellence) ; l’interdire est par essence générateur de tensions, de colères rentrées, de frustrations. Et ça c’est dangereux.
    Remarquons au passage que dans tous les exemples cités, la qualité des arguments DIVISEURS dans un premier temps ont RASSEMBLE tant de gens autour d’eux qu’ils ont fait mouche : Révolution française, conquête de nombreux avantages sociaux. ... Et le public de Dieudonné, 80% d’opinions favorables, ce n’est pas un rassemblement ça. Bientôt ce sera les autres qui seront censurés ... ça s’appelle la démocratie.



  • 21 votes
    therasse 25 janvier 2014 10:23

    FRANCE : Euthanasie : 92% des citoyens (sondage) favorables (dont 58% de cathos). Pourtant aucune loi n’est votée à ce jour permettant au malade de décider librement. A ce stade, il ne s’agit plus de questionnement au sens de débat d’idées entre conservateurs et "esprits libres", mais de pur "choix" de société entre démocratie et dictature et les "élus" ont choisi.
    Rappelons que, s’agissant de la pénalisation des clients des prostituées, on a choisi la dictature (70% de citoyens favorables à la propstitution) ; idem récemment dans le débat sur la censure des spectacles de Dieudonné (80% contre la censure) ; rappelons également l’état des médias français (de 11ème en matière de liberté de la presse au classement RSF en 2002, la France est passée à la 38ème place. 
    Récemment le débat, au cours de l’émission "Ce Soir ou Jamais" donna la part belle aux juifs présents sur le plateau , qui furent quasiment les seuls à s’exprimer (80% du temps de parole, sans compter les constantes interruptions des prises de parole des "pro-liberté d’expression" ; le même partage inéquitable du temps de parole eu lieu hier soir (25/01) à propos de l’euthanasie en faveur de la position conservatrice. 
    D’un pays des doits de l’homme, de la démocratie, de la liberté d’expression, on est clairement passés à une forme de dictature, un système où ceux qui sont sensés être les REPRESENTANTS des citoyens, leurs mandataires, sont clairement devenus des dictateurs considérant leur élection, non comme un simple mandat, mais comme un chèque en blanc pour 5 ans.
    A propos du 11 septembre, notez que la polémique contreversée partout n’a soulevé aucun questionnement en France. L’information fut totalement orientée, les médias muselés. Lisez à ce propos, notamment, l’article suivant du Parisien :
    http://www.leparisien.fr/faits-divers/le-juge-trevidic-epingle-les-methodes-de-la-dcri-dans-l-affaire-dasquie-20-01-2014-3512565.php
    EXTRAIT : "Proche du monde du renseignement, particulièrement intéressé par les ramifications financières de la nébuleuse Al Qaida, Guillaume Dasquié avait publié dans « le Monde », le 17 avril 2007, un article choc. Intitulé « 11 septembre 2001, les Français en savaient long », étayé par des documents classifiés émanant de la Direction générale de la surveillance extérieure (DGSE) -dont il fournit des facs-similés-, son papier affirme notamment que, plusieurs mois avant l’attentat du World Trade Center, les services de renseignement français avaient parfaitement identifié la menace et les projets terroristes d’Oussama Ben Laden."
    Rappelons que la DST avait alors mis le journaliste en garde à vue afin de le "travailler au corps", de l’intimider afin de connaître sa source au coeur des services secret. Le fait qu’il fut molesté (au moins psychiquement, sous forme de menaces évoquées en long et en large ensuite à la télé, chez Paul Amar), et sommé de donner le nom de la source, de la fuite, en dit long. 



  • 36 votes
    therasse 22 janvier 2014 11:18

    Qu’on n’appelle plus jamais la France "Le pays des droits de l’homme". C’est bel et bien devenu une dictature. L’appréciation des choix de vie (prostitution), la liberté d’expression, donc l’appréciation des limites du politiquement correct, appartient à une poignée de mandataires aux dépens des dizaines de millions de mandants dont ils tiennent leur pouvoir. 70% des français étaient contre la loi pénalisant le client, une poignée d’élites élues a bafoué le mandat que cette majorité de citoyens leur avaient conféré. Idem pour la censure de Dieudonné : 78% étaient contre la censure : un juif et un juif apparenté bien placés ont censuré. Et aujourd’hui, la liberté d’expression continue de s’effilocher avec cette mesure scélérate qui consisterait à censurer Twitter.

    Valls parle de Twitter : "grâce à la concertation conduite avec cet opérateur, des engagements de sa part ont pu être obtenus, concernant la suppression des contenus illicites. Twitter a mis en place des techniques permettant de restreindre l’affichage de contenus prohibés dans les seuls pays où ils sont illicites - je pense aux contenus xénophobes et discriminatoires, illicites en France, mais pas aux Etats-Unis."
    "Twitter s’engage à procéder au gel des données d’enquête sur simple courriel, sans aviser les utilisateurs si les enquêteurs demandent expressément à ce que ces mesures restent confidentielles" 
    Valls a précisé que la police française allait pouvoir obtenir ces données personnelles très facilement , "sur simple réquisition, pour les affaires (...) d’une particulière gravité, qualifiées de "serious crime" (en anglais dans le discours). Il a également annoncé que Twitter acceptait d’exercer directement une forme de censure partielle : "le déréférencement des hashtags à succès, mais illicites, quand ils apparaissent dans les "Tendances" de sa page d’accueil - l’objectif étant de "limiter leur résonance (...) De telles mesures ont déjà été prises à la demande des autorités ou d’associations françaises telles que SOS Homophobie."
    Enfin, Manuel Valls a fait savoir que le "formulaire de signalement public" , permettant à n’importe qui de dénoncer un contenu considéré comme indésirable, serait rendu plus facile d’accès.
    Vive Twitter et vive la France !



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    therasse 21 janvier 2014 16:53

    Fin de l’histoire : Laurent Louis devrait être interné ; voilà comment se règle une affaire d’état en Belgique : 



  • 2 votes
    therasse 20 janvier 2014 13:24

    http://www.franceculture.fr/emission-du-grain-a-moudre-que-penser-du-debat-autour-du-cas-dieudonne-2014-01-13

    J’ai posté cette émission de France Culture, car les toutes premières minutes de celle-ci, la présentation de la problématique à laquelle on (la censure éventuelle) se trouve(rait) confrontés pose la question essentielle à mon sens. soyez attentifs : il y est question de liberté d’expression, de la censure éventuellement nécessaire et de "défense de valeurs communes". Si la liberté d’expression semble aux yeux de chacun un droit fondamental consubstantiel de la démocratie, la censure ne paraît pas s’imposer de prime abord s’agissant d’idées, de points de vue, tout au moins à mon sens. Mais ce qui me choque le plus c’est la notion de "valeurs communes". En effet, je ne vois pas ce qui les justifie et interdise formellement qu’on puisse débattre de tout, à l’exception de la promotion de comportements interdits formellement par la loi pénale (meurtre, vol, crimes sexuels, ...). Débattre de tout, selon moi, n’implique pas qu’on devienne intolérant, que ce soit à l’égard d’une religion, d’une communauté ou de quoi que ce soit de "sensible" : je dirai même que ce sont précisément les débats qui seront susceptibles de désamorcer la violence au contraire d’interdits qui ajouteront de la tension, de la violence à ce qui était déjà là sous jacent.
    Chacun d’entre nous s’est déjà trouvé dans des situations où il fut contraint de se taire alors même qu’il lui semblait détenir LA vérité sur un sujet, il a alors ressenti dans son for intérieur les effets du tabou : extrême tension, frustration et s’il reprend le débat ensuite, bravant les contraintes, il haussera considérablement le ton, symptôme évident d’une violence qui ne demande qu’à sortir. S’ensuivra, en cas de nouvelle tentative de ses contradicteurs de le réduire au silence, une rage contenue ou non et dans les cas les plus aigüs, une violence physique. Bref, ces expériences individuelles que nous avons tous connues un jour ou l’autre, nous apportèrent alors la preuve évidente, que la libre parole était le moindre mal. Et ce qui est vrai à l’échelon individuel l’est évidemment au plan sociétal, ainsi que dans le cas qui nous occupe la censure d’un individu ressenti comme un porte-parole.
    Se pose dès lors la question de ces "sacro-saintes valeurs communes", quelles sont-elles ? Ne pas tuer, attenter à l’intégrité physique, voler, violer ? Là dessus chacun sera d’accord. Les atteintes à l’intégrité morale, Ok, c’est dans la loi ; mais je serais déjà beaucoup plus nuancé, voire réticent, car ici on n’est plus que dans le domaine de l’insulte, l’injure ou la diffamation. Et au delà de la loi, sur un plan hiérarchiquement supérieur, ne perdons pas de vue que la liberté d’expression reste garantie par d’autres textes nationaux voire internationaux. 
    En tous cas, il y aura débat quant aux frontières de l’interdit et afin de trancher ce débat, il conviendra de déterminer des critères, eux-mêmes déterminants des limites qu’il serait souhaitable de ne pas outrepasser. Au niveau du verbe, il n’y a pas de dommages matériels apparents immédiats, si ce n’est par ricochets ; évidemment une violence peut survenir ayant à son origine des expressions verbales si quelqu’un parmi les contradicteurs "passe à l’acte". Mais dans ce cas, n’est-il pas excessif de décréter que ce seraient les paroles qui constitueraient la cause de la violence et que le violent serait d’emblée dédouané des coups portés car n’agissant qu’en réponse à des insultes préalables ? Quant à la diffamation, rappelons que, s’il convient d’établir leur preuve, il existe des actions en dédommagement en droit civil ; rappelons enfin que nul ne peut se rendre justice sans médiation d’une autorité judiciaire.
    Ne serait-il pas urgent de rappeler que ce qui est interdit au premier chef, c’est la perte de contrôle, le passage à l’acte ? Que la liberté d’expression est inhérente aux droits de l’homme ? ... et que les "pseudo-valeurs communes" ne deviennent, toujours provisoirement car toujours en évolution, valeurs communes qu’à l’issue de débats citoyens pacifiques, rationnels ... ou en lisant des livres, en allant au cinéma, en regardant la télévision ou en se rendant au spectacle. Et c’est là qu’on en revient à la problématique Dieudonné. 
    Ici, la valeur commune, c’est la question juive ou de l’interdit de l’antisémitisme.
    Si l’antisémitisme, c’est la haine du voisin exclusivement parce qu’il est juif ; dans ce cas, le motif de la haine étant l’appartenance à une lignée juive, on est dans le racisme pur et dur. A-t’on le droit de condamner moralement ? Sans aucun doute. A-t’on le droit d’interdire de ne pas aimer quelqu’un ? Evidemment non. D’exprimer sa détestation en raison de son origine ? Il s’agit de ce que j’appellerais des généralisations abusives, des fautes intellectuelles, il conviendrait de le marteler abondamment dans les médias. Quant à la légitimité d’une interdiction, je dirais non. A-t’on le droit d’estimer qu’il y a concentration anormale de juifs à la tête d’un parti ou d’un état ? Est-ce une suspicion illégitime ? A-t’on le droit de le remarquer, de l’exprimer si tel est effectivement le cas, si un quelconque népotisme communautaire semble apparent ? Evidemment, car comment dans le cas contraire pourrait-on asseoir ses choix électoraux ? Il y a un conflit en Palestine qui dure et persistera probablement encore longtemps. La sensibilité d’un futur gouvernement, sa sympathie affichée, à l’endroit de l’un des deux camps ne seraient-t’elles pas de nature à modifier le choix d’un électeur s’il apprenait qu’un éligible auquel il avait songé est juif ? ou musulman ? Il serait naïf de prétendre le contraire. A-t’on le droit de s’offusquer qu’un présumé violeur, juif, soit défendu par une montée massive au créneau, sur les plateaux de télévision, de l’ensemble des juifs parisiens, qui lui apportent leur caution morale ("On le connaît ! Ce n’est pas vrai ! Il n’est pas comme ça !"). C’est l’intelligence de tous ceux qui n’appartiennent pas à la communauté juive qu’on insulte ainsi en prétendant qu’un sexagénaire est capable de séduire une "soubrette" et de passer à l’acte en douze minutes en imbibant le tapis de son sperme. 
    A-t’on le droit de s’étonner que dès l’accession au pouvoir de Sarko, la France fut dotée d’un grand patron juif de la police (Alain Bauer), d’un patron de la DCRI juif (Squarcini), d’un ministre des affaires étrangères juif (Kouchner), que parmi les intimes du président on retrouvait Karoutchi, les époux Balkany, Jean-François Copé, patron de l’UMP et qui le resta aux forceps au dernier scrutin (tous juifs). L’arbre généalogique, récemment disparu de Wikipedia, de Nathalie Kosciusko Moriset, candidate à la mairie de Paris, descendante hypothétique de Lucrèce Borgia, comporte des Abraham, Salomon, Samuel. Comment ne pas supposer une anti-sélection quelque part, car retrouver autant de juifs à la tête des instances de l’état défie les lois statistiques (600.000 juifs en France sur 66 millions d’âmes, cad moins de 1%, ce qui donne à penser qu’il serait plus normal de ne retrouver qu’un juif, voire deux parmi tous ceux que je viens de citer.
    Est-il permis de s’interroger par écrit, ... ou sur une scène de théâtre de cette hyper-représentativité des juifs aux hautes fonctions ? Est-on autorisé à procéder à la même analyse au sein des maisons de presse, des médias audio-visuels sans outrepasser la norme, sans violer le sentiment politiquement correct imposé ? Mais suis-je bête, vous m’aviez déjà répondu à toutes ces questions ... en interdisant Dieudonné bien sûr.




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    therasse 19 janvier 2014 15:17

    600.000 personnes ont le pouvoir en France. 1%, un petit pour cent de la population. Et on prétend que ce pays est une démocratie !!!!!



  • 2 votes
    therasse 19 janvier 2014 14:55

    La nouvelle stratégie anti-Dieudo : organiser des troubles à l’ordre public en espérant que le pouvoir les imputent à Dieudonné. 



  • 3 votes
    therasse 19 janvier 2014 14:47

    Tout ça c’est une victoire évidente du lobby juif. Il y a beaucoup trop de juifs aux différents pouvoirs en France. Une démonstration parmi beaucoup d’autres des raisons qu’il y a à s’inquiéter.

    Pour parler liberté d’expression ou même antisémitisme, il est inadmissible qu’on fasse appel à autant de juifs et aussi peu à des invités non impliqués directement ; il eut été élégant d’ajouter au pane un défenseur, représentant de l’humoriste. Voilà où était la faute de Taddéï. Mais cette faute là je ne crois pas que l’establishment, la nomenclatura lui en ait fait le reproche. 


  • 26 votes
    therasse 14 janvier 2014 11:17

    La France est devenue une dictature ; et devinez qui sont les dictateurs ? Ceux qu’on ne peut (n’a jamais pu) critiquer, évidemment.



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    therasse 12 janvier 2014 12:56

    Voici un blog où Bricmont s’exprime par écrit ; ça lui évite de se faire couper la parole, comme ce fut encore le cas ce dimanche midi à la RTBF :



  • 3 votes
    therasse 12 janvier 2014 12:23

    Créer une situation qui permettra à terme d’évoluer progressivement vers de moins en moins de démocratie. C’est fort probable.

    D’autant qu’on ne voit pas d’issue à la crise, bien au contraire.



  • 40 votes
    therasse 12 janvier 2014 10:47

    Je suis Belge ; mais rassurez-vous, Français, je n’ai pas l’intention de faire interdire par votre Conseil d’Etat les innombrables blagues belges qui vous font rigoler. De toutes manières, ce serait peine perdue : pour cela il faudrait en France que le Ministre de l’Intérieur ait épousé une Belge ou le soit lui-même, et que par ailleurs il dispose d’un Belge, sous la main, au Conseil d’Etat. 
    Par ailleurs, en Belgique, on tient beaucoup à notre liberté d’expression ; peu importent les vannes en tous genres, ce qui compte, pour nous, c’est qu’en cas de vrai problèmes on puisse réagir, s’exprimer. Récemment, chez nous un député a dénoncé, à tort ou à raison, ce que nous pourrions considérer comme des tombereaux d’immondices impliquant des hommes politiques, si les faits étaient avérés. 
    Il s’est exprimé une demi-heure durant au Parlement.
    La France se pose souvent en donneuse de leçons, elle rappelle ses Lumières à tout qui veut l’entendre.
    Ces trois derniers jours, ces Lumières se sont éteintes.



  • 12 votes
    therasse 11 janvier 2014 12:12

    Le parti socialiste s’est déshonoré en se rendant complice du lobby juif en sacrifiant sa liberté d’expression au passage (c’est le genre d’expression que j’évitais d’utiliser avant cette affaire, mais là , depuis quelques jours, je n’ai plus aucune retenue ; mille excuses aux juifs lambda qui n’y peuvent rien). Quelle différence y aura-t’il bientôt entre un Valls et un Poutine, entre un Hollande et un Sarkozy, si on le laisse faire ? Obtenir l’interdiction d’un spectacle soupçonné d’antisémitisme grâce à la complicité d’un Conseiller d’Etat juif, Bernard Stirn arrière petit-fils de Dreyfus ! Mais où va-t’on ? Sachant que Valls a épousé en première noce une juive que donc ses enfants sont juifs, on peut donc considérer qu’il est "apparenté". Bref un juif et un apparenté ont à eux deux interdit un spectacle comique pour cause de dérision à l’endroit d’un événement historique qui eut lieu il y a plus de 70 ans. Un peu comme si on interdisait la messe dominicale en raison de l’Inquisition ! 

    Bricmont pose merveilleusement bien la question de la liberté d’expression. C’est d’une telle limpidité que je ne vois rien à ajouter.
    Tout ça se passe avec la bénédiction de Hollande et son bras droit.
    J’ai toujours voté à gauche mais ça c’est du passé. A l’avenir, si un politicien socialiste fait en Belgique (je vote en Belgique) le dixième de ce qui vient de se passer en France, je ne voterai plus, bien que le vote soit obligatoire, pour le reste de mon existence, car je ne m’imagine pas voter à droite.


  • 16 votes
    therasse 11 janvier 2014 11:05

    Critique du système, démonstration de ce dont certains sont capables quand on les critique (Valls), critique de toutes les religions, talent, voilà pourquoi je prends position pour Dieudonné. Et par dessus tout la défense des libertés donc la liberté d’expression car si on commence à l’amputer, pourquoi ne pas aller plus loin et CENSURER TOUS CEUX QUI DERANGENT. Hier au débat de Taddeï, 6 juifs parmi les invités, et deux non juifs (goys), étaient invités. Et, comme on pouvait s’y attendre, la "juifosphère" "monopolisa le ballon, ne laissant que la portion congrue à la représentante de la ligue des droits de l’homme (en soi ce fut la démonstration de ce que les juifs s’assoient sur les droits de l’homme, et à Jean Bricmont, physicien (qui eut toutes les difficultés du monde à ’imposer une parole éclairée et objective, car en tant que Belge il n’était pas tenu à la notion française, étriquée, du politiquement correct. Evidemment les reproches faits à Dieudonné portent sur des paroles antisémites. Mais putain de merde, les problèmes de liberté d’expression ne concernent pas que les juifs. On aurait pu équilibrer le panel d’intervenants. Personne ne représentait Dieudonné. On fait donc un procès public, comme chez les peuples primitifs, sans que le principal intéressé soit représenté (lui ou un avocat, par ex). La France est bien devenue une dictature. Jusqu’à ces derniers jours, je n’avais pas d’avis tranché quant aux responsabilités de ce qui se passe en Palestine. Je n’en ai toujours pas. Par contre, si je n’ai jamais été antisémite, à la lumière de ce qui se passe aujourd’hui autour de ce spectacle interdit, de cette parole étouffée, de ces juifs (moins d’1 million d’habitants en France) qui veulent imposer leur discours, leur pouvoir (oui, j’ose le dire) à 65 millions d’hexagonaux, je suis en train de le devenir. Et je suis convaincu qu’avec moi, la sensibilité de nombre de Français, mais aussi des pays voisins qui assistent à ce spectacle désolant, est en train d’évoluer. Et ça ne fait assurément pas de bien pour la question juive. Qu’un ministre qui a épousé une juive (1ère épouse) et qui a donc eu avec elle des enfants juifs, règle la question du premier zénith avec la complicité de Bernard Stirn, unique magistrat décisionnaire, conseiller d’état, mais également arrière petit fils de Dreyfus, donc juif et qu’en France, les journalistes ne cessent de proclamer que c’est "le Conseil d’Etat" tout entier qui a pris cette décision, ça pose la question de l’objectivité de la classe médiatique quasi-tout entière. Pour qui roule-t’elle donc dans cette affaire ? Bref deux juifs ont décidé seuls d’interdire. Ensuite, le Conseil d’Etat ne pouvant se déjuger, a confirmé l’interdiction pour le spectacle du lendemain. A tous ceux qui s’imaginent que les censeurs s’arrêteront là, je dirai : "Si vous croyez celle-là, on ne cessera de vous en raconter encore et encore."



  • 1 vote
    therasse 10 janvier 2014 21:02

    Les cathos sont responsables des croisades, des guerres de religion, de l’inquisition, des pogroms. Pourtant on laisse les curés donner leur spectacle et le pape son super-spectacle à chaque fête religieuse. 

    On me dira que tout ça c’est loin. Mais la shoah c’est loin également. 
    Par contre, ça c’est il y a peu :
    Et c’est lui qui attaque Dieudonné pour racisme. Peut-être que pour ce gars-là, le racisme c’est uniquement quand on s’en prend aux juifs.



  • 1 vote
    therasse 10 janvier 2014 13:15

    En France : distribution gratuite de muselières. Port imposé au risque de poursuites judiciaires. Autorisation exceptionnelle de la retirer mais uniquement pour critiquer "L’AUTRE". Qui c’est l’autre ? Ceux qui ne sont pas sous contrat pour cinq ans, évidemment. Distribution également gratuite de catéchismes pour journalistes : Article unique : respecter le politiquement correct. Qu’est ce que le politiquement correct ? Ce que l’exécutif ne jugera pas incorrect ; à vos risques et péril. Ah un mot encore : je confirme à la bonne attention de tous les connards qui n’en étaient pas convaincus : VOLTAIRE EST BIEN MORT.

    Je me suis trouvé un jour en panne de voiture (batterie) dans un quartier musulman (disons plutôt cosmopolite). Un musulman maghrébin m’a très vite proposé son aide et a fait le tour du quartier avec moi afin de trouver les câbles susceptibles de faire redémarrer mon véhicule. Je sais que nombre de musulmans auraient fait pareil à l’instar d’ailleurs de beaucoup de noirs, juifs ou asiatiques. Mais au nom du racisme, de l’antisémitisme ou d’une quelconque xénophobie, on ne m’empêchera jamais de dire ce que je pense d’une situation, d’une arnaque ou d’une barbarie impliquant des arabes, des juifs, des noirs, des jaunes, ou des politicards opportunistes ou magouilleurs. La couleur de peau n’est pas une tare mais n’est pas non plus une protection, permis de faire et de dire tout et n’importe quoi. Je me revendiquerai toujours le droit de dire ce que je pense de quiconque. Le fait que des ancêtres ont subi la shoah, l’esclavage, le régime soviétique, celui de Mao, ou de Pinochet ne doivent pas permettre de jouïr d’un statut particulier. Et quand on critique Patrick Cohen, par exemple, l’allusion aux camps est déplacée, j’en conviens. Mais je condamne son opportunisme et son attitude face à Taddeï lorsqu’il reprocha à ce dernier d’avoir invité des anti-vo, s’agissant du 11 septembre ainsi que d’autres, tels Soral ou Dieudonné. Chaque télespectateur a le droit d’entendre TOUS les sons de cloche et de se forger une OPINION A POSTERIORI. C’est ça une opinion : entendre tous les points de vue et choisir ensuite. Ce que Cohen voulait imposer à Taddeï c’est une vision de la profession de journaliste qui n’est plus de l’info mais du bourrage de mou, des oeillères orientées dans le sens que lui le Cohennissime avait décrété comme étant son politiquement correct. D’aucuns voudraient, à l’instar de Cohen, revenir à un Ministère de l’Information qui déciderait du contenu autorisé ou non des JT, médias écrits, spectacles, livres, oeuvres artistiques. CES IDEES NE PASSERONT PAS, CAR C’EST CA LE FASCISME. LE FASCISME, CE N’EST PAS L’OUVRIR FUT-CE EN DEPLAISANT A CERTAINS, C’EST MUSELER QUICONQUE TIENT UN DISCOURS DERANGEANT. LE FASCISME, C’EST MUSELER !



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    therasse 2 décembre 2013 13:43

    Ceux qui sont montés en première ligne dans cette affaire paieront aussi .... en 2017. Dorénavant les électeurs, soucieux de défendre les libertés, éviteront de voter pour des puritains. Ils ont compris. 

    Chacun savait que Hollande et Ségo étaient des bigots, on le savait.
    Il fallait prendre des mesures contre les mafias et les vrais macs. Et foutre la paix à la liberté sexuelle, fût-elle rémunérée. Faire l’amour avec qui on veut ne peut en aucun cas constituer un délit ! Offrir un cadeau non plus.
    La plupart des dictatures sur le globe sont des dictatures religieuses, chrétiennes ou islamistes.


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    therasse 5 novembre 2013 16:11

    @Machiavel 1983 : Si elle ne disait vrai, quel pourrait être l’intérêt de cette dame à balancer ces infos. Le risque pour sa vie était grand. Quel intérêt pour les Etats-Unis de faire en sorte que la vérité se fasse jour ?

    Il n’y a donc qu’une conclusion évidente et qui s’ajoute aux nombreux indices concordants déjà évoqués sur Agoravox. Ils savaient et ont volontairement laissé faire. C’était partiellement un inside job (Nannothermite).