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Les commentaires de O Scugnizzo



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    O Scugnizzo O Scugnizzo 17 mai 2013 11:23

    De quel droit définissez-vous la liberté humaine par le travail ? De quel droit définissez-vous ce qu’est le travail ? De quel droit prononcez-vous le mot travail ? De quel droit cet homme-là poste la vidéo à la place de ceux qui se battent pour du travail ? De quel droit ? De quel droit ? De celui d’être un humain, et d’avoir des idées, voire des idéaux, oh sublime péché ! Grotesque.



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    O Scugnizzo O Scugnizzo 17 mai 2013 11:14

    *quand je dis au-dessus de l’Etat ça équivaut à se comporter comme si celui-ci n’existait pas, ce qui est bien l’idée libertarienne, càd ce que l’anarchisme a pondu de plus vulgaire. L’alliance latino-russes c’était quand meme autre chose conceptuellement.



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    O Scugnizzo O Scugnizzo 17 mai 2013 11:11

    Le mouvement libertarien revient à blanchir "un système politique français vicié, surpeuplé de voleurs, de menteurs, de manipulateurs, de profiteurs" vu que cette léchouille anglo-saxonne revient à mettre au dessus de tout le MARCHE comme régulateur de toute la vie sociale et économique, en prônant l’autonomie individuelle au-dessus de tout règlement étatique. Les élites des pays occidentaux vivent déjà dans un régime libertarien en ce sens où la finance guide désormais la politique ! Ca ce serait être contre le système ?


    A ne pas confondre la tradition libertaire française, russe, espagnole et italienne tout à fait fascinante et le libertarianisme vulgaire et fruit de l’égoïsme narcissique de notre temps. 


  • 2 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 16 mai 2013 17:05

    Super merci pour la vidéo. Très intéressant. Je crois que je vais commander le bouquin. J’espère juste pas qu’ y a trop de politique dedans :) Je commande le p’tit essai de Simone Weil en même temps pour compenser le vide absolu :)



  • 2 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 16 mai 2013 16:35

    Exact. Même tout mouvement anarchiste, socialiste ou communiste authentique (Proudhon, Leroux, Marx, Bakounine, Malatesta etc) retenait l’immigration comme un problème (économique) en tant qu’armée de réserve du capitalisme. Y a que la gôôche moderne pour ne pas le comprendre et servir le champagne aux capitalistes.



  • 11 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 16 mai 2013 16:29

    La liberté ? Son désir ? T’as vu les gueules des mecs dans la vidéo ? Des immigrés et des étudiants, c’est les besoins qui guident, y a une reprolétarisation de la société. Y a de quoi exploiter ! Et comme ça si le français de base emmerde le patron pour une augmentation, on lui montre cette horde de pauvres prêts à travailler dans n’importe quelle situation ! Des richesses pour la famille ? On la voit quand la famille si on travaille 7 jours sur 7 ? Arrête de jouer avec les mots, t’aurais fait un parfait poète au pays de l’Océania !



  • 6 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 16 mai 2013 16:24

    La consommation outrancière ça enrichit pas les clients, ça vide le porte-monnaie.



  • 7 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 16 mai 2013 16:08

    Des pauvres qui se battent contre des pauvres... pour des riches. Même le monarque le plus absolutiste ne l’eut osé rêver ! Tant que le peuple se bat pour du travail, il ne se bat pas pour des idées, et le projet libéral, voire libertarien avance et façonne toujours plus notre univers d’action et de pensée.



  • 7 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 16 mai 2013 12:18

    D’autant plus que ceux qui considèrent le mariage pour tous comme un progrès en soi devraient considérer le progressisme de l’Islam qui permet la polygamie, ou le fameux "polyamour" si cher aux mouvements trans-gay-bi-bla-blou-bli, refusé pourtant ici, le pays des droits de l’homme, en 2013, hannnnn !!!!



  • 1 vote
    O Scugnizzo O Scugnizzo 15 mai 2013 15:44

    Tout à fait d’accord. C’est aussi le problème du gouvernement représentatif )et du monde des experts). On attend de lui qu’il améliore notre condition de vie, alors que c’est une caste de profiteurs. En attendant on bosse, mais on bosse pour le Grand Capital, soudé à l’élite politique (comme à toute élite). Le fait que les lois du Marché soient la nouvelle religion et définissent les normes sociales nous incitent à croire qu’on est libre alors qu’on est libéralisé, c’est-à-dire que nos pensées et nos actions sont déterminées par la circulation des biens et des services (consommation). Et vu qu’il y a une course à la consommation, on s’est jamais cru autant libre et on a jamais été aussi déterminé. Passivité... tromperie... on est pas sorti de l’auberge ! 



  • 3 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 15 mai 2013 14:37

    Ou alors le néo-libéralisme est un mot de la novlangue technocratique qui signifie en réalité pré-libéralisme, d’où l’autoritarisme étatique servant à conditionner les individus à la mise en place d’un libéralisme "naturel", lorsque les gens seront prêts, c’est-à-dire lorsque leur anus aura une capacité de dilatation maximale.



  • vote
    O Scugnizzo O Scugnizzo 15 mai 2013 14:32

    Le troc avait au moins l’avantage de fixer la valeur d’échange d’une marchandise selon les besoins sociaux de chacun.



  • 4 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 15 mai 2013 09:58

    Donc pour être plus clair le rôle de l’Etat est renforcé dans son oppression sur l’individu parce qu’il a le devoir de faire accepter le néo-libéralisme, ultra ou n’importe comment on l’appelle, et plus le projet est mis en place, plus l’oppression est totalitaire car il n’y a plus de particularismes, d’intermédiaires entre l’Etat et l’individu, totalement soumis à l’Etat, détenteur du monopole de la violence légitime. En revanche, il perd de sa souveraineté nationale. C’est exactement ce que nous vivons. D’une pierre deux coups pour le mondialisme forcé !



  • 5 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 15 mai 2013 09:55

    "Maiheuuu... c’est pas ça le libéralisme pur ! Il est pas entièrement appliqué là, donc ça compte pas" et heureusement qu’il est pas entièrement appliqué !

    Je me tue à expliquer que le libéralisme renforce le rôle de l’Etat. S’il perd de sa souveraineté nationale, il exerce une action directe sur les individus en supprimant tous les intermédiaires entre Etat et individu (famille, groupes d’appartenance, régions distinctes l’une de l’autre et toute forme de particularisme spirituel). Le lien social est maintenu uniquement à partir du Marché et du Droit, deux instances que l’on veut neutre. Mais c’est faux, le Marché n’a rien de naturel, ses lois sont même anti-naturelles en ce sens où l’intérêt bien compris, le calcul rationnel, sont des conceptions abstraites et anti-empiriques. La mise en place du libéralisme nécessite un travail préalable de destruction anthropologique des humains. C’est ce à quoi nous assistons depuis quelques décennies, mais l’humain est têtu apparemment !


  • 3 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 14 mai 2013 16:35

    Le truc c’est que pour les pouvoirs établis et ceux qui les défendent (médias de masse), vous, L’Andalou, pourtant personne très nuancée, vous êtes déjà dans le plein complot. C’est pas nous qui décidons. S’il n’y avait pas de personnes farfelues, ils les inventeraient. Ce ne sont pas non plus les farfelus qui décident qui est complotiste et qui est sain d’esprit. 



  • 2 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 14 mai 2013 14:32

    J’aimerai bien avoir l’avis des libéraux ("mais c’est une philosophie tu peux pas comprendre !" ) sur cet article.



  • 4 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 13 mai 2013 17:55

    La télévision fait partie des technologies de communication de masse - d’ailleurs les gens ayant une place fixe à la télé apparaissent souvent dans les grands journaux - tout comme internet, qui n’est qu’un instrument sur lequel les pouvoirs n’ont effectivement que peu de contrôles, pour l’instant...



  • 11 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 13 mai 2013 14:36

    Ce que vous n’avez pas compris, c’est qu’il n’y a pas censure de l’homme mais de son potentiel intellectuel, en éliminant sa part de potentielle subversion du statu quo (présentation d’idées nouvelles). Je n’ai d’ailleurs à aucun moment parler de censure. Il y a réduction de l’homme à son utilité pour les pouvoirs établis, et c’est bien pire parce qu’il y a déshumanisation. La censure reconnait la part d’humanité à la subversion qualitative, alors que la standardisation la supprime. L’homme, comme la nature, devient un moyen et non pas une fin, ce qu’il devrait être. Ce qui est dégoûtant, c’est que cette standardisation se passe à travers la mise au pas par les pairs, la solidarité n’est plus de ce monde. La preuve : l’homme est accepté s’il est entièrement contrôlable, c’est-à-dire s’il est déshumanisé. Comme le dit Hannah Arendt, ce qui différencie l’homme du robot est sa part d’imprévisibilité, et comme le montre bien Michel Crozier, il y a donc un lien étroit entre imprévisibilité et pouvoir.


    Contrôler l’homme en réduisant son imprévisibilité c’est le soumettre totalement, c’est le déshumaniser. 


  • 7 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 13 mai 2013 13:36

    Tout à fait ! Ce serait déjà plus honnête et moins enfumant. Le truc c’est que tous les termes du genre "Liberté d’expression", "Egalité", "Idéal", "Démocratie", "Valeur" ou encore "Populaire" sont à la base des concepts issus d’un processus cognitif dialectique (c’est-à-dire que leur contenu est le fruit en gros d’une thèse et d’une anti-thèse, de ce qui est et de ce qui peut être). Ceci avait comme but, dans le monde des idées, de pouvoir parler des faits établis tout en les transcendant, en ayant la possibilité d’imaginer des alternatives. Comme on le sait bien, la grande force de la rationalité technologique d’aujourd’hui, c’est de réconcilier les opposés à travers des débats non pas sur place publique, mais à travers des institutions proches des pouvoirs (médias de masse, gouvernement parlementaire représentatif). Or la base de ces structures, c’est justement tous ces concepts alors subversifs : on a une politique libre, démocrate, des informations libres etc. Ils sont utilisés comme des postulats vidés de leur anti-thèse (et donc de leur contenu subversif, de leur possibilité de penser autre chose que ce qui est). Comment construire une société démocrate si on est en démocratie ? Comment peut-on interdire si on est en liberté d’expression ? Cette novlangue, c’est la grande force du système. Les termes abstraits issus d’un processus cognitifs sont essentialisés dans leur côté positif, instrumentalisés à des fins de propagande. Ils servent désormais le pouvoir.


    On ne doit effectivement plus parler de "Valeur", "Démocratie", "Liberté d’expression", "Liberté" etc. On ne peut plus les penser. Ce qu’on peut faire, c’est en revanche les garder comme indice de propagande éhontée lorsque ceux-ci sont utilisés comme faits donnés, sans servir un raisonnement, sans être précisément définis.

    Là où il y a utilisation de ces mots vidés de leur sens - ce qui est toujours (sans exception) le cas dans les médias de masse et en politique - alors il y a propagande.


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    O Scugnizzo O Scugnizzo 13 mai 2013 13:07

    Et quand on pense qu’aujourd’hui il y a domination par la dette et la guerre (ou en tout cas une menace permanente de guerre) on mesure tout le poids de la domination de la société sur l’individu. Loin de s’être libéré par la société permissive (mais où rien n’est possible pour reprendre Clouscard), il a en fait été libéralisé !