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Les commentaires de herve_hum



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    herve_hum 19 juillet 2023 09:52

    @charclot

    Selon la logique causale suivie par moi, l’outil est le moyen pour l’être d’atteindre le but, la finalité. Dans la réalité, sans outil, il est impossible d’atteindre un but quelconque, mais ce n’est pas la finalité, qui porte toujours sur les êtres (je reste volontairement sur des principes de bases, car au delà, on entre dans la complexité et c’est pas le format d’un commentaire)

    Autrement dit, partant de la réalité, la religion n’est pas l’outil en lui même, mais désigne les caractéristiques particulières de l’outil, car ce dernier est toujours la combinaison de deux éléments intriqués, la prière (quelle que soit la religion) et le respect des commandements de vie définies dans le message (c’est là que se distingues les religions), puisque c’est par le respect des commandements que le croyant affirme sa foi en un Dieu et avec la prière pour lui donner la force, car elle met les actes du croyant en jugement vis à vis du respect ou non des commandements de vie et lui permet de croire entrer dans la grâce de son Dieu. Cela peut paraître compliqué, mais pourtant il n’en est rien.

    Ce qui veut dire effectivement qu’il n’y a pas lieu de vénérer l’outil, que ce soit face à Dieu ou face à son prochain, sauf pour ceux qui veulent manipuler leurs congénères, pour ces derniers, détourner l’esprit vers le fétichisme en usant de la confusion, permet alors toutes les manipulations puisqu’on ne regarde plus le message, mais l’emballage. C’est ce qu’on appelle faire croire que l’habit fait le moine ou plutôt le prélat.

    Bonne journée



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    herve_hum 18 juillet 2023 17:04

    @charclot

    si on s’en tient au sens du mot religion, alors, la religion est la foi en Dieu et de son ou ses commandements. Qui se manifeste le plus dans l’adversité, comme celle de devoir suivre un commandement de pardon, là où son cogito pousse à la vengeance.

    Cela peut être à titre individuel, faire sa propre religion ou via une collectivité déjà pourvu d’une religion.

    Mais cela se concrétise que via des règles à suivre, sans cela, il n’y a pas de religion. Ce peut d’ailleurs avoir comme règle la seule satisfaction de ses propres désirs, dès lors où on considère que c’est là la seule règle divine ou
    commandement à suivre.

    De plus, j’écris "si on peut avoir la foi sans la religion, on ne peut pas croire dans une religion sans avoir la foi en elle. De même que si les religions mettent un lien direct entre le croyant avec son Dieu qui ne nécessite pas de clérical ou religieux, ce dernier ne peut exister sans le croyant, puisque c’est lui qui le fait vivre et prospérer.

    "

    Je ne vois pas où ta réponse invalide ce que j’écris, je constate surtout que tu va prendre des cas particuliers pour contester un cadre général. Toute religion étant le fait des humains, il peut donc potentiellement exister autant de religion que d’humains. Mais encore et toujours, une religion ne peut exister que via des règles de vie avec ou sans culte.

    Pour finir, la perception est une chose qui dépend de l’imaginaire, mais si une loi humaine émane d’un esprit humain, elle se manifeste que si elle prend une consistance physique, sans cela, il n’y a pas de loi qui tienne, que ce soit sur le plan purement physique ou spirituel, peu importe. Ainsi, dans ton exemple, si la 1ère loi est l’amour de son prochain mais qu’elle ne se concrétise pas physiquement, alors, je peux affirmer en parole être plein d’amour, tout en massacrant mon prochain. C’est ce que faisaient très bien et avec zèle les colons européens envers les populations amérindiennes. Ils massacraient avec amour !

    Ou dit autrement, si la loi n’a pas force de contrainte ou/et si la personne n’en fait pas un devoir à suivre qu’elle s’impose à elle même, donc, sans passer par une contrainte extérieure, alors, il n’y a pas de loi qui tienne, cette dernière se modifiant au gré de la seule volonté de tout un chacun.

    Suivre un raisonnement fondé sur la logique causale ne permet pas de suivre son imaginaire, car dans ce dernier, chacun fait ce qu’il veut de la logique causale, la respecte ou non selon son seul arbitre. Dans l’imaginaire, il n’y a pas de loi qui tienne... En dehors de la foi !



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    herve_hum 18 juillet 2023 13:20

    @charclot

    Je ne confond pas foi religion et religieux puisque qu’il n’y a pas de religieux sans religion et inversement

    Comme je l’écris, le religieux est pour ma part compris comme celui qui fait de la religion sa profession et moyen de vivre, à ne pas confondre avec le croyant qui n’en fait pas profession, sinon celle de la foi, mais pas pour se nourrir la panse.

    Bref, le religieux est un clérical qui en tant que tel a besoin de la religion, mais par contre, il peut y avoir la religion sans religieux ou clérical. La religion étant définie comme le fait de croire en un Dieu avec des commandements de vie appelé morale.

    Aussi, oubli le terme de religieux, c’est une faute de ma part et ne retiens que le mot clérical , car c’est d’eux seul dont je parle dans mes commentaires.

    Ceci dit, la foi en Dieu sans religion, donc, sans code moral est équivalente à l’absence de foi et donc ne permet pas de la différencier avec l’athée, car cela aboutit à laisser chacun définir son propre code moral ou pour l’athée on parle plutôt d’éthique. Ce qui fait donc la religion, c’est son code moral défini par la révélation supposée à un prophète, là où l’absence de religion implique l’absence de code moral défini auquel on se soumet volontairement par foi, mais à définir par chacun. Et lorsque l’humain sans la religion définit un code moral commun, qui est alors renommé éthique sociale, cela s’apparente à une forme de religion, avec les mêmes biais.

    Ce qui est certains, c’est que toute vie en société exige un code éthique ou moral qui servira de base aux lois de la communauté et sans lesquelles aucune société n peut se développer, grandir et prospérer.

    bon après midi



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    herve_hum 18 juillet 2023 10:04

    @fake new gauchiste

    tu ne lis des autres que ce que tu veux y lire, car sinon tu ne me ferai pas une telle réponse aussi stupide.

    En effet, j’écris que cette expérience est absurde car consistant à prouver que le fil à couper le beurre, coupe effectivement très bien le beurre. Car la soumission à l’autorité est une expérience qui se répète au quotidien depuis quelques millénaires au moins, donc, cette expérience n’a d’intérêt que pour les idiots.

    Le "biais de supposition", consisterait donc à nier le fait de la soumission à l’autorité, alors que c’est observable empiriquement partout, à tout instant et à toute époque.

    Bref, pourquoi refaire ce qui se pratique en permanence ? C’est totalement stupide.

    L’humain est tout autant prédateur qu’herbivore ou charognard, mais à peu près dans les même proportions que dans la nature. Bref, la majorité des humains, au moins 80%, sont des herbivores ne voulant que vivre en paix relative avec leur voisin et où le prédateur humain a très bien compris qu’il avait infiniment plus d’intérêt à exploiter sa proie en la faisant travailler à son profit et bien être, plutôt que de la dévorer ou de la tuer pour occuper sa place et devoir lui même travailler. Mais dans les deux cas il s’agit toujours de "manger" le temps de vie de sa proie, soit d’un coup, soit sur le long terme.

    Maintenant, libre à toi de ne voir que les prédateurs et d’ignorer les autres, sauf que même dans la nature, le prédateur se doit d’isoler sa proie du troupeau lorsqu’il s’attaque à des proies pouvant se défendre, sans cela, il peut bien se retrouver lui même la proie.

    Bref, face à un troupeau de buffle ou de gnou bien groupé et s’ils n’arrivent pas à diviser le groupe, ben, les lions eux mêmes n’ont d’autre choix que d’aller voir ailleurs. Sachant qu’il n’existe pas de prédation entre animaux d’un même groupe d’herbivore. Ils peuvent s’entretuer dans certains cas précis, mais pas se bouffer.



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    herve_hum 18 juillet 2023 09:40

    @charclot

    En l’état actuel de la connaissance scientifique, un croyant peut dire qu’il s’agit d’un miracle. Tu peux parler d’auto hypnose, c’est possible, mais tu ne peux pas plus le prouver. La seule chose de parfaitement établie, est qu’il y a eut guérison spontanée non expliqué par la science.

    Sinon, tu confond religion, religieux et foi. Car si on peut avoir la foi sans la religion, on ne peut pas croire dans une religion sans avoir la foi en elle. De même que si les religions mettent un lien direct entre le croyant avec son Dieu qui ne nécessite pas de clérical ou religieux, ce dernier ne peut exister sans le croyant, puisque c’est lui qui le fait vivre et prospérer.

    Autrement dit, la religion est utilisé par le religieux pour manipuler et vivre sur le dos du croyant. De la même manière que la noblesse utilisait le religieux pour contrôler le croyant sur le plan moral, tandis qu’il utilise la culture communautaire, (dans laquelle s’inscrivait la religion) pour obtenir la soumission volontaire sur le plan matériel. La bourgeoisie ayant d’abord combattu les cléricaux car royalistes, avant de s’apercevoir que, face au communisme et anarchisme nouveau, il leur fallait s’associer pour conserver leur position dominante et d’exploitation du prolétariat.

    Autrement dit, jusqu’à la fin du XIXème siècle il n’y avait pas plus anti clérical qu’un bourgeois et anti bourgeois qu’un clérical, mais depuis la fin et début du XXème siècle, il n’y a pas plus clérical qu’un bourgeois et bourgeois qu’un clérical. Bref, c’est ce qu’on appelle un intérêt bien compris !

    Sinon, la grande majorité des humains sont infiniment plus disposés à sacrifier leur vie pour défendre les frontières de leur pays que celle de leur religion. Historiquement, la quasi totalité des guerres se font au nom de sa patrie et rarement au nom de sa religion. Cette dernière servant de booster, mais pas de moteur.



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    herve_hum 17 juillet 2023 16:44

    @wendigo

    La compréhension est réciproque !

    est ce que je fais une trop grande généralité ? Disons que c’est dû à la définition que je donne de la connerie par rapport à la votre.

    Une personne qui ne pense pas par elle même ne se remet elle jamais en question ? Si on s’en tient à la règle, on peut l’affirmer, mais il y a toujours des exceptions.

    Toutefois, je considère que la connerie ne doit pas être confondue avec la naîveté ou la faiblesse d’esprit, dès lors où la personne en as conscience et fait preuve d’humilité, celle de savoir ne pas être capable d’avoir une opinion réfléchie et devoir s’en remettre à autrui.

    Le con, conscient ou pas de se faire manipuler, il continuera à fanfaronner coûte que coûte.



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    herve_hum 17 juillet 2023 15:49

    @fake new gauchiste

    Là encore, l’expérience de Milgram est fondamentalement une absurdité consistant à prouver que le fil à couper le beurre, ben, ça coupe bien le beurre. Ceci, parce que cette expérience est sans cesse répété au quotidien partout dans le monde et depuis le néolithique.

    En effet, le principe d’obéissance à l’autorité est établie depuis l’avènement de la division du travail, c’est à dire, que la conscience de ses actes peut être mise en silence dès lors où elle laisse place à une autre conscience dont on considère qu’elle assume alors les conséquences des actes ordonnés. C’est le cas dans l’expérience, le sujet demande confirmation et attend donc que l’animateur insiste suffisamment pour pouvoir affirmer ensuite que c’est lui qui porte la responsabilité finale de l’acte. Car le sujet n’est pas l’autorité, mais celui qui doit obéir.

    Dans le cas de Milgram, on aurait pu penser qu’il y aurait une plus forte résistance en raison du fait qu’il s’agit d’une expérience et non d’un situation réelle, mais en réalité, les sujets de l’expérience ont été pris dans une forme d’injonction contradictoire, c’est à dire, entre la réalité d’une action et son impossibilité sociale, c’est à dire, risquer d’exécuter une personne dans une expérience médicale, hors condamnation à mort suite à un verdict d’un tribunal reconnu par la société. Autrement dit, certains ont forcément douté de la réalité du choc électrique aux voltages affichées et ont poursuivie l’expérience parce que c’était dans le contrat. C’est ce que doutait Milgram lui même.

    Mais dans une situation réelle, le % de désobéissance ne saurait être supérieur à 1/1000, sans cela, la 1ere guerre mondiale aurait été stoppée au bout d’un an (voir n’aurait pas eut lieu) et ce, de part et d’autres de la frontière. Car s’il y a eut refus d’aller se faire tuer sur le champ de bataille (car il faut sans doute plus de soumission pour aller se faire tuer que pour exécuter un autre), la conséquence a été le peloton d’exécution et où les bourreaux, eux même soldats, fusillaient leur compagnons d’infortune, mais commençaient eux même à résister et menaçaient de désobéir. En vérité, le but de la 1ère et 2ème guerre mondiale a été d’éliminer le plus de citoyens prolétaires qui menaçaient le système bourgeois en leur présentant un ennemi qui la veille encore était leur amis et alliés pour les revendications sociales. En ce sens, la guerre est l’antre de la soumission volontaire totale et le nationalisme le mot magique pour obtenir la soumission quasi absolue et de mettre au placard sa propre conscience (laquelle n’est ni bonne, ni mauvaise en soi).

    En réalité et vérité, la condition de la soumission volontaire repose sur deux fondements qui peuvent êtres convergents ou divergents, c’est à dire, la non responsabilité de l’acte car obéissant à l’ordre de celui qui prend la responsabilité et/ou, d’une menace extérieure nécessitant un chef auquel il faut se soumettre volontairement et dont ce dernier affirmera qu’il est là pour assurer la survie de la communauté et non de l’exploiter à son profit.



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    herve_hum 17 juillet 2023 14:01

    @charclot

    je ne suis pas ton ennemis et si tu es honnête, tu devra admettre que je n’affirme rien qui ne soit pas argumenté. Bref, ne commence pas à faire du sophisme pour ne pas devoir répondre, car pour l’instant, tes longs commentaires ne répondent pas aux miens, ils éludent !

    Un miracle est un évènement dont la science actuelle ne peut pas donner d’explication rationnelle selon son mode de pensé utilisé. Or, c’est le cas pour les quelques 70 guérisons non expliquées de Lourdes et pour le phénomène solaire et météorologique survenue au moment de l’apparition de la supposée vierge à Fatima. Ce sont des faits avérés et les nier ne changera rien, sauf que pour imposer cette négation tu n’as qu’une seule option, la violence. Ce que tu fais malgré tous tes efforts pour la réduire, car parler de "caca" et d’hypocrite me concernant portant sur le sujet en débat en est la preuve. Car comment peux tu expliquer que le délire collectif ait aussi touché pleinement les journalistes communistes ou anarchistes présent sur le lieu et devant reconnaître la même chose que les croyants ? Sont ils eux même "hypocrite" pour avoir rapporté ce qu’ils ont eux même observé ? Et si pour toi ils auraient dû dire le contraire, que vaut alors le principe anarchique de sincérité ?

    Tu fais l’amalgame entre la religion et les cléricaux. La religion est une question de croyance personnelle qui met chaque croyant face à son Dieu, tandis que le clérical se veut l’intermédiaire pour, au passage, prélever l’impôt et manipuler le croyant sincère afin d’assurer l’impôt et si possible de l’augmenter autant que faire se peut. Sachant que partant du singe (dont parle fakenew) jusqu’à l’humain, c’est l’impôt qui est la preuve de tout pouvoir de domination réel, sans celui-ci, il n’y a pas de pouvoir qui tienne !

    Aujourd’hui, l’oligarchie financière et immobilière fait la preuve de son pouvoir de domination par l’impôt qu’elle peut prélever, car tout profit ou dividende ou intérêt financier (même le livret A) est un impôt prélevé sur le travail d’autrui et la preuve de sa domination sur la société dont les politiciens sont devenues de simples commis. Ici, la confusion consistant à faire croire au petit épargnant ou propriétaire de sa résidence qu’il défend les mêmes intérêts que les ultra riches, de telle sorte qu’un fakenw ou autre Le Glaude peut être un petit épargnant et défendre le système qui permet de l’exploiter aussi facilement et tirer sur ceux qui défendent ses intérêts.

    La politique actuelle étant celle du piège à loup, consistant à enduire de sang un couteau bien aiguisé, afin qu’il se coupe la langue et continue de lécher le couteau qui se nourrit de son propre sang. Et cela fonctionne très bien avec les pauvres d’esprits qui dans l’exemple des rats, seraient ceux qui se font exploiter ou laissé pour compte.



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    herve_hum 17 juillet 2023 13:38

    @fake new gauchiste

    que ce soit en prison , dans un accident de bateau echoue sur une ile deserte , ou dans un pensionat pour mome , a chaque fois le meme schemas apparait .

    Non, c’est factuellement faux, c’est la combinaison de deux éléments qui décideront des rapports entre les individus. Les conditions environnementales d’une part et la personnalité des individus en présence. C’est ce que révèle toutes les observations et expériences faites avec les grands singes. La seule constante étant qu’il s’établira toujours l’édification de règles et de là une hiérarchie. Mais que ces règles et hiérarchie se fondent plus ou moins sur une base éthique ou morale dépend des valeurs éthiques et morales ou encore empathique des individus en présence et de leur capacité à les imposer. Autrement dit, si le plus fort a des valeurs éthiques et l’équité comme base, alors, il imposera ce principe, par contre, si ce dernier est un voleur, exploiteur, alors il imposera aussi son mode de prédation envers ses congénères, du moins, tant que les conditions environnementales le lui permette ou que les autres ne s’associent pas pour soit le remettre à une place inférieure, soit pour l’exclure du groupe. Chose qui peut arriver dans l’autre sens, c’est à dire, où des moins forts se coalisent pour imposer leur prédation et renverser le plus fort avec des valeurs d’équités. Mais il est un fait que de manière disons logique, ce soit le ou les plus agressifs qui finissent pas s’imposer et que pour les empêcher d’imposer leur tyrannie, il faut que les autres s’unissent sur une base éthique de réciprocité et d’équité et que cela ne peut fonctionner qu’à l’intérieur du groupe.

    On retrouve donc quasiment toujours un ou des leaders coopérant ou en confrontation face auxquels les autres devront se situer. Et de la qualité de ce leadership dépendra la survie du groupe. Mais la nécessité d’avoir un ou des leaders existe que face à une menace extérieure, voir une menace intérieure dont on prétend la nécessité de l’extérioriser, donc, de la chasser à l’extérieur. Par contre, il est établie que dans une société d’abondance et sans ennemis extérieur déclaré, la nécessité du chef s’étiole et même n’a plus lieu d’exister. Mais elle subsistera toujours de manière relative, c’est à dire, sur la base d’entrainement pour la réalisation d’objectifs non primaires.

    Pour finir, tu fait l’impasse sur un élément fondamental propre à l’humain, le fait qu’il condense en lui même toutes les natures et comportements observables dans le monde animal. Ceci est un fait de ses capacités cognitives supérieures et qui le place à une échelle causale supérieure (ou inférieure selon le point de vue) et le distingue des autres animaux comme le singe.



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    herve_hum 17 juillet 2023 11:48

    @charclot

    Contester les faits parce qu’ils vous dérangent n’a qu’une seule conséquence, ruiner votre discours et donner à penser en votre propre dogmatisme avec toute la violence que cela implique pour l’imposer et réduire au silence tous ceux qui s’y opposent.

    Car les miracles de Lourdes sont des faits, tout comme ce qui est arrivé à Fatima et dont ceux qui étaient venus là pour dénoncer l’escroquerie ont été obligés de reconnaître les faits.

    Par contre, admettre un fait n’implique pas une seule explication, reste sujet à interprétation. Par exemple, je peux très bien affirmer que ce miracle est le fait de Satan pour tromper les humains ou d’extra terrestres utilisant nos propres croyances pour faire passer un message. Toutefois, ce n’est pas ce que je crois en fonction de la logique suivi, mais je vais pas en parler ici.

    Quand vous écrivez "une volonté d’implication populaire et collective pour constituer un socle d’action et de réflexion solide au niveau local et par extension au niveau de l’ensemble de la collectivité.

    ", dites moi concrètement comment vous faites ? Si vous ne le savez pas, alors, cela n’a aucune valeur réelle !
     
    Car le hic, c’est de savoir comment on passe du niveau local au régional et du régional au global. En effet, mettez donc des communautés restreintes (ayant comme but que de subvenir à leurs besoins primaires) les unes face aux autres et je vous garantie que vous aurez beaucoup plus de risque d’obtenir la compétition entre les unes et les autres plutôt que la coopération. En réalité, ce sont les conditions environnementales qui décideront pour savoir qui de l’esprit de compétition ou de coopération s’imposera. Autrement dit, un danger commun impose la coopération, sans cela, la compétition finira par s’imposer, sauf pour les communautés ayant établies entre elles des lois à respecter, donc, coopérant pour faire respecter ces lois et en compétition pour le reste. A ce sujet le meilleur exemple est la constitution iroquoise, si vous ne connaissez pas, une simple recherche sur internet suffit.

    Ce que je peux vous affirmer sur la base de la logique causale, maître de la réalité, c’est que la coopération est toujours une relation d’intériorité, alors que la compétition est toujours une relation d’extériorité. Quelle soit ponctuelle ou non. Autrement dit, pour que la coopération domine au niveau global, il faut déterminer une relation d’intériorité à ce même niveau, donc, l’universalité de la condition humaine, donc, de la citoyenneté, donc, de la mondialisation au dessus de la nation. Fondé sur le principe de stratification, qui veut que la dernière couche s’appuie sur toutes les couches précédentes et non pas les détruises. Principe actif de la nation française par exemple, qui s’appuie sur les cultures régionales et locales et unies via une culture nationale reconnue par les citoyens à toutes les échelles.



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    herve_hum 17 juillet 2023 09:33

    @fake new gauchiste

    Comparaison n’est pas forcément raison.

    L’expérience menées avec les rats reproduite avec des humains ne donnera qu’exceptionnellement le même résultat. Par exemple, il suffit que le plus fort soit épris d’empathie, du sens de la justice ou équité ou l’inverse pour que tout le système change.

    La particularité de l’humain par rapports aux autres animaux, c’est qu’il contient en lui même toutes les natures d’êtres et comportements observables dans le monde animal, alors que les animaux auront un comportement propre à leur espèces.

    Autrement dit, on peut appliquer à l’humain autant l’organisation sociale des fourmis que des rats, des gnous, des rapaces, etc. Mais l’humain peut y ajouter son propre modèle d’organisation et de hiérarchisation en raison de sa nature propre, c’est à dire, avec des notions de valeurs éthiques et morales dont il veut faire la règle, là où elles existent dans le monde animal, mais de manière exceptionnelle. Car on peut noter chez les animaux des comportements qui impliquent de telles valeurs, notamment, de l’empathie.

    Mais il se trouve que toute communauté, animale ou humaine, au delà d’un certain nombre, a besoin d’établir une hiérarchie et des règles internes pour permettre la cohésion sociale. Mais le principe de hiérarchie repose fondamentalement sur la décision de l’action et qui n’implique pas obligatoirement une hiérarchie fondée sur la domination des êtres entre eux, mais sur la priorisation des actions collectives et de leur décision. C’est cette dernière, la prise de décision, qui impose la hiérarchisation et qui, selon le système considéré, se fonde sur le rapport de domination entre les êtres ou le rapport de compétences, qui distingue l’être et la chose. C’est à dire, la conscience et l’intelligence. La compétence étant le fait de l’intelligence, elle même un outil aux mains de l’être de conscience, cette dernière portant sur le sens de l’action et non le moyen d’atteindre le but motivant l’action.

    Tout ce que j’écris ci-dessus peut paraître complexe, pourtant, il s’agit là de bases élémentaires de la logique causale, mais encore trop ignorée dû aux biais de logique actuelle



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    herve_hum 17 juillet 2023 09:02

    @charclot

    Désolé, mais il ne peut exister d’action concerté sans commandement. La nécessité est le premier des commandements, mais lorsqu’il n’y a pas nécessité, il s’agit de volonté individuelles qui se fédèrent entre elles pour des actions concertés et le plus souvent, sous l’initiative d’individus, mais le problème est alors la concurrence entres eux. Mais attention, lorsque la nécessité touche à la survie, alors, ce sont les conditions de survies qui décident du système de commandement. Autrement dit, face à un ennemi extérieur menaçant la communauté, alors, la nécessité est celle de désigner un chef de guerre pour se donner une chance de résister et de vaincre, sans cela, c’est la défaite assuré. Autrement dit, l’état d’urgence face à un ennemi extérieur commande toujours la désignation d’un chef, la paix supprime sa nécessité car il y a le temps du débat qui n’existe pas en temps de guerre. Voilà pourquoi l’état de guerre qui impose un chef et la soumission volontaire des autres, est une nécessité du système capitaliste et qui ne peut donc aller vers la mondialisation sociale avec comme base la coopération ? QUI est un interdite. Ce système ne pouvant aller au delà d’un monde bipolaire en état d’urgence permanent tel que décrit par Orwell et qui se met en place.

    Il y a la réalité qui obéit à ses propres conditions d’existence, c’est à dire, les lois de la causalité et l’imaginaire, qui obéit à la volonté de l’être, donc, où chaque être humain est le maître de la causalité. Mais dans la réalité, c’est la causalité qui commande, car elle est commune à tous et où les imaginaires de chacun doivent s’effacer au profit d’un seul qui pourra être réalisé. Dans votre exemple, cela portera sur le choix de l’emplacement de l’hôpital, de son aspect architectural, qui pourra être le fruit d’un travail collectif, mais qui devra toujours finir par être unique, donc, plaire à certains et déplaire à d’autres.

    Dans la réalité, vous pourrez obtenir l’adhésion d’une majorité plus ou moins grande, mais pas de la totalité et donc, devrez toujours user de coercition face à ceux qui luttent contre. Quand j’écris que nul ne peut exiger plus de droits (monétaire et immobilier) qu’il n’accomplit de devoirs par lui même, cela découle directement du principe éthique d’équité, de recevoir selon son apport à la collectivité et donc, accepté par les individus composant la collectivité et ne pouvant être contesté sur le plan éthique par quiconque.

    Mais ce que vous écrivez n’est pas de l’anarchie au sens propre, mais de la panarchie, qui fait reposer le pouvoir sur tous les individus et non pas une élite dominante.

    En tous les cas, je note que vous ne répondez pas directement à ce que j’écris



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    herve_hum 16 juillet 2023 15:36

    @charclot

    En fait l’anarchie n’est pas l’absence de pouvoir mais l’absence de commandement

    Nouvelle contradiction interne !

    tout pouvoir se manifeste pas une action physique, qui implique une décision d’action, donc, d’un commandement d’action !

    S’il faut vous l’écrire d’une autre manière, sans commandement, pas d’action.

    Bref, peu importe qui donne l’ordre, la forme, il doit y avoir un ordre d’action.

    En réalité, collectivement, nous pouvons nous retrouver sur le principe d’équité, car c’est établir une moyenne fondée sur la somme des individus.

    Exemple pratique, on définit le temps d’heures dédiées humaines pour fabriquer un biens de satisfaction (consommation) et on considère que le gain de productivité consiste à réduire ce temps d’heures nécessaires, mais dont le profit donne lieu à une royalty et est ensuite répartie entre tous les citoyens.

    Ici, la royalty répond au principe du mérite personnel en tant que récompense, mais cela ne donne aucun pouvoir !



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    herve_hum 16 juillet 2023 15:17

    @fake new gauchiste

    Désolé, mais vos commentaires sont trop irrationnels.

    Prenez celui-ci, par définition, les "meilleurs" sont les plus compétents "pour prendre le commandement face à un problème dans leur spécialité", alors que vous affirmez le contraire !

    Par définition, le mérite récompense la compétence et relègue l’incompétence à sa place.



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    herve_hum 16 juillet 2023 13:12

    @charclot

    Le problème du mot "anarchie", c’est qu’il signifie sans pouvoir, or, c’est un état impossible de toute société, car cela signifie le chaos.

    En fait, le sens réel de l’idéologie dite anarchisme, c’est son exact contraire, soit la "panarchie", donc, où le pouvoir est la somme des individus qui composent la société.

    Ici, il faut bien saisir que l’intérêt général n’est quasiment jamais la somme des intérêts particuliers, car ces derniers peuvent êtres certes convergents, mais tout autant divergents ou plus rarement indifférents. De fait, l’intérêt général ne peut être que la somme des utilités particulières à l’accomplissement de la volonté générale.

    La volonté générale étant la somme des besoins particuliers de chacun et de leurs aspirations secondaires, dans la limite des droits/devoirs intergénérationnels et du respect des autres formes de vies.

    Le gros problème de l’idéologie anarchiste, ce sont ses contradictions internes, comment organiser une société avec des millions voir milliards d’individus, sans passer par une structure sans hiérarchisation ?

    Dans une société dont l’économie est basée sur la division du travail, c’est impossible.

    Mais hiérarchisation ne veut pas dire hiérarchie du pouvoir donnée à une élite humaine, seulement la hiérarchisation des besoins et accès aux niveaux secondaires, qui font office de pouvoir de contrainte, puisque c’est la condition pour obtenir satisfaction de ses besoins. Selon le principe du mérite personnel, qui interdit l’exploitation du mérite d’autrui à son profit, seulement le sien en fonction de son utilité particulière. Ici, cela interdit donc la propriété privé et la remplace par la responsabilité individuelle et collective.

    Ici, le principe du mérite personnel repose sur la formule suivante "nul ne peut prétendre à plus de droits (monétaire et immobilier) qu’il n’accomplit de devoirs par lui même et nul ne peut se voir exiger plus de devoirs qu’il ne réclame de droits pour lui même.

    Etc...

    Ps : de mon point de vue, le problème de Kropotkine dans son observation de la nature est qu’il était borgne, tout comme Darwin, mais de l’autre oeil !!!



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    herve_hum 16 juillet 2023 12:36

    @wendigo

    un con est quelqu’un qui ne se fait pas son opinion propre, que celle ci soit vrai ou non, peut importe.


    Le problème de votre définition pour moi, c’est qu’elle est plutôt restrictive, la mienne incluant votre définition mais en y ajoutant ceux qui se font une opinion sur une base biaisée, manipulée et qui donc vont se retrouver à défendre ce qu’ils croient combattre.

    Ne pas se faire son opinion propre fais certes de soi une personne facilement manipulable à priori, mais plus difficilement à postériori d’une prise de position, car il ne faut surtout pas oublier que les gens qui tombent sous le coup de votre définition, vont bel et bien choisir de suivre une opinion et souvent de s’y accrocher comme une moule à son rocher. Mais la même remarque peut être faites avec ceux qui se font leur propre opinion !

    Bref, je préfère ma définition, qui implique qu’il existe une base saine, non biaisée par rapport à laquelle il est possible de déceler toute tentative de manipulation et d’éviter autant que possible de se retrouver à être le con de quelqu’un.



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    herve_hum 15 juillet 2023 12:13

    @wendigo

    le principe de la connerie, c’est la manipulation, c’est à dire la facilité avec laquelle on se laisse manipuler. Cela induit fatalement que polémiquer sur un sujet que l’on ne connais pas et/ou maîtrise pas face à quelqu’un qui le connais et maîtrise bien, vous fait passer pour un con. Mais attention, il y a plusieurs niveaux de lectures et/ou échelles. C’est à dire, que connaître un sujet par copier/collé ne fait pas de vous de quelqu’un de très intelligent (en rapport à la moyenne) et n’est pas une garantie contre la connerie, mais un chemin pour tomber dedans. Parce que si votre connaissance apprise est biaisée, vous ne saurez pas le déceler et donc, c’est vous même qui allez sortir de grosses conneries, mais qui ne seront visible que par quelqu’un dont la connaissance n’est pas biaisée.

    Bref, à ce jeu là on peut facilement être un con qui s’ignore superbement, tout en pensant que c’est l’autre le con et au final, tout le monde peut penser les autres plus cons que lui et réciproquement.

    Et comme il n’y a pas (encore) d’arbitre au sens de quelqu’un qui connaîtrait la réponse véritable ou/et réelle et qui serait reconnu par les débatteurs, tout le monde peut traiter l’autre de con !!!



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    herve_hum 13 juillet 2023 17:03

    @Le Glaude

    Ce que vous rapportez est dans la ligne droit de la politique de protection de l’environnement, de l’écologie et de l’économie des moyens comme la maîtrise des dépenses énergétiques ou de l’eau. Donc, les citoyens de tous les pays sont préparé à l’accepter et c’est très bien !

    Fondamentalement ce n’est pas là le problème, ni de savoir qu’on est contrôlé car tous les régimes politiques, de l’ancien régime monarchique jusqu’aux dictatures modernes, n’ont de cesse de vouloir tout contrôler, seuls les moyens faisaient défaut.

    Mais en réalité, ce qui compte n’est pas de savoir qu’on est sous contrôle, c’est déjà le cas, mais de savoir qui contrôle et dans quel but.

    Bref, je soutiens la même chose, mais dans un système où il n’y a pas de dirigeants politique ou économique, seulement des chargés de mission, donc, uniquement pour un mandat impératif et où la transparence de tous les secteurs d’activités et de décision politique est totale, sans aucun secret de quielque nature que ce soit. Toute secret ou opacité étant considéré comme une conspiration, complot fomenté contre le ou les peuples.

    Bref, tout l’inverse de ce que prévoient les concepteurs du great reset, qui veulent imposer la transparence totale des citoyens et assurer l’opacité totale des détenteurs du pouvoir économique, notamment le fameux "secret des affaires",

    Autrement dit, les citoyens ont là une occasion de prendre le great reset à leur compte et de prendre les Klauss machin à leur propre jeu, donc, de retourner le piège contre eux et permettre l’avènement de la démocratie.

    Mais voilà, grace à des gens comme vous, ils ont un boulevard devant eux, car vous vous chargez vous même de jouer les chiens de gardes "’à l’insu de votre plein gré"



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    herve_hum 13 juillet 2023 16:50

    @Boris

    De plus je pense pas que les riches (plus de 56 millions de personnes dans le monde) et surtout les ultra riches se laissent dépouiller ou empêcher de faire fructifier leurs patrimoines.

    évidemment, vu que le great reset est pensé pour eux !

    Car qui peut croire que Biden et cie sont des communistes dans l’âme.

    On dit que les bonnes intentions mènent souvent en enfer, sauf que c’est le diable lui même qui pave son chemin de bonnes intentions, car comme dit un autre proverbe, on n’attire pas les mouches avec du vinaigre.



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    herve_hum 12 juillet 2023 16:01

    @fake new gauchiste

    Note bien que je ne conteste pas à Cnews d’avoir un parti pris, celui de son patron et d’ailleurs, c’est la même chose pour toutes les chaines privés ou publique.

    Maintenant, je ne crois pas que Cnews soit plus ouvert que les autres, car cela dépend de l’opinion sur le sujet du patron, qui accepte plus ou moins une opinion divergente et surtout lorsque cette même opinion est contraire à la doxa officielle.

    Donc, ma remarque vaut pour tous les médias et quelque soit le support. De mon point de vue, la loi devrait imposer de faire la distinction entre les faits établis d’un coté et son traitement qui est toujours plus ou moins un parti pris.

    Pour ce qui est d’agoravox, je ne m’intéresse pas à ces "magouilles" éventuelles. Je note juste qu’on y trouve des articles aux opinions totalement opposées, bien plus que ce qu’on peut trouver sur Cnews ou autre TF1.