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Accueil du site > Actualités > Economie > Entretien avec Olivier Berruyer : La fin d’un monde

Entretien avec Olivier Berruyer : La fin d’un monde

Olivier Berruyer, actuaire et créateur du site "Les-crises.fr", nous explique quelles sont les racines profondes de la crise économique et financière actuelle. Il montre en quoi les dettes publiques ne sont plus soutenables, et pourquoi, au-delà des tentatives de fédéralisation européenne, l’Euro nous mène vers une impasse politique.

Tags : Europe Economie Dette




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13 réactions à cet article    


  • 4 votes
    QaviQeQuarQo davideduardo 22 mai 2013 09:44

    Il en parle de temps en temp´s sur son blog


    la plupart des economistes/ politiques n ont pas encore joint le défit de la décroissance a leurs programmes, la préoccupation actuellement pour la plupart des gens étant leur emploi et leur pouvoir d achat
    la redistribution et le pouvoir d achat est un probleme qui peut se solutionner a court moyen terme par une bonne politique economique de relance/inflation/défaut/dévaluation.

    L idée de melenchon d une transition écologique me parait le mieux :
    On planifie au nibeau national (lui il veut au niveau de l UE mais il pourra se branler un bon moment) une politique d investissements publiques, genre comme le nucleaire de degaulle, on met la gomme sur les universités scientifiques, les energies propres, le recyclage, les produits durables....
    c est paradoxale, puisque cette nouvelle activité produira surement beaucoup de croissance...

    On devra alors décider du moment pour couper le cordon ...

  • 2 votes
    ffi 22 mai 2013 23:22

    La transition écologique est basée sur des sophismes radicaux et n’est donc au mieux qu’une rêverie : prélever des ressources énergétiques infimes oblige à multiplier à l’infini les infrastructures de prélèvement (éoliennes partout, panneaux solaires partout), ce qui, fatalement, obligerait à prélever infiniment plus de ressources dans l’environnement pour les construire puis les maintenir.
     
    Donc, tout cela, c’est du rêve, tout au plus. Il ne faut pas croire que nos aïeux étaient stupides. S’ils ont considéré que c’était plus efficace de prélever des ressources énergétiques denses (pétrole, gaz uranium,...etc), c’est aussi pour certaines raisons.
     
    Maintenant, il est vrai que l’économie se perd en généralité avec l’idée de la croissance. Quant à la planification, elle a aussi ses défauts. L’intelligence économique consiste à produire juste ce qu’il faut, juste où il faut, juste comme il faut. Donc les idées de production doivent venir d’en bas, du peuple lui-même, l’État n’ayant qu’un rôle de facilitateur et de coordinateur des gros projets.
     
    En fait, la première considération doit être la capacité de survie du peuple.
    Le peuple devrait pouvoir vivre grâce aux revenus de son travail.
    La priorité est donc d’avoir du travail pour tous.
     
    Il s’agit de faire en sorte qu’il y ait suffisamment d’activité rentables pour que chacun ait du travail. Or tel n’est pas le cas actuellement. C’est du fait des importations à bas coût à partir de pays dont la monnaie est très faible par rapport à la nôtre (ex : le Bangladesh) : cela fait que les salaires y sont si bas (30 euros par mois) qu’un travailleur qui serait payé à ce tarif ici ne pourrait même pas survivre (il logerait sous un pont et devrait manger une baguette par jour...)
     
    La croissance n’a donc pas vraiment d’importance.
    Ce qui importe, c’est qu’il y ait suffisamment d’activités rentables pour que chacun puisse exercer une activité qui le rémunère. Pour cela, il faut pouvoir contrôler le prix des produits sur le marché intérieur (car du prix payé dépend la rentabilité du travail).
    Le meilleur moyen à cette fin est le protectionnisme.
     
    D’ailleurs, les écolos savent bien que c’est la rentabilité qui permet le marché : ils ne cessent de clamer des subventions pour les productions énergétiques non rentables qu’ils affectionnent. Et en effet, ces subventions ont créé cette filière de toute pièce. En Espagne, lorsque ces subventions se sont arrêtées, la filière s’est écroulée.
     
    Bref, la priorité est que chacun puisse exercer une activité rémunératrice. Ce qui implique un certain contrôle des prix, donc du protectionnisme.


  • 1 vote
    QaviQeQuarQo davideduardo 23 mai 2013 00:30
    Pour la transition ecologique.
    Je ne suis pas ideologue, et je suis bien d accord pour dire que les eolienne et les panneaux solaires sont loin d etre efficace.
    Mais je crois en l homme, et j ai l intime conviction que si les sommes énormes qui sont dépensées dans la finance et la publicité l étaient dans la science et surtout dans les énergies, on ferait un grand pas.




    Les subventions sont a observer de pres, a voir si elles ne servent pas des activités de copinage, ni des activités purement ideologique et non rentable meme au long terme.

    Mais on peut aussi voir une subvention comme un investissement pour l avenir, une alliance état-privée (pour vous justement qui ne jure pas que sur la planification totale).
    Mais c est bien sur a controler democratiquement de pres .




    Pour les delocalisations, le plein emploi, le protectionnisme...
    On est tout a fait d accord, cela entre dans ce que j appelle une vrai politique de relance keynésienne , (avec controle de la banque centrale et des frontieres sinon ca ne marche pas)



    Pour une société sans croissance :
    cela parait simple comme cela, mais il faudrait completement changer le systeme économique.
    Arreter les prets a interets qui syphoneront toujours l activité réelle vers les rentiers et leur caisse d or, créant ainsi des zomes de déflation chez les travailleurs (salariés ou patrons)
    Au moyen age, les gens se débrouillaient comme ils pouvaient dans ces zones déflationistes en faisant du troc, mais on a du mal a imaginer ce genre de systeme aujourdhui avec notre modele industriel.
    Aujourdhui, les personnes ne sont plus des producteurs finaux, mais une des mailles de la chaine de production, donc si une zone manque de monnaie, c est la mort assuré.

    Donc pour pallier ces déséquilibres du aux prets a interets, on fait de la création monétaire, on vient relancer ces zones économique sinistrés, par la gauche (aides sociales) ou par la droite (baisse d impot).


    En meme temps, le duo création monétaire/ pret a interet est un formidable outils d émancipation d une société comme l expansion européenne vers les amérique par exemple (on peut voir la découverte de tonnes d or comme de la création monétaire)
    Pour change de modele economique certains donnent des clés (100%monnaie de fisher, les chartalistes...)

    reste donc a savoir si on veut continuer a s étendre en faisant le pari de la conquete spatiale, dans lequel cas ce systeme est encore a suivre.
    ou si on prefere calmer le jeu devant les defis energetiques et de matieres premieres.

    "Vous donc, croissez et multipliez ; peuplez en abondance la terre, et multipliez sur elle." ou alors " la sauvegarde du jardin d eden."




  • vote
    ffi 23 mai 2013 01:17

    Disons qu’il ne faut pas se focaliser sur une croissance quantitative.
    La division du travail contraint à ne faire que des productions génériques (prêtes à consommer).

    Par conséquent, la production est souvent mal adaptée aux besoins, et cela aboutit à beaucoup de gaspillages. Certes, l’on broie les déchets et l’on recommence après, mais bon...
     
    Non, il faut rendre les artisanats de base rentables (meubles, vêtements, production de nourriture, bâtiment, petit électroménager...etc), de telle manière que ces productions puissent être réalisées par des artisans spécialisés en ces matières. Ainsi, la production serait-elle ajustée aux besoins effectifs et les gaspillages seraient bien moindre.
     
    Ainsi, la croissance deviendrait moins nécessaire, la production étant faite adaptée au besoin, il suffit de produire une fois correctement. Il ne resterait alors plus que les coûts de maintenance, tout autre production serait de la croissance brute.
     
    Un des moyens pour générer des revenus à ces artisans seraient, par exemple, de leur donner le monopole du recyclage des biens de consommation usagés, pour qu’ils intègrent ces déchets à leur production. Seuls les artisans auraient le droit de vendre au consommateur final (ou via des commerçants), les grandes usines seraient consacrées à produire des biens intermédiaires et génériques (acier, plastique, bois brut), destinés à alimenter l’artisanat, ou bien réservées aux grosses productions impossibles à réaliser par l’artisanat (aviation, automobile, navires, composants électroniques,...etc).
     
    Le but, c’est que chacun, par la pratique d’un métier de base, puisse gagner sa vie par le travail, ce qui implique de protéger les marchés artisanaux.

    En Afrique, par exemple, pour gagner un peu d’argent, il suffit de faire quelques beignets et d’aller les vendre dans la rue. C’est impossible en France.
     
    Bref l’économie c’est produire ce qu’il faut, où il faut, quant il faut, autant qu’il faut, comme il faut. Cela implique d’orienter le travail vers cette fin et donc faire en sorte qu’ainsi fait le travail soit rentable et que les gens en tirent les revenus nécessaires pour vivre.


  • vote
    rastapopulo rastapopulo 23 mai 2013 01:32

    Je compatis pour votre intellect avec le thorium ! La terre n’aime pas les décroissants, quelle ironie. Quand à la bataille pour "le truc le plus universel que vous trouvez", elle passe par la victoire des artisans sur les marchands du moyen-âge, donc par la production industrielle la plus répartie qu’il soit(la vilaine).


  • vote
    QaviQeQuarQo davideduardo 23 mai 2013 03:57

    @rastapopulo

    le thorium est une piste a étudier aussi, mais sans idéologie non plus, que je soupconne chez les cheminadiens surement autant que chez les écolos.
    La recherche ne doit pas se nourrir d ideologie et doit aller vers le thorium autant que vers les eoliennes, les maisons economisatrice d energie ou meme le plutonium.

    @ffi
    l artisanat est bien sur un systeme beaucoup plus humain que les sociétés anonymes , leurs actionnaires, leurs cadres cocainés et leurs milliers d employés anonymes.
    Le probleme est que la consommation a changer.
    Pour du mobilier en bois, de l orfevrerie , pour les personnes qui aiment les beaux objets, OK
    Mais comment appliquer ce modele a l automobile ou meme concurrencer l industrie textile ?

    l industrie face a l artisanat, a par
    -la spécialisation des taches (que je déplore, Barres parlait de la pluralité des domaines ou un homme doit s accomplir) 
    -et par la production en série
    fait baisser radicalement les couts que les consommateurs ne remettront pas en question.



    le probleme d un systeme sans croissance est le suivant :
    reprenons votre exemple :

    l africain qui veut vendre des beignets aura besoin de farine d huile et de sucre.
    Pour les acheter, il aura donc besoin de capital.
    Ce capital qu il n a pas (la plupart des gens qui commence un commerce n ont pas le capital total de leur investissement)
    Il devra donc l emprunter dans le privée.
    On prete toujours a interet, car sinon on a pas interet a preter.
    Si le pret est public et gratuit, qu est ce qui definirait que l état prete a cet homme et pas a un autre, et quelle limite de quantité y aurait il a des prets gratuits ?
    Donc, comme toujours, le capital a tendance a s aglutiner dans certaines mains plutot que dans d autres (la cigale et la fourmi), automatiquement celui qui a du capital va commencer a le preter et gagner de l argent sans rien faire.
    Et l argent en circulation au départ sera réparti encore plus inégalement, et l africain aura encore moins d argent pour lancer son commerce, et ses voisins avec lui.

    La croissance et la monnaie créé (normalement égale toutes deux), par des gains de productivité, des nouveau marchés..., a servit a nourrir ces interets et a contenter les preteurs

    En gros pour résumer :
    pas de croissance+interets=déflation
    croissance +interets=maintient égal du niveau de vie.



  • vote
    ffi 23 mai 2013 17:38

    J’avais en effet écrit que les grosses productions (Auto, Avion, Navire,...etc), ou les pièces détachées (Pneu,..etc) devraient être produite en usine. Il faut aussi des usines, car il y a des gens qui n’ont pas de métier, ou qui ont un métier industriel (ingénieur,...etc). Cependant notez qu’au début du XXème siècle, il y avait 250 constructeurs d’automobile en France.
     
    Maintenant, j’ai parlé de ceci comme une direction à suivre, un but, mais il convient bien-sûr de partir de ce qui existe aujourd’hui.
     
    Quant à la monnaie : il faut bien-sûr une source monétaire "gratuite", sans intérêt, pour combler le "trou" des intérêts. A mon sens, cette source monétaire "gratuite" devrait dépendre de l’état et servir à des investissements au service du Bien Commun. À moins que le système soit complètement changé et que les intérêts soient abolis puis remplacés par des commissions liées au service bancaire.
     
    Enfin, bon plus on fait de changement, plus il y a de gens concernés, et plus il y a de résistance. Qui va piano, va sano.
     
    Chez les Africains et chez les Asiatiques, il y a fréquemment le système de tontine : la famille au sens large cotise à une caisse ce qui permet de produire une trésorerie conséquente, puis des sommes sont prêtées gratuitement à celui qui a besoin d’investir, à charge pour lui de rembourser la caisse sur les résultats de son commerce.
     
    Maintenant, qu’est-ce que la croissance ? C’est la croissance du PIB. À vrai dire, je ne sais pas trop ce que cela représente dans les faits. Je me demande même si l’inflation de la baguette ne participe pas à la croissance. La croissance est une valeur comptable que l’on obtient à postériori, après une politique économique. Mais, pour moi, une bonne économie produit ce qu’il faut, où il faut, quand il faut, comme il faut, grâce à tous. C’est cela le but. Si l’économie a produit ce qu’il fallait, ça suffit, la croissance du PIB n’a pas d’importance, c’est juste un chiffre comptable. Son importance est à relativiser. Il faut se "démonétiser". L’économie ne se réduit pas à des calculs monétaires. Pour preuve, la "croissance" de ces dernières décennies n’a pas du tout été synonyme d’amélioration.
     
    Tant qu’il y a un profit à la fin pour le travailleur, cela indique que son travail est rentable, et son activité peut donc continuer. Ce chiffre au bilan est donc important. Mais qu’en est-il pour la croissance du PIB au bilan du gouvernement ? Cela n’a pas du tout la même signification. Ce n’est pas parce que le PIB baisse que le gouvernement fait faillite. Le PIB mélange des choux et des carottes, les additionne, donc c’est tout sauf précis. Aucune réflexion précise ne peut donc en émerger.
     
    Quant à la politique de relance Keynésienne, vous faites, il me semble, des automatismes de langage, et personnellement je ne sais pas ce qu’est une relance Keynésienne. Le monde n’a pas commencé avec Keynes. L’économie devrait pouvoir être abordé avec le simple bon sens, poursuivre une théorie "les yeux fermés", c’est le fait des forcenés.
     
    Donc la priorité, c’est réduire le chômage. Le moyen, c’est d’augmenter le nombre d’activité rentables. Pour cela, il faut pouvoir réguler les prix du marché, donc nécessite un protectionnisme et donc la souveraineté sur les frontières. Ensuite, il faut aussi que l’état puisse investir à moindre coût, ce qui implique la souveraineté monétaire.
     
    Quant à Mélenchon, il a de fausses solutions, car il clame un protectionnisme aux frontières de l’UE, alors que la situation dans chaque pays de l’UE est totalement différente, et que chaque pays devrait pouvoir s’ajuster les uns aux autres.
     
    Mélenchon clame également sa volonté de rester dans l’Euro.
    Mais rappelez-vous, au tournant de la rigueur en 1984, Mitterrand a refusé de quitter le serpent monétaire Européen, qui fixait les parités entre monnaies, quand le Franc aurait dû se déprécier. Du coup le Franc est resté trop fort face au Mark, ce qui se paye en matière de rentabilité du travail fait ici et oblige à une productivité de dingue. Il n’y a donc aucune raison à priori de décréter que le taux entre le Franc et le Mark fut correct à l’origine, et comme ce taux date de 1983, et que la politique Française et Allemande ont pris des options radicalement différentes entre-temps, il n’y a aucune raison de croire que ce taux de 1983 soit encore correct et équitable.... La France ayant accroché sa monnaie au Mark risque bien de subir le même sort que l’Argentine quand elle accrocha sa monnaie au dollars. Or la France n’a même plus les souverainetés qu’avait l’Argentine à l’époque pour rétablir sa situation économique.
     
    Bref, Mélenchon pour moi n’est pas crédible du tout car ses solutions sont fausses.


  • 1 vote
    Yoann Yoann 23 mai 2013 20:04

    Très bon entretien merci : partagé ici : olivier berruyer

    Ce qui me plait avec lui c’est qu’il vulgarise très bien, c’est facilement compréhensible par le plus grand nombre smiley


  • 4 votes
    daniel paul 22 mai 2013 09:58

     ouaih...mais de sens , il n’y en a pas....je nais,travaille et meurs,avec quelques orgasmes entre...

    la technique à outrance a tué la vie..nous ne sommes plus vivant mais machine. et la machine ne le sait pas

    la machine sait qu’elle va mourir elle ne peut voir cela.....l’autre cerveau oublié par l’homme de science lui savait......la science s’auto congratule ,la machine ne sait pas que c’est du à un programme particulier que d’être satisfait de soi..l’homme est desormais maudit et en parole fier de l’etre car seul dans le glauque de la nuit, ce n’est pas le cas...

    il y eu des hommes intelligents dans la paix ...autrefois..les derniers ont été quasiment tous assassiné par le conquerant, le tueur..


    • vote
      rastapopulo rastapopulo 23 mai 2013 01:37

      Délirant et tellement commun de penser comme un aristo malthusien. Non, la vie au moyen âge dans le froid n’avait rien de naturel pour l’homme né sous les tropiques ! Quand à la science et la technique, elle a toujours passionné les hommes. Je rappelle que nous aurions disparu à la 1° glaciation sans ça ! Puis l’histoire de l’industrialisation qui va voir la 1° sécu... Enfin bref, un peu d’historicité, ça fait du bien.


    • 12 votes
      Lisa Sion Lisa Sion 22 mai 2013 11:32

      Olivier Berruyer_ Le déficit est parfaitement corrélé avec la croissance et on se rend compte que la dette est égale à la croissance moins 5 %... Est ce qu’on a pas fait en sorte que la dette compense la croissance qui n’était plus là ?

      Martin Malvy_ Si ! Ça c’est évident, c’est assez évident qu’on a compensé le défaut de croissance, donc le défaut de recette par la dette et par le déficit. Et c’est la raison pour laquelle d’ailleurs il est si difficile de réduire l’un et l’autre. D’après la courbe de la dépense publique, on a largement compensé le défaut de croissance par de l’endettement... c’est clair ! Puisqu’on a fait de l’endettement non pas sur de l’investissement qui aurait été un endettement sain, mais on a fait de l’endettement afin de compenser les recettes pour assurer le fonctionnement de la Société.

      OB_ Quand vous êtes ministre, les taux d’intérêt sont de l’ordre de 7 %, et on a connu plus, les taux ont baissés fortement dans les années 93, 94, ce qui fait que de façon assez étonnante la dette a fortement augmenté et les intérêts de la dette sont restés tout à fait stables, donc finalement on s’est endettés gratuitement  !

      MM_ Oui, c’est un peu ça...

      Source ; les crises.fr


      • 3 votes
        thepouet 23 mai 2013 04:59

        Pour la bataille visant à atteindre une séparation totale des activités bancaires, préalable incontournable à une ré-appropriation de notre futur, c’est là


        L’économie physique a commencé à décliner en réalité dans les années 70, peu après le décrochage de la parité or-dollar ... Ca ne s’est pas trop vu car dans le PIB, la part des services a lentement et régulièrement grignoté sur celle de la production, masquant une réduction effective de production par habitant.
         25 années plus tard, nous nous réveillons et nous rendons compte qu’une économie au service du peuple, ce n’est pas seulement acheter-revendre plus cher et basta. Le fantastique libre échange est libre surtout pour les puissantes multinationales et autres capitaux apatrides, réalisant à l’occasion des ravages économiques présentés comme la faute à pas de chance …

         

         


        Libre échange, monétarisme, dérégulation, financiarisation à outrance, titrisation, argent toxique, paradis fiscaux, tous ces machins là, même quand ça marche, ce n’est pas cela in fine qui fait vivre plus dignement un peuple, ni ne prépare le pot au feu. Quand on aura abattu le dernier arbre, on se rendra compte que l’argent ne se mange pas, pas plus que tous ces machins là, dont aucun ne contient en lui la moindre notion renvoyant à un mieux vivre en commun, cela aurait pu !

         

         

        J’aurais aimé dans cet entretien intéressant entendre quelque chose sur l’analyse des paradigmes économiques qui nous ont mené là ...
        En effet, nos économistes sont-ils si bêtes, si aveugles ? Ne voient-ils sincèrement pas à quel point leurs très monétaristes paradigmes sont si éloignés de l’économie physique qu’ils vont laisser les peuples en crever ? N’ont-ils jamais lu ni Larouche, ni Cheminade ? Qui, eux, nous fournissent depuis 20 ans déjà une analyse qui heureusement commence ici et là à être reprise. Bon, devant l’évidence …

        Bref jusqu’à quel point peut-on circonscrire des questions au champ économique sans déborder sur le champ politique ?

        Le politique a le droit mais aussi le devoir d’exiger de l’économie d’offrir le meilleur monde possible à ses enfants.

        Un truc encore :  accepter d’intégrer que ce monde, cette méga-organisation économique fonctionne selon les règles d’un empire, c’est comme ajouter des épices à un bon plat ou c’est comme dire 1, ce n’est plus 1 mais (1,i ) et hop, s’ouvre tout un univers de nombres complexes, permettant des analyses plus incisives.

        J’aime bien Berruyer mais il reste trop gentil avec un système qu’il ne nomme pas. C’est pas F Hollande, certes. Mais, aucune inquiétude, la city survivra doucettement à un tel « activiste » !


        • 3 votes
          ghola ghola 23 mai 2013 17:25

          le constat de la situation d’Olivier Berruyer est tout a fait pertinant.

          cependant, quand il dit que la federalisation de l’Europe ne se fera pas car les peuples la refuseront ... je suis assez sceptique : 
          1- sur la resistance des peuples d’Europe face a la propagande europeiste. rien qu’a voir en Grece ou ils souffrent comme ca n’est pas permis, ils ont tout meme remis au pouvoir les meme escrots qui avaient traffique les comptes pour pouvoir rentrer dans la CEE.
          2- sur la capacite des populations a se rebeler contre le systeme liberale libertaire qui leur apporte, malgres tout, leur dose de confort minimum.

          sans oublier tout l’aspect frauduleux qui est clairement mis a jour avec les scandales financiers a repetition (notemment le Libor qui n’a abouti a aucune sentance ormis la mise a pied de quelques dirigeants chez Barclays ... meme pas de prison ou d’amende !), le traite du FSCE (ou nos gouvernements ont accepte une impunite TOTALE pour les membres de cette commission ... on prepare deja l’immunite du plus gros holdup de l’histoire a venir), les votes des peuples bafoues ... 
          les des sont pipes.
          les peuples vont se faire plumer et ils l’auront bien merite a cause de leur inertie.



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