Nombre de faits de la physique, de la chimie, de la biologie ne sont appréhensibles qu’avec des nombres très grands ou très petits, fort éloignés de la pratique pastorale magdalénienne des encoches dans un bâton, qui a donné naissance aux chiffres romains.
@maQiavel. A ce point là, on s’interroge si tu es idiot ou si tu fais semblant, dans l’idée de faire enrager les grandes personnes.
@maQiavel. Le n’importe quoi et la mauvaise foi systématique, c’est hélas ce que TU pratiques.
@pegase. Chef d’atelier de mécanique, mon beau père retournait ses aide-mémoires et ses calculs, pour calculer et tracer l’intersection de deux cylindres. Je ne me souviens pas avoir su résoudre son problème de façon utilisable.
Mais je confonds peut-être son problème avec un problème similaire en métallerie, qui se résolut par un programme en BASIC, qui pilotait le tracé sur une imprimante à aiguilles.
@Zatara. Plutôt en épidémiologie. Ou en expérimentation.
@maQiavel. Ai-je écrit que je serais conservateur du statu quo ?
Mes écrits sont éloquents, au contraire.
Toutefois, si tu jetais un coup d’oeil aux inepties fourguées au public ?
Par exemple, la question fermée posée au permis de conduire :
Citation :
"au nouveau permis de conduire , il y a la question suivante un paquet de 1 kg est posé sur la lunette arrière d’un véhicule roulant à 100 km/h lors d’un choc brutal, ce paquet devient un projectile : quel est le poids de ce projectile ? Réponse "officielle" : 40 kg Quelqu’un a-t-il une justification ? "C’est trop énorme. On vous laisse corriger vous-mêmes. Solution en annexe H. Dans le même genre, quand j’étais minot, une radioteuse voulant faire de la propagande pour la sécurité routière annonçait sérieusement que "notre sang atteint la densité du mercure".
Aux ignares, on leur fourgue aussi que "Le CO2 est un gaz à effet de serre, donc ça va faire un réchauffemeng climatique que l’éruptiong du Vésuve c’était de la rigolade en comparaisong", on leur fourgue que "température moyenne de la Terre", ça aurait un sens thermodynamique, et que le hot spot des climastrologues, ça va augmenter la violence et la fréquence des cyclones.
On vous fourgue n’importe quoi, à vous.
Applications pratiques de ce qui te révulse : la vitesse d’un véhicule se calcule en divisant une distance parcourue par un temps. Tu choisis comment ta base de temps et ta base de distance ? C’est indifférent ? C’est kifkif ? Pour un compteur de tracteur agricole, j’avais écrit un algorithme auto-adaptateur, qui adaptait la base de distance à la vitesse précédemment connue, pour conserver une précision relative sur toute la gamme.
Tu comptais que tu allais régler ça avec ta grosse voix ?
@maQiavel. La vie professionnelle changera plusieurs fois dans la vie de la plupart. Tel élève de BEP routier répugne à imaginer qu’un jour son dos lui imposera un changement d’activité, et qu’alors son mépris envers telle discipline généraliste, il le paiera un prix fort.
Seuls les croque-morts ne connaissent pas le chômage ni les crises.
Tout prétendu philosophe qu’il soit, Luc Ferry est incapable de se
référer plus haut que des pratiques sociales. Il ne sait pas
investiguer et reformuler jusqu’à ce qu’il sache de quoi ils s’agit.
Il ne va pas plus loin qu’une pratique sociale, pratiquée par une
sub-peuplade au service de la sélection dans la bourgeoisie française.
Or cette pratique de l’enseignement matheux est une sédimentation
d’archaïsmes pas toujours justifiables, rarement efficaces, jalousement
déconnectés des besoins des métiers.
Cette sub-peuplade se gargarise du fantasme d’être le spermatozoïde universel qui féconderait toutes les sciences.
Au contraire de professeurs d’automatique, qui reconnaissent que
l’automatique n’est pas une science, mais un ensemble de méthodes pour
fournir des services à l’industrie.
Fournir des services à ceux qui en ont besoin, que voilà une auto-définition qui hérisserait le poil du dos à tous les profs de maths. Cette humilité leur est étrangère.
Car justement ils ne savent pas fournir aux métiers des méthodes de
raisonnement fiables, dont les limites de validité soient claires. "Limites de validité", que voilà une expression étrangère intraduisible en matheux, et qui provoque fureurs et représailles !
Ils ne savent pas enquêter auprès des gens de métiers pour apprendre quels sont les besoins à satisfaire.
Ils ne savent même pas fournir des définitions contractuelles stables,
aux limites de validité fiables, expérimentalement accessibles à tout
enfant ou adulte qui veuille apprendre.
Par exemple "angle" change
subrepticement de sens plusieurs fois au long de la scolarité d’un
élève. Chacune de ces significations rencontre au moins un métier à qui
ça convient, mais l’élève n’est pas prévenu de ces changements, dont le
prof ne s’est même pas aperçu.
"Nombre" non plus n’est jamais
défini, et ses méandres déroutent bien des élèves. Du coup, les profs
eux-mêmes ont du mal à détecter quand ils ont affaire à un opérateur,
et non plus à un nombre. Joliment paumatoire pour les élèves, quand ils
sont confrontés à la multiplication par -1, puis par i.
L’essentiel est de sélectionner. Dans un lycée huppé du 16e arrondissement, un jeune professeur est convoqué par son proviseur :
"Monsieur, je ne doute pas que vous
êtes un excellent professeur, mais il va falloir changer vos méthodes.
Je viens de recevoir une plainte de parent d’élève, qui se plaint que
ce que vous faites, ça n’est plus des maths, car tout le monde comprend !"
Jamais en fac je n’ai appris les disciplines interdisciplinaires,
celles dont le généraliste ou l’innovateur va avoir un besoin vital,
notamment pour faire des transferts de technologie horizontaux. Au CNAM
si, j’en ai appris une partie. Le reste sans l’université, par
compagnonnage et par lectures, généralement tournées vers l’industrie.
Sans doute la discipline la plus basique est de réclamer des
confrontations avec l’expérience concrète. Le didacticien aussi insiste
là dessus. Qui dit changements de métiers dit changements de langue
d’expert, et il faut traduire, puis trouver les abstractions communes
les plus efficaces. Voire proposer des normes communes.
A suivre.
@Qirotatif. Tous deux vous raisonnez comme si ce qui se pratique parce que c’est inscrit comme ça au programme est DONC correct.
Bah non, c’est bourré de défauts évitables, qui jettent plein d’élèves sur le côté de la route. Tradition et routines... Ce qui était ergonomique pour les besoins des astronomes du 18e siècle à la moitié du 20e siècle n’a rien à voir avec les capacités d’assimiler l’hermétique, pour nos adolescents en masse.
@bob de lyon. Si, ça sert à Bernard Dugué à nous emmerder au maximum avec ses cucuteries.
@maQiavel. La maintenance n’a pas été assez rapide, un des tubes a pété. Vous réagissez comment pour parer au risque d’accident accru ?
@pegase. On le fait presque, pour les sections d’un skiff de course : la surface mouillée doit être exactement de section semi-circulaire pour le poids de ce rameur là. Il me semble qu’ils n’ont pas le choix de la longueur, qui est réglementée. En pratique la résistance de vague est négligeable à ces finesses, ne reste que la résistance de frottement.
Pour le kayak en compétition, il y a des règles de jauge. J’ignore s’il y en a aussi en kayak de mer. Il me semble que notre compétiteur de Villeurbanne avait un six mètres. Ou 550 cm ? Pas une petite affaire à hisser sur le toit de la voiture.
Tiens, une question de similitude pour les allergiques :
Un navire assez lourd a une vitesse critique de vagues d’environ dix noeuds pour une longueur de flottaison d’environ 17,20 m.
Admiratif, vous en réalisez un modèle réduit à échelle 1/2. Quelle sera sa vitesse critique de vagues ?
Toujours en eau profonde, comparé à la taille du navire.
Dessiné par des Sénégalais, le Joola était optimisé pour diminuer la résistance de vagues et les coûts d’exploitation. Trop étroit et de plus usuellement surchargé, il a toujours donné de la bande Le 26 septembre 2002, il a emporté 1863 victimes dans son chavirage. Il aurait quand même dû être plus large, même si c’était plus cher en coût du mazout à la traversée...
@gaijin. Wikip n’est pas forcément un modèle de justesse ni de clarté. Je m’en sers parfois comme carrière de sottises, notamment en quantique.
@pegase. Tu as vu les prix ? Je connaissais Extremtextil. Chez les coupeurs de grammes en quatre ils en radotent. Vu les prix, actuellement je me fournis plus que directement en Chine. Dernièrement des sangles et des tonkas.
Pour les tissus à parachutes, c’était en GB. Le stock est là et suffira pour aussi longtemps que je serai capable de couper et coudre.
Pour tout ce qui est au sol, ou au contact de branches agitées par le vent, la recherche à la légèreté extrême aboutit à une destruction rapide de ce qui avait coûté si cher. Dernier bivouac d’urgence sur neige, je me suis isolé en coupant et disposant des rames d’épicéa sous l’abri-sac. Il faut que les tissus tiennent à cette abrasion.
Et pour les tissus ultra-fins, attention à taille d’aiguille, entre la casse facile et les trous bien trop gros, la marge est mince.
@maQiavel. Comment fais-tu pour comprendre qu’alimentée à 50 Hz, une ampoule à incandescence ou un tube fluorescent papillotte à 100 Hz ?
Au point qu’en industrie où il y a des machines tournantes, par exemple des métiers à retordre, il n’est pas question d’utiliser de l’éclairage en monophasé, à cause du risque d’illusion stroboscopique et de l’accident grave trop possible. Eclairage en triphasé, chaque tube sur une phase.
Le carré d’un cosinus 50 Hz est une constante plus un cosinus 100 Hz. Certes, on peut se contenter d’une démonstration graphique.
@maQiavel. J’avais appris cela en fac, à 19 ans.
Alors quel est le jeanfoutre qui prend grief de l’existence de l’intégration alors qu’il n’a pas dépassé la seconde, au mieux le bac littéraire, et qu’il n’en a jamais vu ?
@maQiavel. Bac pro maintenance de réseaux. Ils ont à manipuler des analyseurs de spectre. Et comment tu fais pour qu’ils comprennent ce qu’ils font ?
Yapdbonguieu, Joël leur enseignait l’intégration, la méthode d’intégration par parties, puis calculer les premiers coefficients des séries de Fourier pour les cas simples, signal carré isophase, signal carré inégal, puis dent de scie symétrique.
J’ai bien vérifié, tout était assimilé, il y avait consacré le temps nécessaire.
L’inspecteur vient, cale sa grosse boudaine au fond de la classe, puis finit par avouer : "Les intégrales, je n’ai jamais compris ce que c’était... Je suis à deux ans de la retraite, ce n’est pas maintenant que je vais apprendre !"
Mais il palpe...
@maQiavel. Un chef d’équipe fait déposer des tas de sable le long d’un chantier routier, et attend de ses hommes qu’il régalent ça à la pelle et râteau.
Léger détail, il s’est gouré sur l’espacement des tas, et une demi-heure plus tard, quand il revient, il a la douloureuse surprise que le régalage est loin d’être terminé.
J’ai oublié les détails numériques, c’était en exercice dans une revue du métier.
Oui mais voilà, les gens de chantier ne roulent pas carrosse comme Ferry... Eux, ils ont des enfants à nourrir, et l’argent ne leur tombe pas du ciel.
Voir nos sinistres en calcul :
"Le département a augmenté ses impôts de 30 %, la région elle c’est 58 %.
Pof ! 88 % d’augmentation d’impôts en cinq ans !"
Soient deux hommes de même constitution et proportions, sauf que B est 20 % plus grand que A.
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