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Non linéarité, imprévisibilité des conflits et infrastructure crisique : le cas Irakien

« Dans le jeu des trônes, même les pièces les plus humbles peuvent avoir des volontés de leur propre cru. Elles refusent quelquefois d’accomplir les mouvements que l’on a programmés pour elles ». Petyr Baelish, « Les sables de Dorne ».

 

« En guerre tout est incertain et tous les calculs se font avec des grandeurs variables ». Carl Von Clausewitz, « De la Guerre ».

 

Tout ce qui se passe actuellement au moyen orient fait partie d’un plan ourdi de longue date, la détermination principale et essentielle de ces conflits est le redécoupage des frontières du moyen orient et /ou la constitution du grand Israël.

 

L’EIIL / l’ISIS/DAASH ne serait qu’un avatar de ce plan, une armée de zombies dénués d’intelligence, des marionnettes ne possédant aucun libre arbitre, dont les ficelles sont tirées par des manipulateurs tout puissant tapit dans l’ombre, à la fois étrangers à l’humanité ordinaire, et cependant immergés parmi elle, ne subissant jamais la rétroaction de leurs conspirations, des surhumains qui ont la capacité de maintenir leur structure de domination stable dans un environnement ou tout est mouvant.

Voilà une hypothèse (souvent érigée en réalité absolue) qui circule beaucoup dans ce que l’on appelle désormais « les médias alternatifs » ou « médias dissident ». 

 

D’autres hypothèses s’opposent à cette vision et font de l’EIIL une organisation qui s’est faite d’elle-même, qui apparaît comme très sophistiquée, qui met en place de très nombreux soutiens, qui a des structures économiques, civiles, judiciaires, sanitaires et qui a un agenda qui lui est propre.

 

Rarement dans une crise majeure, touchant à l’équilibre fondamental d’une région aussi stratégiquement importante que le Moyen-Orient, l’incertitude n’a été aussi grande concernant la nature du principal acteur de la crise. Situation qui entraîne logiquement les interprétations les plus extrêmes, ce que relève Jean Bricmont dans cette interview :

 

 

Cet article n’a en aucune façon pour objet d’infirmer ou d’affirmer la véracité d’une de ces hypothèses par rapport à une autre (ce qui pourrait être fait dans des articles à venir), il s’agit de relever le contraste considérable entre les perceptions. En effet, la perception nourrit tout et est elle-même un facteur de désordre dans son interprétation (cfr les interprétations eschatologiques, non seulement des analystes mais surtout des acteurs directs du conflit, ce qui complique toute tentative de rationalisation).

 

Par ailleurs ces hypothèses peuvent avoir une part de vérité (et ne sont certainement pas toute la vérité), des régions de chaos non déterministe et d’ordre prédictible peuvent coexister au sein du même système, ce qui ne manquera pas de déconcerter les individus aux perceptions binaires.

 

Le réel dans notre contexte, peut il être le produit d’une action structurée, qui a été déployée comme prévu, et a atteint ses objectifs comme prévu ?

 

C’est à cette question que cet article tentera de répondre.

 

De la friction, du brouillard et de l’incertitude 

 

Bien que notre entendement se sente toujours poussé vers la clarté et la certitude, notre esprit est souvent attiré par l’incertitude.
Clausewitz, De la Guerre, Livre Premier, Chapitre 1

Certains systèmes dynamiques déterministes évoluant au cours du temps caractérisés par un certains nombres de paramètres peuvent en pratique être imprévisibles à des échelles de temps relativement courte car de petites perturbations dans les conditions initiales peuvent mener à de plus grandes perturbations après un certain temps en ce sens qu’elles ont tendance à croitre exponentiellement. Ce phénomène est connu sous le nom de « théorie du chaos ».

 

La guerre ressemble à ce modèle : chaque guerre est essentiellement un phénomène non linéaire, dont la conduite change d’une manière qui ne peut être prévue analytiquement

 

C’est la justesse de cette perception qui fait que la pensée de Clausewitz est à la fois d’actualité et peu accessible. En effet, l’idée de la nature analytiquement imprévisible de la guerre est extrêmement dérangeante pour quiconque souhaiterait une théorie prédictive.

 

Il existe un principe directeur qui nous a certes été de bon conseil mais qui correspond à une idéalisation, et qui est donc susceptible de nous égarer lorsque la réalité désordonnée du monde qui nous entoure ne concorde pas avec lui. Une des sources principales de notre égarement est l’association de la norme, non seulement avec le simple, mais aussi avec le respect de la règle ou de la loi, et par voie de conséquence avec un comportement prévisible. 

 

Cela a pour effet de limiter notre capacité de voir le monde autour de nous. On a pris l’habitude de voir les phénomènes non linéaires comme étant inadaptés ou réfractaires à notre catalogue de normes, alors même qu’ils sont en réalité plus répandus que les phénomènes qui respectent les lois de la linéarité. Cela altère parfois gravement notre perception de ce qui est central et de ce qui est marginal, ce que reconnaît le réaliste que fut Clausewitz, dans « De la Guerre ».

 

Les admirateurs de « De la Guerre » ont bien senti que le livre s’attaque à la complexité de la guerre d’une manière infiniment plus réaliste que n’importe quel autre ouvrage. 

 

« Aucune activité humaine ne dépend si complètement et si universellement du hasard [que la guerre] » (De la Guerre). Le hasard est aussi lié au brouillard d’incertitude qui caractérise la guerre, obscurcissant ou dénaturant le plus grand nombre des facteurs sur lesquels s’appuie l’action.

 

Des causes petites au point d’être imperceptibles sont susceptibles de s’amplifier de manière disproportionnée. L’obtention d’un résultat décisif dépend souvent de facteurs particuliers qui sont autant de « causes particulières qu’aucun de ceux qui n’étaient pas sur le terrain ne connaît » (De la guerre).

 

Cela s’applique t-il à la stratégie politique au sens large ?

 

Pour Clausewitz, la guerre n’est que la simple continuation de la politique par d’autres moyens car le dessein politique est le but, la guerre est le moyen, et un moyen sans but ne se conçoit pas. En aucun cas, la guerre n’est un but par elle-même, on ne se bat jamais, paradoxalement, que pour engendrer la paix, une certaine forme de paix. La bataille sert à faire émerger de nouvelles conditions ou aura lieu le succès stratégique.

 

La guerre est un acte de violence destiné à contraindre l’adversaire à exécuter sa volonté, elle est la manifestation du rapport de force politique dans sa forme violente.

 

Ainsi l’objectif politique, comme mobile initial de la guerre, fournira la mesure du but à atteindre par l’action militaire, autant que des efforts nécessaires. Il ne saurait être en lui-même une mesure en et pour soi, mais comme nous avons affaire à des réalités et non à de purs concepts, il sera mesure relative aux acteurs. Un seul et même objectif politique peut produire dans des nations différentes, et dans une même nation, des réactions différentes à des époques différentes. 

 

L’inter -connectivité et le contexte, l’interaction, le hasard, la complexité, les frontières floues, les effets de rétroaction, etc., mènent tous à l’imprédictibilité analytique, y compris pour les planificateurs politiques.

 

De l’infrastructure crisique : des acteurs prisonniers de la crise

 

Nous assistons à une transformation décisive de la situation du monde avec désormais comme principal caractère et comme principal moteur de cette situation le composant-“crise”.

L’idée de “crise” suppose la violence paroxystique soudaine d’une part, la brièveté d’autre part, la résolution d’une façon ou l’autre enfin. Considérer la crise comme ce qui revient à être le composant permanent d’une situation implique en apparence une contradiction plus ou moins grande avec ces deux caractères et cette issue. 

 

C’est pourtant le cas, et c’est évidemment ce qui fait la spécificité tout à fait exceptionnelle de l’effondrement des sociétés complexes (voir également les articles survivre à l’ effondrement économique1 et 2 ).

 

La crise devient une véritable structuration opérationnelle, une infrastructure exactement comme l’on parle d’une infrastructure routière ou ferroviaire, c’est-à-dire un cadre contraint, impératif, auquel on doit se prêter, dont on ne peut dépasser les limites, qui impose lui-même les conditions de déplacement, etc., bref qui règne… 

 

Le concept d’ « infrastructure crisique  » implique que la crise n’est plus un “accident”, une “conjoncture”, un épiphénomène, quelque chose d’inhabituel dans la situation générale, mais qu’elle est devenue le contraire de tout cela en se constituant en infrastructure.

 

Elle est devenue la “normalité” de la situation générale, tant dans le domaine extérieur des relations internationales que dans le domaine des situations intérieures des acteurs devenus figurants par leur incapacité à réagir. Nous sommes les spectateurs impuissants, et intéressés, voire approbateurs pour certains, de notre propre transformation crisique et nous-mêmes en venons à employer l’image de “dictature de la crise” 

 

La crise est donc désormais une infrastructure crisique, et comme toute infrastructure elle est à la fois “socle de stabilité” et “seule référence… envisageable”.

 

C’est une évolution “dynamique” qui aboutit paradoxalement à son contraire (stagnation des crises, paralysie des acteurs), mais qui se caractérise par des changements fondamentaux de sens : Le renversement s’effectue en ceci que ce sont les crises elles-mêmes qui deviennent les inspiratrices et les moteurs des politiques. En principe, les politiques existent avant les crises, engendrent les crises, pouvaient être contrariées, bloquées, etc., par les crises, mais restaient les forces dominantes, ou dans tous les cas déterminantes de la situation.

 

Les acteurs sont prisonniers de cette crise. Il faut donc regarder l’ évolution des événements non pas des acteurs vers la crise ( les acteurs tentant de dénouer la crise , de la détourner à leur avantage , de l’ aggraver , etc.) , mais de la crise vers les acteurs , la crise imposant des réactions aux acteurs sans leur laisser la possibilité , soit de conclure , soit de s’ en extirper , soit de changer radicalement de position.

 

Le monde a déjà connu des phénomènes similaires par le passé (cfr effondrement des sociétés complexes), la particularité de notre temps est l’interconnexion mondialisé qui rend le phénomène planétaire car le système en effondrement est planétaire, d’ où les désordres géopolitiques qui ne feront que s’aggraver.

 

Le temps crisique est non seulement un temps qui se caractérise structurellement par le composant exclusif de la crise, c’est aussi un temps dont la dynamique même implique l’accélération, l’Histoire elle-même accélère et devient plus dense.

Cette situation rend indescriptible toute prospective, l’hypothèse selon laquelle la situation serait sous le contrôle de quelques acteurs ne tient donc pas.

 

Sources : 
Ka Jule
Dedefensa.org
Clausewitz : non linéarité et imprévisibilité de la guerre

 

Tags : Irak International Guerre




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97 réactions à cet article    


  • vote
    maQiavel maQiavel 8 juillet 2014 11:26

    Salut yoananda

    Rien à redire sur ton commentaire (on pourrait pinailler sur le diagramme de pareto mais c’est un détail).


  • vote
    maQiavel maQiavel 8 juillet 2014 11:29

    Zut , le commentaire pour Yoananda était destiné à être posté plus haut , il y’ a eu un bug.

    -les euros atlantistes ont obtenus ce qu’ils voulaient

    Oui bien sur, et c’est pour ça que la Crimée est Russe et qu’une portion de l’Ukraine fait sécession …  smiley


  • vote
    maQiavel maQiavel 8 juillet 2014 11:31

    Donc je disais : rien à redire sur le commentaire de yoananda , en espérant que ce message soit posté au bon endroit ...


  • 1 vote
    maQiavel maQiavel 8 juillet 2014 11:32

    Eh bien non. C’est de la merde cette nouvelle configuration …


  • 5 votes
    Tomek Tomek 8 juillet 2014 11:50

    pour se faire une idée de ce qui anime l’auteur :
    http://www.agoravox.tv/actualites/international/article/panegyrique-de-praviy-sektor-45264
    (LoL)


    • 2 votes
      berphi 8 juillet 2014 12:04

      Vaste sujet. On peut, en effet, partager l’idée de Bricmont qu’aucune situation ne soit pérenne. 

      Mais je regrette, le coût d’une guerre en Irak ne sera jamais amortie au nom des droits de l’homme.(réflexion digne de la planette Domenach). Parce qu’il faut bien comprendre que les USA n’y vont pas grattos, et les droits de l’homme ne rapportent rien.
      Que L’EIIL / l’ISIS/DAASH n’existent que parce qu’ils ont été financés. 
      (Plus d’argent = plus de conflit). La question est de savoir par qui ?
       
      Nous n’avons pas tous les éléments qui définissent : Le but, l’enjeu et l’objectif mais il y en a les trois.
      Quand Bricmont parle d’absence d’alliés dans le monde arabe pour les USA, qu’il se pose la question de savoir simplement s’il en ont besoin... Vision primaire de l’art de la guerre parce qu’il n’y pas plus manipulable qu’une population en crise et l’argent revêt alors un pouvoir extraordinaire. Un seul individu charismatique et corrompu fera l’affaire pour atteindre un objectif .

      En revanche, je dans son sens quand il explique que la situation actuelle n’est pas favorable à Israel et que rien ne permettent de définir avec exactitude le but, l’enjeu et l’objectif.

      • vote
        maQiavel maQiavel 8 juillet 2014 12:54

        Bonjour berphi

        - le coût d’une guerre en Irak ne sera jamais amortie au nom des droits de l’homme.

        Ce n’est pas ce que j’ ai compris dans ce qu’ il a dit , mais soit.

        Sinon mon opinion : la force en politique, est le moyen par lequel un individu ou un groupe agit sur la société, soit pour lui imposer ses valeurs , la soumettre à son influence , soit à l’ inverse pour refuser les valeurs d’ autrui , et résister à ses commandements !

        Elle englobe une série de paramètres et parmi eux il y’ a l’idéologie qui sert à justifier et légitimer la puissance.

        En ce qui concerne la puissance américaine , elle s’ appuie sur l’ idéologie des droits de l’ homme ( mais c’ est plus instrumental qu’ autre chose ) mais surtout sur une forme de néo messianisme lui-même d’ origine néo –protestant qui voudrait que l’ Amérique soit une nation élue de Dieu chargé d’ américaniser le monde par l’ américan way of life.

        Donc une Amérique qui se fiche de ce qui la précède et qui ne conçoit le futur qu’à travers elle.

        Le chaos Irakien actuel qui est une conséquence directe de l’invasion de l’Irak bat en brèche cette idéologie et affaiblit par cela même la puissance américaine en effondrement !

        -Que L’EIIL / l’ISIS/DAASH n’existent que parce qu’ils ont été financés. 

        Il y’ a plusieurs hypothèses là-dessus et elles divergent.

        D’ abord , je ne sais pas qui les a financé , je ne vois pas d’ évidences mais que des spéculations , et ensuite je pense qu’ il existe un terreaux historique ( car sa colonne vertébrale est baasiste ) , social , religieux de son existence.

        Tout est expliquer par les financements (que l’on ne connait pas et on ne sait même pas s’ils sont déterminants) n’est pas pertinent, mais c’est une perception moderne que je remarque qui est de plus en plus étendue  : je finance donc je suis, je suis financé donc je suis une marionnette dont on tire les ficelles.

        Les choses sont je crois beaucoup plus complexes, on peut financer et être floué par ceux que l’on a financé …


      • vote
        berphi 8 juillet 2014 13:23

        Bonjour Maq,


        Tout est expliquer par les financements (que l’on ne connait pas et on ne sait même pas s’ils sont déterminants) n’est pas pertinent.

        C’est la base pour ne pas dire une règle. La logistique, l’armement d’une structure demandent énormément de fond. qu’il y ait un terreau historique et idéologigue ne présente aucun risque de conflit au sein d’un territoire s’il n’y a pas de financement. 
        Toute révolution a toujours été financée (pas forcément par des intérêts étrangers mais souvent). Les armes ne tombent pas du ciel, la logistique de camps d’entraînement, l’entretien des troupes non plus. Les banques depuis des siècles en font leur choux gras.

        Les choses sont je crois beaucoup plus complexes, on peut financer et être floué par ceux que l’on a financé …

        Oui, absolument d’accord. Et inversement, on peut être financé et floué le financier... Aucune situation politique n’est pérenne comme je l’ai précisé en début de commentaire.

      • vote
        maQiavel maQiavel 8 juillet 2014 13:59

        @berphi

        - La logistique, l’armement d’une structure demandent énormément de fond. 

        ------>Je n’en fait pas la vérité absolue mais d’ après ce que j’ ai pu lire , l’ EIIL est en infériorité numérique , a des armements beaucoup plus rudimentaire que leurs adversaires Irakiens.

        Pour comprendre la conquête de l’EIIL, il faut passer par l’étude d’autres angles d’ analyses pour expliquer la débandade des forces Irakiennes bien plus nombreuses et mieux armées ( que je décrirais plus bas plus tard).

        Et puis autre chose, il y’ a l’hypothèse (que je n’infirme, ni n’affirme) de la construction par l’EIIL d’une infrastructure économique autonome grâce à leur conquête militaire de ces dernières années.

        -qu’il y ait un terreau historique et idéologigue ne présente aucun risque de conflit au sein d’un territoire s’il n’y a pas de financement. 

        ------>A mon avis, vous inverser les causes et les effets. La question des financements ne présente aucun risque là ou le terraux historique, social, culturel, institutionnel ne prête pas le flanc à la subversion.


      • 1 vote
        Frida Frida 8 juillet 2014 21:32

        "Il y’ a plusieurs hypothèses là-dessus et elles divergent.

        D’ abord , je ne sais pas qui les a financé , je ne vois pas d’ évidences mais que des spéculations , et ensuite je pense qu’ il existe un terreaux historique ( car sa colonne vertébrale est baasiste ) , social , religieux de son existence."

        voici donc un type, il y a quelques jours il ne savait pas faire la différence entre Daesh, isis et eiil, vient aujourd’hui nous régurgiter la propagande made Malbrunot...

        et en plus avec des contradictions grosses comme ses sabots de propagande..

        d’un côté il dit qu’il ne sait pas qui finance les terroristes, que ce n’est pas évident, qu’il n’y a que des spéculation pour faire le saut de la punaise en nous baratinant sur le terreau historique et nous fourguant au passage "la colonne vertébrale est baassiste" ha ha ha ha ha,

        d’où viennent les soooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooources ????

        ils veulent nous faire croire que c’est une guerre entre sunnites et chiites et que les baassistes se sont convertis au wahhabisme....

        autant dire que derrière isis c’est Sadam Hussein , qui dirige les terroristes... comme l’a suggéré un propagandiste notoire pour n pas le nommer, Malbrunot 

        on peut dire que le Baghadadi a bien réussi sa vie( qui a séjourné dans les prisons des américains ou dois-je dire dans les centre de formation pour agents de l’otan ? sachant que certaines personnes n’ont rien fait et continent de croupir à Guantanamo et d’autres ont été éliminés par des drones, par erreur, la faute à pas de chance, une bavure, une victime collatérale, c’est la guerre, un typhon tue bien des gens ha ha ha ha ha ha), il a une montre bien bling bling, genre celle qui détermine la réussite d’une vie selon Séguela, pourquoi une montre fabriquée par les koufar, alors qu’il aurait pu utiliser un sablier ou scruter le soleil ha ha ha ha, il faut vraiment être un abruti fini pour suivre ce genre de leurre qui est l’isis

        http://blogs.telegraph.co.uk/news/tomrogan/100278930/three-observations-on-the-isis-leaders-video/

        mais dans cette histoire quid de la proposition d’un référendum d’indépendance du territoire kurde ? quid des intérêts turcs ? quid des intérêts saoudiens ? quid des intérêts qataris ? de l’intérêt israélien ? etc etc

        comme si les anglosaxons n’ont jamais divisé des territoires et n’ont jamais suscité des conflits au sein d’une même nation.... question de l’affaiblir de jouer sur les divisions... ;

        article tartuffe, nul, ou propagandiste pro terroristes et pro aljazeera reprenant sa propagande.... au choix...






      • vote
        maQiavel maQiavel 9 juillet 2014 13:15

        Madame, pour trouver une contradiction chez moi (et elles existent, comme chez tous êtres humains) il faudra vous lever plus tôt. smiley

        Votre méthodologie me caricaturer, me faites dire des choses que je ne dis pas , à chercher à déceler des « non dit » ne vous permettra pas d’ y arriver.

        Lorsque je fais des phrases malgré la pauvreté de mon écriture, chaque terme a un sens, je suis prudent au point de ne pas utiliser des mots à la légère.

        Je n’affirme pas le fait que la colonne vertébrale de l’EIIL en Irak soit baasiste, je dis que je le pense. Vous voyez la différence ?

        Il faut bien comprendre une chose : je n’affirme rien du tout car je ne peux rien démontrer, je ne fais que m’appuyer sur certaines analyses qui ne sont pas des vérités absolues non plus.

        C’est à ceux qui prétendent détenir la Vérité de nous faire leur démonstration, je n’entre pas dans cette catégorie.

        Votre remarque n’a donc aucun sens !

        -article tartuffe, nul, ou propagandiste pro terroristes et pro aljazeera reprenant sa propagande.... au choix...

        ------>Vous parlez de mes commentaires ou de mon article ?

        A mon avis, vous ne l’avez même pas compris et vous avez tellement les fils qui se touchent dès que l’on parle de cette région qu’il est impossible que vous le compreniez …tiens, je me demande bien dans votre délire quel type d’intention cachée vous avez pu y déceler !

        -mais dans cette histoire quid de la proposition d’un référendum d’indépendance du territoire kurde ? quid des intérêts turcs ? quid des intérêts saoudiens ? quid des intérêts qataris ? de l’intérêt israélien ? etc etc

        ------> Ce n’est pas le sujet de l’article, je n’ analyse pas la question irakienne , c’ est bien la démonstration que vous n’avez rien compris à cet article …

         



      • vote
        robert biloute 8 juillet 2014 13:57

        Pour le plaisiiiiiir :

        "Nous assistons aujourd’hui à un processus analogue. Les conditions bourgeoises de production et d’échange, le régime bourgeois de la propriété, la société bourgeoise moderne, qui a fait surgir de si puissants moyens de production et d’échange, ressemblent au magicien qui ne sait plus dominer les puissances infernales qu’il a évoquées. Depuis des dizaines d’années, l’histoire de l’industrie et du commerce n’est autre chose que l’histoire de la révolte des forces productives modernes contre les rapports modernes de production, contre le régime de propriété qui conditionnent l’existence de la bourgeoisie et sa domination. Il suffit de mentionner les crises commerciales qui, par leur retour périodique, menacent de plus en plus l’existence de la société bourgeoise. Chaque crise détruit régulièrement non seulement une masse de produits déjà créés, mais encore une grande partie des forces productives déjà existantes elles-mêmes. Une épidémie qui, à toute autre époque, eût semblé une absurdité, s’abat sur la société, - l’épidémie de la surproduction. La société se trouve subitement ramenée à un état de barbarie momentanée ; on dirait qu’une famine, une guerre d’extermination lui ont coupé tous ses moyens de subsistance ; l’industrie et le commerce semblent anéantis. Et pourquoi ? Parce que la société a trop de civilisation, trop de moyens de subsistance, trop d’industrie, trop de commerce. Les forces productives dont elle dispose ne favorisent plus le régime de la propriété bourgeoise ; au contraire, elles sont devenues trop puissantes pour ce régime qui alors leur fait obstacle ; et toutes les fois que les forces productives sociales triomphent de cet obstacle, elles précipitent dans le désordre la société bourgeoise tout entière et menacent l’existence de la propriété bourgeoise. Le système bourgeois est devenu trop étroit pour contenir les richesses créées dans son sein. - Comment la bourgeoisie surmonte-t-elle ces crises ? D’un côté, en détruisant par la violence une masse de forces productives ; de l’autre, en conquérant de nouveaux marchés et en exploitant plus à fond les anciens. A quoi cela aboutit-il ? A préparer des crises plus générales et plus formidables et à diminuer les moyens de les prévenir. Les armes dont la bourgeoisie s’est servie pour abattre la féodalité se retournent aujourd’hui contre la bourgeoisie elle-même."


        http://www.marxists.org/francais/marx/works/1847/00/kmfe18470000a.htm#sect1

        Voilà c’était la marxisade du jour !
        Merci MaQ pour cet article. Par curiosité : pourquoi ne publiez vous pas vos articles sur Avox ? pb de modération ?

        PS : oui, je trouve que cette nouvelle interface est bien merdique..


        • vote
          scalino scalino 8 juillet 2014 14:27

          Vaste sujet l’imprévisibilité des conflits


          L’exemple le plus flagrant pour moi est la révolution française .Qui aurait deviné en 1789 que on serait avec un empereur en 1805 ?

          Pour moi ces crises sont d’ordre presque naturel ,seul du chaos peut sortir quelque chose de neuf,et il est naturel de sortir d’une situation sclérosante et c’est pour moi la situation d’avant crise qui est paralysante suffit de voir la situation actuelle en France personne ne peut bouger le petit doigt on est bloqué a attendre une étincelle 

          Alors que une situation de crise ouverte systémique ouvre les champs du possible et est plus bouillonnante les lignes bougent le mouvement revient 

          Pour résumer je suis assez d’accord avec vous sauf sur le fait que la crise est paralysante si en Ukraine et en Irak on nous dit que la situation est bloqué alors que au contraire ça bouge énormément suffit de comparer avec la situation de la France qui n’est pas en crise (plutot d’avant crise )pour moi y a pas photo c’est la France qui est paralysé 

          Et je tiens a préciser que je ne fait pas jugement de valeurs sur les changements qu’apportent les crises, le titre c’est l’imprévisibilité des conflits alors ils peuvent etre bon ou mauvais ce n’est pas le sujet .



          • vote
            maQiavel maQiavel 8 juillet 2014 15:03

            @scalino

            -Qui aurait deviné en 1789 que on serait avec un empereur en 1805 ?

            Les judéo - maçons ! Evidemment, ce sont eux qui tiennent le monde dans le creux de leur main. smiley

            Plus sérieusement, concernant votre critique, il y’ a des phénomènes de contractions /expansions ou de poussées/ rémissions dans les chaines de crises, de longs moments ou la situation parait sclérosé avec des phases d’accélérations entre.

            Je ne fais pas non plus de jugement de valeurs sur les changements qu’apportent les crises …


          • 1 vote
            Qamarad Qamarad 8 juillet 2014 14:29

            Dans les analyses, on insiste de plus en plus sur le rôle majeur de l’EIIL au prétexte que ses chefs ont proclamé un califat fantoche. Je mets en lien la déclaration d’un chef de tribu et son estimation de l’importance des troupes djihadiste : 7 à 9% qu’il souhaite éliminer en cas de victoire

            PS:Chose amusante à constater, le chef abu bakr, lors de sa déclaration, n’a pas manqué de se disqualifier, celui portant apparemment une rollex au poignet sous l’épais tissus de son qamis. Information à vérifier...

            Et, un ancien djihadiste qui nous dit que c’est Obama qui a financé l’EIIL


            • vote
              maQiavel maQiavel 8 juillet 2014 15:08

              @Qamarad

              Sur les financements de l’EIIL, il y’ a énormément d’hypothèses, il y’ en a même qui pointent du coté du régime Syrien (et qui ne sont pas absurdes).

              Peut être même que toutes ces hypothèses sont vraies et que les cadres cherchent de l’argent ou ils peuvent en trouver en manipulant les divers donateurs (parce que l’on oublie toujours que le sens de la dépendance entre le financier et le financé est fonction du contexte).

              En tous cas, Rarement dans une crise majeure, l’incertitude n’a été aussi grande concernant la nature du principal acteur de la crise …


            • 1 vote
              Qamarad Qamarad 8 juillet 2014 16:12

              En général, ces organisations prennent l’argent d’où qu’il vienne, c’est certain.
              Si j’ai mis ce lien, c’est pour déjà accréditer la thèse de la participation américaine à travers un témoignage clé peu relayé. J’ai lu une chose et son contraire à propos de l’organisation. J’en conclus cependant qu’il y a bien eu une participation américaine à un temps donné et que des liens ont été tissés, c’est tout. C’est un témoignage capital.


            • vote
              maQiavel maQiavel 8 juillet 2014 16:51

              @Qamarad

              -J’en conclus cependant qu’il y a bien eu une participation américaine à un temps donné et que des liens ont été tissés, c’est tout. 

              ------> Oui, j’ ai bien compris !

              Je n’ai pas encore écouté le témoignage, mais supposons que ce soit vrai (c’est une hypothèse que je n’ai jamais rejeté par ailleurs).

              La question est de savoir quel était le plan des américains dans cette affaire .La question qui vient ensuite est de savoir si l’EIIL sert ce plan actuellement  …

              Autre chose : en supposant que cette hypothèse soit vraie, pourquoi l’EIIL a combattu les alliés des pétromonarchies du golfe en Syrie (Al Nostra et le front Islamique, combats qui se sont poursuivit jusqu’ en juin avant que l’EIIL ne fusionne avec Al Nostra) ?

              Beaucoup de question sont en suspend même en considérant que cette hypothèse soit vraie ...


            • 1 vote
              Qamarad Qamarad 8 juillet 2014 17:13

              Et, j’avais bien compris que tu en viendrais là.
              Si je devais avoir un début de réponse, il faudrait se pencher sur l’idéologie des différents groupes. Chez l’école takfiriste, des intimes peuvent devenir hérétiques du jour au lendemain. L’EIIL par exemple vient de déclarer, selon de nombreuses sources, qu’il fallait raser la kaaba, parce que ce n’est pas dieu qui est adoré mais la pierre. De ce point de vue, et si c’est confirmé, 99% des musulmans deviennent des adorateurs païens...
              Il est difficile de démêler le vrai du faux, mais beaucoup de témoignages, même à l’intérieur de leur rang, montrent que l’intransigeance dogmatique est de rigueur chez eux...


            • vote
              Qamarad Qamarad 8 juillet 2014 17:21

              Mais, ce n’est qu’une hypothèse.
              Pour en revenir à l’affaire irakienne, certains jouent les vierges effarouchées. Ce maliki, en plus d’être perçu comme un agent à la fois américain et chiite, est un vrai crétin. Il cumule toutes les bourdes imaginables. De nombreux baasistes se lèvent avec l’appui des tribus pour mettre fin à un gouvernement fantoche de l’étranger. Il ont tout mon soutien, même si je doute de leur capacité à prendre le pouvoir. Ce sont un peu les pravy sektor d’Iraq !


            • vote
              maQiavel maQiavel 8 juillet 2014 14:36

              Aaaaah, la marxisade du jour. smiley

              La dialectique de la crise, de la guerre et de la reconstruction. smiley

              La crise est effectivement un élément de la dynamique du capitalisme, qui a deux aspects : créatifs et destructeurs.

              A chaque saturation des marchés, il y’ a une guerre qui casse tout et on redémarre : le capital ne peut plus écouler ses surproductions dans les dynamiques de colonisation puisque le monde tout entier a été partagé, la Guerre devient donc un moyen très efficace de destruction de valeur, de destruction de la production et des moyens de production. Elle permet d’éponger très efficacement les crises cycliques du Capitalisme. 

              @robert biloute

              -pourquoi ne publiez vous pas vos articles sur Avox ? pb de modération ?

              Parce qu’on se marre mieux chez les bleus … smiley


              • vote
                maQiavel maQiavel 8 juillet 2014 14:39

                Ce commentaire était pour robert Biloute.Apparemment , l’ endroit ou atterrissent les posts est aussi imprédictible ...  smiley


              • vote
                robert biloute 8 juillet 2014 15:47

                @maQ on a effectivement à faire à une interface chaotique de dernier cri..


              • 3 votes
                Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 8 juillet 2014 14:38
                "Non linéarité, imprévisibilité des conflits et infrastructure crisique"

                Je trouve que l’expression correspond assez bien ce qui est arrivé à l’interface d’Agoravox TV.  smiley



                • vote
                  maQiavel maQiavel 8 juillet 2014 14:40

                  J’ ai posté le message du dessus sans avoir lu le votre Qaspard , je le jure ... smiley


                • 2 votes
                  berphi 8 juillet 2014 15:25

                  @MaQ,


                  ------>Je n’en fait pas la vérité absolue mais d’ après ce que j’ ai pu lire , l’ EIIL est en infériorité numérique , a des armements beaucoup plus rudimentaire que leurs adversaires Irakiens.


                  Aussi rudimentaire soit-il, cet armement et cette logistique à un coût. Quel est le coût de cette guerre / jour (réapprovisionnement armement, soins, nourriture, déplacements etc... bref tous les postes confondus) pour EIIL ? La réponse me paraît exorbitante et elle sied difficilement à une infrastructure économique autonome. 



                  • vote
                    maQiavel maQiavel 8 juillet 2014 15:53

                    @Berphi

                    Selon l’international buisness times, l’EIIL est l’organisation terroriste (c’ est le terme utilisé dans l’ article ) la plus riche au monde.

                    Pour expliquer cela, ils se basent sur certains éléments dont essentiellement :

                    -Les pillages, notamment de la banque centrale de Mossoul, qui abritait près de 430 millions de dollars selon le gouverneur de la région.

                     -l’exploitation des mannes pétrolières conquises. L’or noir, de très bonne qualité, pourrait être exporté illégalement vers la Turquie voisine. La contrebande de pétrole irakien et syrien constituerait leur principale source de financement qui rapporte plusieurs millions de dollars.

                    -Ils peuvent aussi compter sur le soutien de certaines tribus et de segments de la communauté sunnite, exaspérée par la politique du premier ministre chiite Nouri al-Maliki

                    -Et récemment, dans leur progression de Mossoul vers Bagdad, les ils ont également saisi des armes et de l’argent.

                    -Le groupe bénéficie également d’entrées d’argent grâce aux rançons d’otages et à des saisies auprès de commerçants et de banques.

                    Je ne prends pas cela comme une vérité absolue et incontestable d’autres hypothèses parle également de financements privés en provenance des pays du golfe et même du régime Syrien qui l’aurait utilisé dans le but d’affaiblir l’Armée syrienne libre et les autres factions islamistes. 

                    Il y’ a toute une série d’hypothèse et je constate que celle d’un contrôle américain ne vaut pas plus que les autres, on est dans de la spéculation …

                    Et peut être même qu’elles sont toutes leurs parts de vérités, et que les cadres cherchent de l’argent ou ils peuvent en trouver …

                    On en revient donc à l’hypothèse d’ un groupe qui a son propre agenda et qui n’ est contrôlé par personne ( ce qui ne veut pas dire qu’ en ce moment , des forces se démènent pour en prendre le contrôle , certains affirment même que l’ EIIL est le résultat de l’ infiltration des groupes islamistes par les services de renseignements baasistes qui sont restés actifs à la chute de Saddam ).

                    Bref, cette affaire est très compliqué, l’affirmation selon laquelle l’EIIL n’existerait que parce qu’elle a été financé est je crois très réductrice … 

                     


                  • 1 vote
                    berphi 8 juillet 2014 16:10

                    @ MaQ 

                    -l’exploitation des mannes pétrolières conquises. L’or noir, de très bonne qualité, pourrait être exporté illégalement vers la Turquie voisine. La contrebande de pétrole irakien et syrien constituerait leur principale source de financement qui rapporte plusieurs millions de dollars

                    Autant il y a encore 40 ans, ce type de contrebande était plausible, mais je vous qu’aujourd’hui avec l’arsenal de sattelites de surveillance dont disposent les americains, je vous avoue qu’elle me fait sourire voir rire... Sérieusement, il y aurait des raffineries clandestines en Turquie ? Pourquoi pas...
                    Mais vous avez raison sur un point. Tout ceci n’est que spéculation

                  • vote
                    maQiavel maQiavel 8 juillet 2014 16:18

                     

                    @berphi

                    -aujourd’hui avec l’arsenal de sattelites de surveillance dont disposent les americains, je vous avoue qu’elle me fait sourire voir rire... 

                    Mais vous pensez vraiment que la surveillance satellite rend impossible toute contre bande ? Et ensuite, même en supposant que ce soit le cas, personne ne dit que les américains l’ignoraient …

                    -Tout ceci n’est que spéculation

                    Evidemment, sur la nature de l’EIIL, il y’ a que ça et c’est précisément ce qui est impressionnant …


                  • vote
                    scalino scalino 8 juillet 2014 15:43

                    berphi vous seriez etonné de voir ce que de la bonne volonté peut faire armement ? vous oublier que des tonnes d armements ont du disparaitre avec la chute de saddam soins nourritures pétroles ils peuvent un le prendre aux populations loales ou alors la populations locales les donnent bref y a plein de solutions ne chercher que celle que vous voulez voir c est de l aveuglement smiley


                    • 1 vote
                      berphi 8 juillet 2014 15:55

                      Scalino,

                      1.5 millions : c’est le nombre d’irakiens ayant fuient leur foyer pour survivre. Je pense répondre à la supposé "bonne volonté". Quant aux armes de Saddam, prendriez-vous les américains pour des imbéciles ?

                    • vote
                      maQiavel maQiavel 8 juillet 2014 15:57

                      -la bonne volonté peut faire armement

                      Sur ce point cette affaire est particulièrement intéressante. Une armée nationale constituée de nombreuses troupes, bien équipée, bien formée avec un appui aérien conséquent et qui se débande devant une poignée d’homme, pas toujours formé à l’art de la guerre et sous équipé …

                      Des analyses ont déjà été publiées sur ce comportement où l’on voit des cas surprenants, comme celui d’une division de 15 000 hommes se débandant devant une force de 800 hommes de l’EIIL.

                      Face à une armée qui n’a aucune conscience nationale, une poignée d’hommes armés d’une volonté inébranlable, d’une foi s’appuyant sur une certaine interprétation de l’eschatologie Coranique peut l’emporter.

                      C’est une grande leçon que les stratèges militaire de l’antiquité ont transmit  : la guerre, c’est avant tout l’affrontement des volontés.


                    • vote
                      scalino scalino 8 juillet 2014 16:49

                      Parfaitement et l histoire est rempli de ce genre d’exemple ça me rappelle la chute d alexandrie sous l empire byzantin un cité avec de grande muraille defendu par une grande garnison de pres de 5000 hommes qui capitule face a 1000 cavalier arabe 


                      Sans volonté de defendre sans conviction les hommes deviennent que des laches qui fuient a la moindre frayeur c en est désolant smiley 

                    • vote
                      scalino scalino 8 juillet 2014 16:03

                      les americains ne maitrisent pas tout oui "bonne volonté" etait peut etre mal choisi 1,5 millions d irakien déplacé et combien sont restés pour soutenir les djhiadiste ?aucune idée je ne dit pas que vous avez tord je dis juste ce que vous dites n est qu une possibilité mais moi je n ai pas de complexe d inferiorité par rapport aux américains et je ne les pensent pas tout puissants les séries et les américains c est des fictions hein 


                      ha oui je vous signale que lors de la chute de bagdad et de saddam les américains ne maitrisais que une tite partie du territoire alors que ils est réquisitionner tous les stocks d armes paraient improbable 

                      • 1 vote
                        berphi 8 juillet 2014 16:22

                        l’Irak sortait d’un embargo génocidaire de 5 ans et préalablement de deux guerres (Koweit et Iran). L’irak etait à genoux ; et les armes , s’il s’en trouvait des stokes suffisamment important ; vendues.

                        (en admettant que Saddam durant l’embargo avec une main devant et main derrière ait put s’équiper, en sachant que même certains médicaments pouvaient pas rentrer sur le territoire... mais bon, admettons)

                      • vote
                        scalino scalino 8 juillet 2014 16:28

                        et ? les armes ils les avaient avant l embargo et le programme etait petrole contre nourriture pas armes contre nourriture ni argent contre nourriture 


                      • vote
                        scalino scalino 8 juillet 2014 16:12

                        ha et bonne volonté n était pas un jugement de valeurs ça voulait juste dire de la volonté qu elle soit bonne ou mauvaise importe peu


                        • 1 vote
                          Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 8 juillet 2014 17:42

                          Message au rénovateur du site : rétrécissez la colonne de droite, elle n’a pas besoin de bouffer comme ça la partie principale. 


                          Et puis la police de caractère choisie pour les écritures des messages est pénible à lire. 


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