Sur ce lieu, je vous renvoie à mon témoignage plus bas.
Sur la permaculture en général, je rejoins Famine pour déplorer l’utilisation abusive de ce concept par des bobos urbains qui ne connaissent rien à la vie rurale et à l’agriculture en général. Ceci dit, tant mieux si les urbains se mettent à l’agriculture, même si c’est pour l’instant de belles paroles qui sifflent dans le vent.
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Pour avoir étudier la question il y a quelques années, j’ai pu observer deux types d’approche de la permaculture, phénomène essentiellement porté par les urbains et néo-ruraux :
- l’approche libérale des coachs, des beau parleurs qui embobinent les bobos naïfs en leur faisant des stages à 400 euros la journée pour leur apprendre à planter un poireau avec le cerveau gauche...
- l’approche libertaire des alternatifs, souvent des gens au parcours en dent de scie, marginalisés par la société mais qui font de cette exclusion un choix assumé, et qui vont monter leur lieu et activité à partir de trois bouts de ficelle.
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Dans tous les cas, ils sont souvent mal vus par les locaux car ils bouleversent les habitudes, mais leur passage est aussi souvent une chance pour le "pays" qui voit là l’occasion de faire revivre certaines traditions reléguées au folklore. Dans les Cévennes ou en Ardèche, les néo-ruraux ont insufflé une vie nouvelle en réorganisant des fêtes des moissons, en recréant des marchés de producteurs, etc..