Permaculture en climat froid - Morvan
Un projet de conception permaculturelle en France, dans le Morvan.
La permaculture est la conception consciente de paysages qui miment les modèles et les relations observés dans la nature, visant à stimuler l’activité biologique des sols pour les entretenir et obtenir une production abondante de nourriture et d’énergie pour satisfaire les besoins locaux. Les gens, leur habitat et la façon dont ils s’organisent, sont au centre de la permaculture. La philosophie de la permaculture consiste à travailler avec la nature et non pas contre elle et part de l’idée que les méthodes agricoles modernes bouleversent les équilibres écologiques et provoquent la dégradation et l’érosion des sols cultivables, à la fois par l’utilisation des adjuvants chimiques, mais également depuis des siècles, par l’utilisation du labour qui en retournant le sol perturbe les fermentations naturelles et casse la structure mécanique de la terre maintenue par les réseaux de racines et de mycelium, favorisant ainsi son érosion par les eaux de ruissellement. Elle suit une éthique de base et donne des principes qui permettent une intégration harmonieuse des activités humaines au sein des écosystèmes.
33 réactions à cet article
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Je ne sais pas pourquoi, un feeling, mais j’y crois pas à son truc. 24 ans et demi, les mains dans les poches et qui travaille ... 30 hectares et des chèvres qu’il faut traire 2 fois par jour ?! même en "permaculture" ?! Ceux qui ont un "jardinet" de ne serait-ce que 0.5 hectares comprendront.
Ce que je vois,mais je dois être mauvaise langue, c’est un fils à papa de la rive gauche qui s’est fait offrir un superbe domaine avec une superbe maison-à-écran-plat pour son anniversaire et qui se la rejoue Katmandou-2013 à la cambrousse.
Non là vraiment désolé, j’y crois pas... D’une manière ou d’une autre il y a enfumage IMHO.-
Ah oui j’oubliais : il voit un pauvre orvet et il dit "oh y a un serpent" !!! LOL ! Un serpent rive-gauche probablement.
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C’est pas faux ce que tu dis, mais même si c’est le cas ce n’est pas un crime d’avoir hérité d’une propriété hein c’est la providence
Non le plus gênant et tu l’as relevé car cela semble être le cas ici aussi, c’est que depuis que je m’intéresse à la permaculture je m’aperçois que la plupart des " experts " et des " formateurs " vivent du monnayage de leurs savoir-faire, et non pas de leurs productions, souvent réduites à un échantillonnage de 2 ou 3 ares d’arbustifs exotiques pour étonner la galerie des bobos en stage à la cambrousse. Pas de quoi nourrir son homme, sans manquer de respect aux papayes du morvan.Et aussi cette sorte de capacité qu’a la jeunesse de croire qu’elle a inventé l’eau chaude et plus rien à apprendre des vieux, c’est touchant.Je passe sur la scène de l’orvet et la coiffure afro... -
"depuis que je m’intéresse à la permaculture je m’aperçois que la plupart des " experts " et des " formateurs " vivent du monnayage de leurs savoir-faire, et non pas de leurs productions, souvent réduites à un échantillonnage de 2 ou 3 ares d’arbustifs exotiques pour étonner la galerie des bobos en stage à la cambrousse. Pas de quoi nourrir son homme"
C’est exactement ça ! -
Sur ce lieu, je vous renvoie à mon témoignage plus bas.
Sur la permaculture en général, je rejoins Famine pour déplorer l’utilisation abusive de ce concept par des bobos urbains qui ne connaissent rien à la vie rurale et à l’agriculture en général. Ceci dit, tant mieux si les urbains se mettent à l’agriculture, même si c’est pour l’instant de belles paroles qui sifflent dans le vent.
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Pour avoir étudier la question il y a quelques années, j’ai pu observer deux types d’approche de la permaculture, phénomène essentiellement porté par les urbains et néo-ruraux :
- l’approche libérale des coachs, des beau parleurs qui embobinent les bobos naïfs en leur faisant des stages à 400 euros la journée pour leur apprendre à planter un poireau avec le cerveau gauche...
- l’approche libertaire des alternatifs, souvent des gens au parcours en dent de scie, marginalisés par la société mais qui font de cette exclusion un choix assumé, et qui vont monter leur lieu et activité à partir de trois bouts de ficelle.
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Dans tous les cas, ils sont souvent mal vus par les locaux car ils bouleversent les habitudes, mais leur passage est aussi souvent une chance pour le "pays" qui voit là l’occasion de faire revivre certaines traditions reléguées au folklore. Dans les Cévennes ou en Ardèche, les néo-ruraux ont insufflé une vie nouvelle en réorganisant des fêtes des moissons, en recréant des marchés de producteurs, etc.. -
Les jeunes comme ça , c’est des Roots, en langage jeune .
Laissez lui une chance ! -
Roots ? Bloody roots ! http://www.dailymotion.com/video/x1c0u_sepultura-roots-bloody-roots_music
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Connaissant des personne pratiquant la permaculture depuis quelques année en Cévennes, plus agés que ce jeune homme, ont réussi a être autonome alimentairement, et générent des revenus par la vente de leurs excédents...
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@spartacus. Tu confirmes mes propos. Ceux qui vivent de leurs productions ne sont généralement pas les mêmes que ceux qui vivent du revenu de leurs stages.
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c’est que depuis que je m’intéresse à la permaculture je m’aperçois que la plupart des " experts " et des " formateurs " vivent du monnayage de leurs savoir-faire, et non pas de leurs productions
Ceux qui ont une production sont des producteurs. Ceux qui cultivent la terre, sont des agriculteurs, ceux qui donnent des formations, des formateurs...etc.Mais dans tout ça, c’est quoi un permaculteur ?Un permaculteur, c’est une personne qui suit la philosophie de la permaculture.ou alors, il y a deux possibilitésun permaculteur, c’est quelqu’un qui applique le design en permaculture.Mais dans ce cas, mieux vaut l’appeler permaculture-designeur ou designeur tout court.Il y a une chose primordiale à savoir concernant la permaculture, c’est que son fondateur la définit simplement comme une science de design.un designer en permaculture vit de ses prestations en design (aménagement).un agriculteur en permaculture vit de ses productions agricoles (et non de la permaculture ! ... ses revenus sont des revenus issus de l’agriculture, et non de la permaculture... mais ça, les gens ont du mal à comprendre... ils pensent que la permaculture est une méthode de culture)un formateur en permaculture vit de ses formations.Si vous souhaitez en savoir plus, je vous suggère les livres sur le sujet ou les stages certifiés de 72h.Si les formateurs ne plaisent pas, je le comprend parfaitement, car comme dans tous les domaines, y’a des bons et des moins bons...Des formateurs comme ceux-là existent bel et bien (fama volat) :- l’approche libérale des coachs, des beau parleurs qui embobinent les bobos naïfs en leur faisant des stages à 400 euros la journée pour leur apprendre à planter un poireau avec le cerveau gauche...Et pour finir ma réflexion, un con en permaculture, ça reste un con.Comme dans tous les domaines.Donc "faire de la permaculture" n’implique pas plus de réussite que n’importe quel autre manière de faire ou de penser. La réussite dépend principalement de la personne, de ses connaissances, de ses compétences, et moins de l’outil ou de la méthode. (on peut avoir le meilleur outil entre les mains et s’en servir comme un pied...)À tous ceux qui ont du mal à gérer leur terrain, leur exploitation, leur potager, je vous conseille sincèrement de lire les ouvrages de référence ou de faire un stage de 72 heures. Ce sont à mes yeux les deux chemins les plus sûrs et les plus communs, pour pouvoir tirer du positif de la permaculture. -
Juger un "expert en permaculture" sur sa production alimentaire (commerciale ou non) n’a pas bcp de sens...
car un expert en permaculture peut simplement être un designeur ou un jardinier du dimanche ou un plombier, sans que cela implique qu’il ait à développer une production alimentaire... -
"mais je dois être mauvaise langue" - a peine...
Vous ne connaissez rien de son parcours, mais prétendez tout savoir, sur sa famille, son patrimoine.
Personne n’a dit que la totalité des 30 hectares était cultivée."Je sais pas pourquoi, j’ai un feeling..." votre vie vous emmerde et cela vous gonfle de voir d’autre personne s’accomplir.
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Non en effet je ne connais pas son parcours. Il a fait quoi pour pouvoir se payer un tel domaine à 24 ans ?
Par ailleurs en ce qui me concerne j’essaye misérablement de survivre en semi-autarcie sur 5.000 m2 et je sais parfaitement ce que ça représente en termes de travail et d’investissements. Et crois moi, faire pousser des papayes c’est pas ma priorité.
Par ailleurs, et même après avoir travaille toute ma vie j’ai eu du mal a 50 ans pour trouver les fonds nécessaires pour acheter et développer un "domaine" 60 fois plus petit. Je n’aurais jamais pu faire ça à 23 ans et demi.
Dernière remarque, même sur 0.5 hectare il me faudrait 2 employés. Combien a-t-il d’ouvriers ? Comment fait-il pour les payer ? quel est son chiffre d’affaires ? Qui fait le ménage dans sa grande maison ? qui fait la cuisine ? le linge ? qui trait les bêtes ? comment les nourrit-il en hiver ? Avec quel argent achete-t-il le grain ? si il le cultive lui même alors comment fait il ? Qui récolte les fruits ? Qui va vendre les fruits et légumes sur le marché ? Comment se chauffe t il en hiver ?
Ça fait beaucoup de travail pour un seul jeune homme avec la main dans la poche ...
Derniere question : Son affaire est elle rentable ou est elle subventionnée ? -
Va dans le Morvan, tu verras le prix des terrains, il suffit d’économiser 3 ou 4 ans pour s’en payer un, surtout les terres agricoles qui ne valent plus rien !!
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Comme d’habitude, les commentateurs professionnels s’en donnent à coeur joie pour donner leur avis sur ce qu’ils ne connaissent pas !
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J’ai rencontré Nicolas, le permaculteur qu’on voit sur la video, il y a de cela quelques années. Au détour d’une traversée de la France, j’ai découvert son havre de paix, un vrai petit paradis de nature au milieu d’un désert humain (la Creuse se creuse...). D’après mes souvenirs, il a acheté le terrain 10 000 euros avec l’aide de sa mère et tout auto-construit avec l’aide de ses amis. Sa maison, ses bacs de culture, tout est vraiment magnifique, j’ai tout de suite senti que ce garçon, malgré son jeune âge, avait réellement de l’or vert dans les mains et avait fait de son terrain une véritable oeuvre d’art écologique.
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Après, comme tous ces écolos qui passent sur M6, ils sont passés à la moulinette de la caricature télévisuelle. Qui ne passerait pas pour un con dans ce type d’émission ? Ce qui est marquant, c’est le contraste entre des lieux alternatifs ouverts qui sont très peu nombreux et le masse incroyable de curieux qui sont attirés par ces lieux. Vivre ainsi est un choix de vie dont beaucoup rêvent et que peu accomplissent. On préfère juger de tout ça planqué bien au chaud derrière l’écran comme une vieille commère à sa fenêtre, plutôt que de se lancer soi-même dans l’aventure.
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De même pour l’autre sujet sur la permaculture, c’est toujours les mêmes films qu’on voit depuis 10 ans ! Rien de bien neuf depuis Volem rien foutre al païs de Pierre Carles, doc de référence sur les choix de vie alternatifs. -
Le problème....il est comme un phonographe a réciter sa prose ! Il me traite de malhonnête, sur un autre topic, par ce que j’affiche ce que ça nous a coutés en 7 ans et de plus il prend sa petite calculette pour vérifier la somme par mois ! Ce qu’il ne sais pas, c’est que pendant 3 ans ma compagne a du trouver un job dans un hotel et le loyer de 400€ et tout ce qui va avec(sort ta calculette et fait ta soustraction) et moi j’allais nourir des chevaux (3hrs jours à 5€). Et nous nous vîmes pendant cette période, que 2 fois par semaine...et voila ce que je faisais pendant ce temps (regarde bien la poutre central.....pas loin de 150kg.....seule....posée sur une colonne en bois) ! Et pendant c’est congés voila ce que l’on faisais ensemble ......Et Vladivostok....tu crois toujours au privilège ?
L’énergie gars.......l’énergie ! j’ten souhaite autant !
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@Caracole = Agenu ?
Je crois ton témoignage sur parole concernant le gars, seulement, renseignement pris, c’est bien ce que je croyais : stages à la maison, et paye à la fin de la semaine.C’est vrai que la permaculture n’a fait que synthétiser des savoirs déjà connus, mais est intéressante pour concevoir de zéro une " exploitation " agricole familiale et vivrière, par l’imbrication du potager/verger/aquaculture/basse-cour.Sur le doc que j’ai proposé, en effet c’est pas neuf, mais c’est l’occasion de montrer que ce qu’on appelle aujourd’hui la permaculture peut-être pratiquée sans la bagagerie conceptuelle et avec la rentabilité économique. Quant à Volem rien foutre al païs, je suis dedans, une partie a été tournée à Longo Mai où je me trouvais à ce moment. Expérience instructive à tous points de vues, et aussi pour savoir ce que je ne voulais pas. -
@Caracole :
Franchement sur le prix des propriétés en France, à chaque fois je fais la remarque du prix et on me répond qu’on trouve des grandes propriétés avec maison habitable (ou renovable mais donc il y aura un cout) pour une poignée de cacahouètes, mais sans jamais donner des prix et des exemples concrets. Donc je cherche sur internet ... et je ne trouve jamais rien a moins de 100.000 euros. Donc pour économiser 100.000 euros en 5 ou 6 ans et bien la encore, il faut m’expliquer comment faire !
As-tu des exemples concrets (avec liens) de propriétés très peu chères dans la Creuse ou ailleurs ? -
@Famine : j’ai répondu plus bas
@Arsene : non je ne vais pas te chercher d’exemple sur internet (même s’il y en a, cherche sur le bon coin terrain dans la Creuse, tu verras), mais es-tu au courant que toute la réalité n’est pas sur Internet ? C’est hallucinant quand même ça, non seulement tu crois que tu vas trouver ton terrain sur internet, mais en plus tu sais même pas chercher alors que tu passes visiblement ta journée sur ton ordi !
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Pour les terrains constructibles sur internet, pour ceux qui savent chercher, j’ai regardé des centaines d’heures et j’ai souvent remarqué que les agences noyautaient complètement les prix en les surévaluant de quelques dizaines de milliers d’euro. Pour les terrains non constructibles, donc agricoles ou de loisirs, ce sont souvent des arnaques. Le mieux est dans tous les cas de se déplacer, d’aller dans la région où on veut emménager, et de faire du porte à porte, de louer pendant quelques temps dans le coin et sympathiser avec les gens, les lieux...
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Enfin, c’est bien un truc d’urbain de vouloir acheter sa maison sur internet ! -
Il y a quelque affaire à faire.Dans les alpes,le sud ouest,le centre mais c’est pas non plus hyper fréquent,faut fouiner et être patient.Avec 100 000€ perso je serais ravi.
Quoiqu’il arrive il faut un peu de thunes pour se lancer à moins d’être Rahan fils de Craô (y en a quelque uns).Notez bien,dans les docs sur la permaculture c’est jamais (j’attend qu’on me prouve le contraire) un smicard sans capital qui change de vie.Une solution valable pour les plus restreints financièrement parmi nous : le co habitat.J’ai reperé il y a trois ans un bel enssemble de battisse pour un total de 1750m² amenageable posé sur 63ha de bois et prairies dans le tarn,trois logement etait dejà disponible,trop spaciaux à mon gout car il occupaient 750m² sur les 1750m.320 000€,à 5 foyers y a dejà de quoi faire pour un investissement raisonnable. -
Intéressant MrKout, si tu as des liens je suis preneur.
Mais sérieux, suffit de chercher 2 secondes sur le bon coin pour trouver des centaines d’annonces de terrains constructibles de plus de 1000m² à moins de 50 000 euros, évidemment dans les régions en déclin démographique.
Après il faut avoir le courage de s’installer au milieu de nulle part comme ça et de créer son activité pour en tirer un revenu, ou trouver du télétravail. Ce qui est le plus compliqué, c’est trouver des revenus et des activités culturelles sans faire trop de bornes...
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Oui mais tu le dis toi meme : "constructible", donc non-construit. Du coup il faut rajouter encore 50k à minima pour construire la maison. Et vu les prix en France, a 50k tu te fais a peine mieux qu’une cabane à outils.
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Oui, j’ai juste changé de pseudo et d’avatar, mais la qualité de mes posts est toujours la même ;)
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"stages à la maison, et paye à la fin de la semaine"
Ah et ça c’est pas assez pur pour toi ? Le type doit abandonner toute vie sociale pour bosser dans ses champs et rapporter 300 euros par mois ? Je ne sais pas si tu as essayé d’être paysan et d’en vivre, mais je peux te dire que c’est quasi impossible aujourd’hui sans les "aides" de l’Europe. Qu’il fasse des stages et bosse à côté, ça me dérange pas même si je serai pas bon public...
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Je ne suis pas un intégriste, il n’y a pas de solution parfaite ! Par contre j’apprécie que des gens tentent des choses comme cela, des choix de vie et d’activités nouvelles... tant qu’ils ne se là pètent pas trop :)
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Et je leur envoie toute ma gratitude pour l’espoir d’alternatives possibles (à ne pas confondre avec l’illusion du monde idéal qui nous protègerait de tous nos vices, n’est-ce pas).-
Désolé, je n’approuve pas. Ce qu’il a reçu, il le vend. 250 euros pour 3 jours de stage, par 15 personnes, fais le calcul. C’est sûr qu’il n’a pas besoin de faire pousser des patates, et par la même de retourner son sol. C’est sans doute cela le fameux " non-agir "
Moi j’ai été formé en biodynamie, toujours " gratuitement " en échange de ma main d’oeuvre comme c’est l’usage, et ouvrier agricole par la suite. Je connais donc les réalités de ce monde-là, mais je trouve que cette génération de " designer permacole " les mains dans les poches vivent vraiment de la crédulité et de l’ignorance de citadins new-age -
Je suis d’accord dans l’absolu, ça a un côté énervant ces stages. Mais s’il arrive à trouver des gens qui sont prêts à mettre ça dans un stage, tant mieux ! Et je suis sûr que la plupart en sont très heureux ! Pour moi le vrai problème n’est pas qu’il y ait des stages payants, mais qu’il y ait si peu de rencontres libres, d’échanges gratuits.
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Et au delà de ça, la vraie question est : de quoi peut on vivre au coeur de la Creuse si ce n’est d’activités multiples ? Un peu d’agriculture, un peu de stages, un peu de télétravail... franchement ils sont pas nombreux à choisir de vivre dans la Creuse et en plus à monter leur activité, alors c’est facile de les blamer parce qu’ils se font des compléments de revenus, mais que fais-tu de mieux pour les juger ainsi ?
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Et puis ça m’étonnerait que ce type soit millionaire en organisant 3 stages par an, c’est simplement un complément de revenu et ça n’empêche en rien de transmettre son savoir gratuitement avec des gens plus avancés dans leur démarche qui sont prêts à rester plusieurs mois. -
@Famine :
Tu nous dit : "C’est sans doute cela le fameux " non-agir "
En fait c’est un peu plus compliqué que ça car avec les 250 euros en poche il faut encore prendre la peine d’aller au supermarché pour acheter des légumes pour la soupe ... -
Non tu n’en es pas un. Tu es un maraicher bio.
La permaculture est un systeme global et durable de gestion d’une ferme. Par gestion globale et durable il faut entendre un large spectre de techniques :
- Optimisation des processus. Par exemple, ne pas planter les fines herbes trop loin de la cuisine, ne pas mettre la réserve de luzerne trop loin des bêtes à nourrir. Minimiser les déplacements dans la journée par un bon agencement du domaine. Bref du bon sens.
- Jouer sur les especes amies/ennemies. Par exemple mettre les especes de plantes qui attirent les predateur des pucerons a cote des plantations sujettes aux dégâts des pucerons.
- ne pas labourer la terre et essayer de recréer un terreau proche de celui des forets qui est tres fertile sans jamais être labouré. C’est le paillage ou la culture en buttes sur "mulch".
- bien entendu, la permaculture implique l’absence de produits chimiques.
etc. etc. -
J’oubliais : et comme le fait remarquer Famine, les permaculteurs survivent la plupart du temps non pas de la vente de leurs cultures mais de l’organisation de stages et la vente de livres sur la permaculture. Ca fait donc PSCHHHIIIT .... comme dirait Chirac.
Par contre il existe des maraichers bio (comme toi donc) qui arrivent à vivre de la vente de leurs produits. -
Caracole :
"il a acheté le terrain 10 000 euros"
Non mais y crois vraiment ? 30 ha pour 10.000 euros ?
C’était les frais de notaire ça ...
Ou alors le père Noel existe vraiment. -
@ Arsene..
Vous etes si pathétique..La caméra ne s’est pas attardée sur le coin ou il cultive ses patates et ses topinembours, DONC vous décrétez qu’il n’y en a pas du tout. Logique implacable.Vous me verriez bosser sur l’ancienne vigne de mon grand pere (ouvrier) en deduiriez vous que je suis un grand heritier proprietaire terrien du Bordelais ?Combien de projets lies a la permaculture avez vous deja visité ? Combien de permaculteurs avez vous rencontré ?Que connaissez vous des prix des terrains dans le Morvan ??Au jeu des spéculations, j’ai precedement deduit que vous etiez vous aussi un vieux gars aigris, a la vie tristounette, qui se console de ses echecs en les projetants sur d’autres personne ("Meuuh si c’etait vrais j’le saurais !!!!!").Le fil de vos commentaires me conforte dans mon intuition. -
Tu parles de vieux con et toi tu vouvoies sur internet ... Décidément, tous les bons usages fondateurs de l’internet se perdent.
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Pas mal ... j’aimerai y être.
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Même si ici ... c’est un peu mieux développé !-
Ah vraiment j’ai bcp aimé ce doc, Nicolas est très attachant ! Vraiment bien ce jeune !
Sa baraque à l’air aussi magique que son jardin.-
Si ça peut intéresser quelqu’un :
Je pars a l’étranger définitivement l’année prochaine et je vends mon étang dans le Morvan, il est fait 2 hectares d’eau plus une large digue, une bande de terrain autour (3 parcelles) et un chalet isolé pour le froid et viable (mais pas d’eau courante ni électricité mais le raccordement est pas loin) bref idéal pour la permaculture (très ensoleillé) une terre riche (vase du fond de l’étang) plus évidement la pisciculture et le tourisme à développer (à 4 Km du lac des Settons du coté de Moux en Morvan -58230)
Voila, hésitez pas à me contacter car je compte partir immigrer au plus tôt et le brade.
Le cadre est idyllique, style canada sauvage.
Voilou à bientôt.
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