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Accueil du site > Actualités > Politique > Le nécessaire intérêt pour l’anthropologie du don

Le nécessaire intérêt pour l’anthropologie du don

Dans notre société moderne, le don est malheureusement perçu comme un acte généreux et plutôt exceptionnel, qu’on lie très généralement à des motifs éthiques précis, d’origines religieuses ou philanthropiques. Or, le don n’a pas forcément ces origines. Donner n’est pas seulement l’œuvre de l’homme religieux, ou aisé, aidant l’homme pauvre. Donner ne s’inscrit pas forcément non plus dans le cadre d’un partage contractuel et reconnu par une autorité étatique.

 

L’organisation des sociétés traditionnelles est là pour nous rappeler une historicité du don et son ancestralité. « Donner ce n’est pas seulement donner. Ce ne peut pas être un acte purement unilatéral : il faut pour donner que le destinataire accepte de recevoir. Or, recevoir un don ne va pas de soi car cela aboutit, qu’on le veuille ou non, à reconnaître une sorte de dette. Il va donc falloir s’acquitter de celle-ci, donc rendre. » (Jean-Baptiste De Foucauld, Les trois cultures du développement humain, résistance, régulation, utopie, 2002) Certes, l’obligation de rendre n’étant pas originellement juridique mais morale (elle ne fait pas l’objet d’un contrat), je préfère parler de nécessité (qui, guidée par le bon sens, s’accorde avec la liberté). De Foucauld poursuit : « Il y a bien quelque chose à rendre, mais à un terme qui n’est pas déterminé. Sa forme ne l’est pas davantage. C’est le récipiendaire qui choisira, à moins d’impossibilité de sa part, ou de volonté de rupture. Le Don n’est donc pas un acte isolé. Il s’inscrit dans une chaîne, celle qui conduit à Donner, Recevoir et Rendre et qui, une fois lancée, s’alimente toute seule tant que chacun joue à peu près le jeu. C’est précisément ce circuit de dons et de contre-dons qui nous lie les uns aux autres par un jeu de créances et de dettes jamais soldées. » D’où le don par « endettement mutuel positif »
L’un des principaux anthropologues français Marcel Mauss (1872-1950) nous précise alors ceci : « Ce principe de l’échange-don a dû être celui de sociétés qui ont dépassé la phase de la prestation totale (de clan à clan, de famille à famille) et qui cependant ne sont pas encore parvenues au contrat individuel pur, au marché où roule l’argent, à la vente proprement dite et surtout à la notion du prix estimé en monnaie pesée et titrée. » (Sociologie et anthropologie)

 

Trois exemples historiques du don en question, que j’évoque brièvement ici.
a) Le potlatch (traduit par « action de donner ») est une cérémonie d’échanges de biens. Le mot est d’origine chinook. Les Chinooks sont une tribu amérindienne. Ils vivent au nord-ouest de l’Amérique du Nord, le long du fleuve Columbia, sur la côte pacifique où se situent aujourd’hui les États de l’Oregon et de Washington (États-Unis). Autrefois, les Chinooks pêchaient beaucoup. Ils se déplaçaient également beaucoup afin d’assurer leur commerce de poisson (surtout du saumon) auprès de tous les peuples alentour. Le potlatch est pratiqué surtout à la fin du XIXe siècle par non seulement les Chinooks mais aussi les autres tribus de cette partie de l’Amérique allant jusqu’à l’Alaska. Aujourd’hui, ce sont principalement les 5000 Kwakwaka’wakw encore vivants – peuple amérindien de la province de Colombie-Britannique (Canada) – qui continuent de pratiquer le potlatch. Leur langue traditionnelle est, au passage, en voie de disparition. D’où les propos alertants de l’anthropologue et ethnologue Claude Lévi-Strauss (1908-2009) au 60e anniversaire de l’UNESCO en 2005 : « Les langues sont un trésor, d’abord en elles-mêmes, et parce que leur disparition entraîne celle de croyances, savoirs, usages, arts et traditions qui sont autant de pièces irremplaçables du patrimoine de l’humanité. »
Le potlatch est une cérémonie festive et fréquente réunissant plusieurs clans d’une tribu, célébrant des destructions d’objets ou bien des dons entre clans qui se font rivaux par sentiment d’obligation de non pas strictement restituer le don reçu (même si, parfois, ils se contentent de cela) mais de redistribuer d’une façon plus importante. Autrement dit, le lien social est entretenu par une coutume de dépassement des dons reçus en redonnant davantage. Le chercheur français en ethnologie et anthropologie François Laplantine nous précise en 1974 : « Le potlatch [...] est une cérémonie assez spectaculaire que certains jugeront « exotique », « aberrante » [...] feignant d’ignorer que par nos cadeaux d’anniversaire ou du jour de l’an, par notre système d’invitation qui veut que l’invité réponde à ses hôtes par une invitation au moins équivalente et si possible supérieure, nous perpétuons un mécanisme rigoureusement identique et dont probablement les hommes ne peuvent pas se passer. »

 

b) La kula est un système cérémonial et pseudo-commercial d’échanges de biens auxquels il n’est reconnu, par ceux qui l’exercent, aucun droit de propriété, aucune valeur économique mais seulement une valeur symbolique et prestigieuse. Il est pratiqué en Nouvelle-Guinée (Mélanésie) entre des tribus économiquement autosuffisantes et situées sur plusieurs îles allant jusqu’en Micronésie. Les biens échangés sont surtout des bracelets (soulava) et des colliers (mwali) de coquillages qui peuvent alors parcourir des milliers de kilomètres mais ne sont d’aucune utilité pratique ni même décorative. L’objectif atteint est d’ordre politique : il est la paix intertribale. Surtout que la kula peut concerner des tribus aux langues et cultures différentes. Plus largement, la kula socialise les hommes par la découverte d’hommes vivant « autrement », les voyages qu’ils font pour les rencontrer, le divertissement obtenu par son aspect cérémonial. A savoir aussi que des noms propres sont attribués aux précédents colliers et bracelets dans le but d’historiciser la kula, de l’ancrer dans un souvenir et une tradition de l’échange.
Ce système d’échanges ne s’obtient pas sans une hiérarchie minimale. D’où les chefs de tribus – qu’il faut percevoir comme des « hommes d’influence » n’ayant aucun pouvoir politique précis –, qui le sont par prestige reposant sur la reconnaissance partagée d’une grande générosité (on peut parler de méritocratie mélanésienne). D’où, toujours en Nouvelle-Guinée, les hommes appelés les Big men, alias ces chefs de tribus du Mount Hagen qui, quant à elles, s’échangent des cochons.

 

c) La « chasse égalitaire » des Inuits. L’enseignant en économie-gestion Etienne Chouard, dans l’une de ses vidéos internet, nous narre le passage d’un livre appelé Dette : 5000 ans d’histoire, de David Graeber, anthropologue anarchiste américain.


 

Les points communs entre ces différentes pratiques :
– une culture de la rivalité par la générosité et non par la violence, de la gratitude – ou cet art de rendre – par des « micro-obligations réciproques et permanentes » (expression de Chouard) ;
– une valorisation de la dimension égalitaire de la socialité ;
– (pour le potlatch et la kula) la paix entre les populations
issues de toutes les subdivisions territoriales (familles, clans, tribus) des confédérations traditionnelles en question, dans une civilité animée (cérémonies) et respectueuse des différences culturelles.

 

Le concept de Décence ordinaire (common decency) et, plus largement, la vision salutaires du socialisme de George Orwell – positivant la notion d’égalité (que je préfère, me concernant, assimiler à l’équité) et affirmant la triple nécessité sociale de donner, recevoir et rendre – ne peuvent être qu’adaptées, d’après moi, à ces précédentes expériences. (Relire les pages 110 et 111 de son livre Hommage à la Catalogne sur la camaraderie et « l’idée d’égalité » relevées chez ses collègues rencontrés en Catalogne, durant la guerre d’Espagne (1936-39), qui œuvraient dans le cadre de la remarquable expérience autogestionnaire retrouvable en ces temps-là sur ces terres.)
C’est, sinon, prendre, refuser et garder qui est le « symétrique négatif du don », expression de De Foucauld dans le livre cité au début de cette partie. Sa pratique absolue déboucherait sur une extinction pure et dure de tout lien social. Malheureusement, comme nous l’indique ce dernier – qui est haut fonctionnaire et engagé associatif –, l’économie de marché inscrit ce précédent symétrique dans notre réalité sociale actuelle. Car il s’agit de « prendre des parts de marché et des bénéfices (plutôt que prendre par la contrainte), refuser la dépendance vis-à-vis d’autrui (pour ne rien lui devoir), garder ce que l’on a gagné (et que l’on a donc pas à rendre ou à redistribuer) ».

 

Le don anthropologique – et le respect qui en découle pour les traditions entretenant la Décence ordinaire – est donc philosophiquement à remettre en avant pour concevoir une postmodernité socialiste authentique s’opposant à la fois :
– le communautarisme anglo-saxon
, ne créant aucune passerelle harmonieuse (en ne proposant aucune éthique particulière et digne de ce nom) entre les communautés, faussement autonomes et vraiment isolées, soumises à une technocratie mondialiste) ;
l’individualisme libéral, enfant terrible de la « liberté des modernes » ;
l’idéologie assimilationniste trop méprisante à l’égard des cultures locales ;
l’assistanat étatique encourageant les gens à rester chez eux et tuant le lien social obtenu par l’exercice d’un travail – d’où, par exemple, les personnes handicapées qui veulent quand même être « utiles à la société » ;

 

De surcroît, la nécessaire conception d’une postmodernité socialiste ne peut qu’intégrer la volonté d’une réconciliation entre croyants et non-croyants religieux autour du don en affirmant, comme De Foucauld, la chose suivante : « Le don anthropologique est essentiel pour que la société fonctionne. Le don inspiré et désintéressé nécessaire pour que la société s’élève. » Ce qui conduit à repousser à la fois :
– l’élitisme religieux, ayant « tendance à s’attribuer le monopole » de la pratique du don (expression de De Foucauld) ;
– le laïcisme, occultant de façon malhonnête et par dogmatisme (car dissimulant une autre logique cléricale) les actions charitables des organisations religieuses ;
– l’athéisme, dénigrant radicalement tout ce qui concerne, de près ou de loin, la religion.

 

« Le sentiment socialiste, […] sentiment de la grandeur historique attachée à la mission de la classe ouvrière moderne, est intérieurement tout nourri par la culture classique et la tradition chrétienne, en ce sens que :
– « cet appétit de grandeur historique que laisse le contact avec la cité antique et cet appétit de sublime moral que laisse l’éducation chrétienne, passant dans l’aspiration socialiste, en forment la sève secrète et véritable ;
– « ainsi il n’y a pas contradiction, mais collaboration, entre la Tradition et la Révolution, celle-ci se proposant non pas de détruire pour détruire, non pas de dissoudre pour dissoudre, mais d’ajouter quelque chose au capital humain en conservant ce qui est acquis à l’histoire et ce qu’on peut regarder comme les cadres éternels de la culture. » (Edouard Berth, Les Méfaits des Intellectuels)

Tags : Economie Société Histoire Culture Etienne Chouard




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46 réactions à cet article    


  • 2 votes
    Soi même 27 août 2015 13:02

    Pardon, visiblement vous ne savez pas de quoi vous parlez, vous rajoutez une notion égoïste qui n’a rien à faire avec le don.


    • 4 votes
      Anthony Michel Anthony Michel 27 août 2015 14:12

      @Soi même

      Je pense que mon propos vise plutôt à ne pas concevoir le don sous un angle égoïste... Maintenant, intéressé (contrairement à désintéressé) ne veut pas dire forcément égoïste... En outre, nous pouvons concevoir que l’esprit du don réside, en soi, dans la charité. 


    • 1 vote
      Soi même 27 août 2015 14:35

      @Anthony Michel, vous jouez sur les mots (Maintenant, intéressé (contrairement à désintéressé) ne veut pas dire forcément égoïste.. ) malheureusement ce que vous dites est faux, c’est toujours de l’égoïsme.

      En même temps, ce n’est pas un drame d’être égoïste, c’est même une nécessité, car si vous étiez pas égoïsme comme pourrais vous vous occuper de soi même.

      Ce qui est un drame, c’est que l’on pense de pas l’être, et que l’on pense être altruiste, ce n’est pas le fait d’être qui est un drame, c’est l’illusion que l’on est pas ... !


    • vote
      lemi lemi 27 août 2015 23:28

      @Soi même
      pour moi, le drame, c’est cet essentialisme qui vous fait décider que intéressé = égoïsme, (je ne parle même pas de égoïsme=égoïsme)

      si l’on comprend que au fond de soi, nous agissons toujours par intérêt, on peut faire une sorte de offset, de rééchelonnage, et se concentrer pour faire la différence entre un acte de cruauté pour le plaisir de faire souffrir, ou pour le plaisir de se faire une place dans un groupe de gens cruels, et faire un don, pour le plaisir de faire comprendre à notre entourage que c’est possible, le plaisir de les déranger un peu dans leur conviction égoïste, on peut essayer de mieux comprendre soi et les autres, pour le éviter d’être désagréablement surpris ... etc ...

      L’offset ! c’est l’offset, ça, vous avez oublié l’offset.

      n’essentialisez pas ! Offssetez, que diable !


    • vote
      Soi même 28 août 2015 01:32

      @lemi,vous êtes sur la bonne voie pour l’attraction, ne le bouder pas c’est un Don !


    • vote
      Soi même 28 août 2015 01:44

      @Anthony Michel (mon propos vise plutôt à ne pas concevoir le don sous un angle égoïste ) Ce que vous dites c’est pour la galerie des incompétents , quand il y a un don matériel , il y a toujours une attente de reconnaissance où de réciprocité.

      Si vous voulez parlé d’un Don qui peut en aucun cas avoir un angle égoïste, c’est le véritable Pardon, pourquoi, pour raison simple, cela coute pour celui qui Pardonne.



    • vote
      Anthony Michel Anthony Michel 28 août 2015 11:24

      @Soi même

      Plus haut, vous dites (au passage, en cherchant un peu les hostilités) : « vous ne savez pas de quoi vous parlez, vous rajoutez une notion égoïste qui n’a rien à faire avec le don. »
      Il faut choisir alors ! Selon vous, l’article rattache le don à l’égoïsme oui ou non ? Compte tenu du ton entrepris, je me permets de vous dire qu’il me semble que vous avez quelques difficultés de lecture... Surtout si vous en avez autant qu’à l’écriture. « si vous étiez pas égoïsme comme pourrais vous vous occuper de soi même. » J’ai compté six fautes tout de même dans cette portion de phrase...


    • vote
      Soi même 28 août 2015 14:08

      @Anthony Michel, et bien réfléchissez, l’égoïsme n’est pas un défaut, car si vous n’étiez pas égoïsme vous ne pourriez pas manger , c’est quand l’égoïsme devient une fin en soit que cela devient nocif, quand au don que vous parlez, il est bien en rapport avec un échange, en général dans les sociétés primitifs , il avait bien des échanges de cadeaux ?

      C’est bien pour obtenir quelque chose, une alliance, une paix , un accort, cela se base bien sur un intérêt de clan, un égoïsme élargie ?

      Ne vous affolez pas, on est tous des Dons.

       smiley


    • vote
      Anthony Michel Anthony Michel 29 août 2015 12:03

      @Soi même

      On dit des sociétés primitives, pas primitifs.
      Un conseil : si vous voulez que votre ton de donneur de leçons soit plus crédible, faites un effort sur les fautes.
      Pour l’égoïsme, ouvrez un dictionnaire. Vous y découvrirez qu’il est très généralement perçu comme un défaut, soit un « attachement excessif ».
      Si je me nourris, ce n’est pas égoïste mais d’abord une question de survie. La paix également est une question de survie.
      D’où ce qu’a dit Iemi plus haut et qui est intéressant, concernant l’égoïsme et l’intéressé.

      Un dernier aspect encore, l’égoïsme ayant pour racine ego, il nous ramène exclusivement à l’existence matérielle. Or, l’existence est pleine en prenant en compte aussi l’existence spirituelle, se composant au moins d’une moralité élémentaire qui, justement, considère que l’égoïsme est un défaut. Nous relevons aussi, dans les expériences citées dans l’article, qu’il s’agit bien de véhiculer certaines vertus comme la générosité. A partir de là, elles dépassent la sphère égoïste qui, sous un angle œdipien, concerne le petit enfant plaintif et autocentré (on considérera, a contrario, un enfant mature un enfant qui, par exemple, sait faire acte de générosité).


    • vote
      lemi lemi 29 août 2015 16:18

      @Anthony Michel
      on s’en fout du dico, Anthony,

      Nous sommes dans un cas typique de dialogue de sourd, et de prise de tête inutile,

      sans être forcément en désaccord sur le fond.

      Faut accepter l’agressivité d’un interlocuteur, et ne pas la lui faire remarquer, sinon, il s’arc boute, et par peur d’en avoir honte, préfère la justifier...

      pas grave


    • vote
      Soi même 30 août 2015 00:40

      @Anthony Michel , à défaut de me convaincre, c’est visible vous avez de la voie.... !


    • 1 vote
      Jean Keim Jean Keim 27 août 2015 21:28

      Il y a le don et il y a le partage.


      • 2 votes
        Anthony Michel Anthony Michel 28 août 2015 11:44

        @Jean Keim

        L’article est, en réalité, un extrait de mon prochain livre en quatre tomes intitulé Anarchiste conservateur. J’y écris également que « donner est logiquement l’acte essentiel puisque, sans don initial, on ne peut recevoir ni rendre ».
        Si on peut concevoir qu’il peut y avoir don sans partage, il n’y a pas partage sans don. L’entente et l’entraide — valeurs à mettre en permanence en avant et en application le plus possible afin de faire vivre une contre-société populaire inadaptée à une anthropologie néolibérale déshumanisante — se constituent de dons et contre-dons de natures écrite, orale ou matérielle.
        Une approche plus spirituelle — bien qu’il ne faille pas ignorer ce que le partage, comme cité précédemment, apporte de positif au niveau de l’esprit et de la vie intérieure — amène à considérer également que tout don est partage. D’où une certaine conception de la charité à travers notamment la pensée suivante « qui donne reçoit » ; conception non nécessairement religieuse si on l’associe à l’agapè grecque. Dans un petit livre intitulé La confiance en l’Esprit, je rappelle ainsi l’agapè, il « désigne l’amour pour la vérité et l’humanité, [...] l’amour spirituel [...] qui nous permet de découvrir, comprendre et savoir, également d’acquérir bonnes visée et conduite. C’est encore l’amour « pour ce qui nous semble juste » et « plus largement et certainement cet amour – même inconscient et restant inconditionnel – que nous avons pour la vie elle-même ».


      • vote
        lupus lupus 27 août 2015 21:41

        Moi je donne rien, l’état me prend pratiquement tout ,puis distribue à tous, la seule condition pour recevoir : ne pas travailler.
        L’artisan aussi reçoit beaucoup de l’état... beaucoup d’impots, de RSI, de taxes, d’amendes
        ça se sait dans le monde entier , le Français est généreux.
        Au vu de l’arrivée massive des lybiens, syriens, roms...... il va falloir faire des heures sups.

         


        • vote
          Avlula 27 août 2015 22:16

          @lupus
          Tu parles d’argent, on parle de vraies choses pas de ça.


        • vote
          lemi lemi 27 août 2015 23:37

          @Avlula
          mais l’argent permet aussi de se chauffer

          Sinon, pour une fois, je compatis avec notre ami artisan. Car la solution serait le partage du travail, mais ce n’est toujours pas à l’ordre du jour.

          Et pour les artisans cela supposerait aussi une réforme.

          @Lupus, à titre informatif, vous bénéficiez du régime général de la sécurité sociale, ou de la CouvertureMaladieUniverselle, ou bien vous devez cotiser à une caisse indépendamment de votre C.A. (je ne parle pas de mutuelle) ?


        • vote
          lupus lupus 28 août 2015 00:03

          @Avlula
          je te parle de la vie la vraie, je (et d’autres) donne mon temps (de vie ) à pousser les wagonnets pour que d’autres se la coule douce.

          je donne ce qui est de plus cher à un humain : son temps de vie, matérialisé par la monnaie, ou du poisson dans l’exemple de chouard.

          Donc "la postmodernité socialiste authentique" NIET vous rêvez debout les gars.


        • vote
          lupus lupus 28 août 2015 00:08

          @lemi
          le fameux RSI lemi , il faut y gouter pour comprendre. La CMU c’est le luxe en comparaison.

          Quand c’est gratuit pour certain , c’est que d’autres ont payé !


        • vote
          Anthony Michel Anthony Michel 28 août 2015 12:07

          @lupus

          Tu peux trouver la position que j’exprime dans cet article un peu (ou très) utopique.
          Je tiens ici à préciser que, pour moi, elle ne l’est pas tant que ça dans la mesure où ses références sont plus empiriques que théoriques (il ne s’agit pas, par exemple, d’attendre sagement le Grand soir en se gargarisant de telle idéologie) et qu’elles reposent sur quelque chose de palpable au quotidien : ce que George Orwell appelait la common decency (évoquée brièvement dans l’article) ou, francisée, la décence ordinaire, constituée de toutes les règles de civilité minimale (à commencer par tout ce qui forme la politesse) entre gens ordinaires, qui te paraissent évidentes et qu’on trouve toujours plus chez l’homme modeste du quotidien que parmi l’hyperclasse osant finalement toujours plus nous donner des leçons d’économie (pour toujours plus nous dépouiller) que de morale puisque, dans le deuxième cas, elle serait bien illégitime...
          Orwell nous disait que la décence ordinaire, c’est ce qui nous vient spontanément à l’esprit et qui nous rappelle d’abord ce qui ne se fait pas plutôt que ce qui doit se faire. Refuser certaines choses c’est déjà l’amorce d’une posture révolutionnaire.
          Alors je sais qu’au quotidien il peut parfois sembler difficile de refuser, surtout quand il s’agit de bouffer.
          Mais tant qu’on a conscience de notre asservissement, on est peut-être toujours un peu moins asservis. C’est « toujours mieux que si c’était pire », j’oserais dire sans ironie...
          Il faut alors savoir créer des occasions de constituer des réseaux d’entraide entre tous ces gens suffisamment conscients et résistants puis essayer de ne pas consommer telle chose voire de saboter autre chose. Je sais bien, sinon, que le « je veux faire » sera toujours limité, dans la pratique, par le « je peux faire ».
          Mais rien ne nous empêche demain de se comporter en Inuit, comme je l’indique dans l’article ! ;)


        • vote
          lupus lupus 28 août 2015 14:21

          @Anthony Michel
          "constituer des réseaux d’entraide entre tous ces gens suffisamment conscients et résistants puis essayer de ne pas consommer telle chose voire de saboter autre chose" pourquoi pas ? 

          Mais le seul impératif c’est la survie, la course commence dans la chaleur utérine et ne s’arrête jamais.


        • vote
          Anthony Michel Anthony Michel 29 août 2015 12:18

          @lupus

          Vous savez, j’essaie de ne pas vivre dans les illusions.
          Je vous fais part d’un extrait de mon livre intitulé L’aNarque : l’homme-anarchie.
          « En vérité, l’homme riche a plus de moyens de révolutionner que l’homme pauvre. Je parle ici de moyens financiers ; l’argent – puisqu’il existe, que nous le voulions ou non – constitue matériellement le nerf capital du combat révolutionnaire. Il permet d’aider les plus démunis, d’organiser des manifestations, de mener des offensives à l’égard des oppresseurs. C’est pourtant l’homme pauvre qui a le plus besoin de cette révolution. Il peut au moins compter sur ces hommes vivant dans sa condition et conservant un sens de la solidarité. Prêts à devenir des rebelles, leurs moyens sont d’abord spirituels. Ce qui n’est absolument pas négligeable. Au contraire, c’est ce que l’Anarque reconnaît en premier lieu. Seulement, celui qui a faim ne peut mettre de grands moyens matériels dans sa révolte et risque d’être grandement découragé. Quant à celui qui n’a pas faim, il se peut qu’il ne voie pas pourquoi révolutionner. Tant que les frigidaires ne sont pas vides, personne ne veut bouger. Lorsqu’ils le sont, personne ne peut plus bouger. Remarque pessimiste ? »

          Pourtant, il faudrait bien parvenir à changer de système de redistribution des richesses et des pouvoirs — je défends un confédéralisme qui s’articulerait économiquement sur des organisations de type cogestion (ou l’économie sociale et solidaire), politiquement sur le maximum de démocratie directe et décisions venant d’abord « d’en bas » (inversion totale de la hiérarchie actuelle des décisions).


        • vote
          lemi lemi 29 août 2015 16:31

          @lupus
          les rêveurs debouts ne connaissent pas toujours le RSI, et la vie d’une PME, ou d’une TPE ... donc, ça vous énerve, mais c’est dommage, car vous vous retrouvez baisé (excusez) sur tous les tableaux : vous les nourrissez (d’un certain point de vue, ce n’est pas faux), ils vous méprisent (et ils n’ont pas tort car ...), en croyant vous défendre, vous vous retrouvez à défendre un système qui vous prend pour une vache à lait !

          expliquez aux rêveurs debout ce qu’est le RSI,
          et rejoignez les dans la lutte contre ces lois ne générant qu’injustice, où finalement personne n’est content, ni la vache, ni ses parasites

          Vous êtes obligé de partager les richesses que vous produisez, et vous ne bénéficiez de rien, mais ce partage n’est qu’un partage partiel et abusif !

          Avez vous pensé à la solution du partage du travail, grâce au revenu de base, qui se traduirait dans votre cas, non pas à partager votre bateau, ni forcément à réduire votre temps de travail, mais à adopter le temps de travail que vous voulez (le même qu’aujoud’hui si vous voulez) en ayant un revenu fixe inconditionnel de 500€ s’ajoutant aux revenus de votre activité et la gratuité de RSI ?

          Provenant du VRAI PARTAGE DES RICHESSES.

          C’est ça que nous demandons, nous les rêveurs debouts, pas de vous saigner encore plus.

          Beaucoup de libéraux ont compris que le revenu de base n’est pas leur ennemi.

          Je ne parle pas des capitalistes, mais bien des libéraux.


        • vote
          Avlula 27 août 2015 22:23

          Cet article (et surtout la vidéo) fait parfaitement le lien avec celles relayées ces derniers temps sur les autres médias "dissidents" (qui, au-delà des critiques à faire à leurs "figures", sont de bons agrégateurs de presse utile) :
          - un expérimentateur de vie sans argent, qu’avec des dons réciproques : http://quenelplus.com/revue-de-presse/sans-argent-il-mange-bio-tous-les-jours-et-souhaite-realiser-un-projet-fou.html
          - une critique radicale du monde marchand : http://www.egaliteetreconciliation.fr/Francis-Cousin-L-euthanasie-sera-generalisee-34602.html
           
          Il manquait "comment fonctionne une communauté sans argent, quels sont les principes ?" et c’est juste extraordinaire de se faire éclairer en quelques phrases.


          • 1 vote
            FifiBrind_acier 28 août 2015 08:28

            Chouard ferait mieux de se mobiliser et de mobiliser autour de lui, pour sortir la France et les Français de l’ Union européenne, afin de sauver le modèle social français, plutôt que de planer à 3000 pieds...


            " Les biens sociaux, 150 ans de luttes sociales".

            Il faudrait qu’il se réveille, et ses adeptes aussi, la solidarité en France est considérable, 46% du PIB. Distribué sous forme de Sécurité sociale, d’aides sociales, de services publics, d’écoles, d’indemnités chômage etc.

            Bien trop pour la politique ultra libérale de l’ UE, qui a décidé d’y mettre fin, par les directives de la Commission européenne, qui s’appliquent à chaque pays de l’ UE. La Grèce en est un excellent exemple, cela devra s’appliquer partout.

            Détails de la feuille de route pour la France, que Macron applique, point par point, consciencieusement. Vous pouvez voir que ce sont les mêmes "réformes structurelles "qu’en Grèce : baisse des salaires, privatisation à tout va, fin du SMIC et des CDI, gel des retraites, baisse des indemnités chômage etc.

            Réveillez-vous !


            • vote
              Soi même 28 août 2015 15:08

              @pegase, pour avoir une véritable baisse des charges, il faut changer de paradigme économique, ce que l’UPR ne propose pas, pourquoi ?

              Simple à comprendre, il n’est pas question de changer un cadre qui fait la vie belle aux rentiers...

              D’ailleurs vouloir changer de cadre c’est perdre les élections, donc l’UPR est aussi une voie de garage à sa façon.... !


            • 1 vote
              FifiBrind_acier 28 août 2015 18:47

              @pegase

              L’euro est destiné à en finir avec "les Etats providence".

              Dans le cadre de l’ UE et de l’euro, il n’y a effectivement que la solution d’en finir avec les acquis sociaux et la solidarité nationale. C’est ce que demande la Commission européenne, et que met en place Macron.


              L’euro ne peut pas être dévalué pour ajuster la monnaie à la compétitivité de l’économie. La seule solution possible est de faire " une dévaluation interne", une "contraction de la masse salariale", c’est à dire de baisser les salaires et les acquis sociaux.

              Reste à savoir si les Français sont d’accord ?

              Si nous voulons protéger notre modèle social, il faut sortir de l’euro et de l’UE.


            • vote
              FifiBrind_acier 28 août 2015 19:08

              @Soi même
              Sombre inculte, le modèle social français a été mis en place après la guerre, et les rentiers existent depuis l’antiquité !. Vous croyez que c’est une invention récente ?


              Ce qui protège les rentiers, ce sont les statuts de la BCE, dont la seule obligation est de maintenir l’inflation en dessous de 2%. 

              Keynes disait : "L’inflation, c’est l’euthanasie des rentiers".


              Ce qui contrarie les profits, c’est le plein emploi. L’UE a donc inventé un indice le NAIRU, " Taux de chômage non accélérateur d’inflation". Car, figurez-vous, toutes les périodes de plein emploi ont été des périodes d’inflation.

              L’UE nous condamne à un chômage de masse. C’est Etienne Chouard qui l’explique dans les 10 raisons de sortir de l’ UE.


              Pour garantir les revenus des rentiers :

              - le chômage doit être le plus important possible.

              - et l’inflation la plus basse possible : d’où NAIRU et le statut de la BCE.


              Vous passez votre temps à inventer, sans rien démontrer, que l’UPR est non démocratique, non sociale, pro rentiers, du grand n’importe quoi !

              Vous feriez mieux de vous instruire.

              " L’Union européenne, les illusions économiques" par Gallois

               


            • 1 vote
              Soi même 29 août 2015 02:02

              @FifiBrind_acier, je pense que vous parlez de vous (Sombre inculte ) moi je vous parle de toute autre chose ce choix délibérer de favorisé les rentiers et les grosses fortunes, cela n’a jamais été remis en causse.et cela ne va pas être remit en causse par UPR.

              Et si vous pensez que je dis des conneries aller vérifier avant de vous prendre pour une experte en économie.


            • vote
              FifiBrind_acier 29 août 2015 07:36

              @Soi même
              Ce n’est pas à moi d’argumenter, mais à vous !

              Démontrez ce que vous prétendez.

              L’UPR a été créée pour sortir de l’ UE, pas pour en finir avec le capitalisme.
              Si vous voulez combattre le capitalisme, vous vous présenterez aux élections législatives qui suivront la sortie de l’ UE, sur votre programme anti-capitaliste et les Français vous éliront. What else ?


            • vote
              Soi même 29 août 2015 13:42

              @FifiBrind_acier, Ce n’est pas à moi d’argumenter, et bien fermer votre gueule si vous voulez la tranquillité de la béotienne .


            • vote
              lemi lemi 29 août 2015 16:41

              @Soi même
              vous êtes obligé de parsemer vos propos de grossièretés ?

              @fifibrind_acier : vous voulez la sortie de l’euro avant tout, vous n’êtes pas contre le capitalisme avant tout, et vous l’avouez, c’est honnête.

              On ne peut pas courir deux lièvres.

              Etre contre le capitalisme, c’est le combattre partout où il est actif contre nous.

              Parfois l’europe nous protège contre le capitalisme franco-français, parfois c’est le contraire.

              Alors bien sûr, je connais le story telling de votre créneau électoral : "d’abord la sortie de l’euro, ensuite tout sera possible" ... mon cul sur la commode !

              (@Soi même : à la fin les grossièreté !)


            • vote
              Soi même 30 août 2015 00:46

              @lemi, mon cul sur la commode !

              J’apprécie comme donneur de leçon, un tantinet viril.  smiley


            • vote
              michel-charles 28 août 2015 08:36

              Rien ne vaut les "Cosaques Du Don"...
              Les Français sont donneurs (voir les demandes incessantes d’associations diverses et avariées)


              • vote
                gaijin gaijin 28 août 2015 08:38

                il est difficile de parler du don tant nous sommes conditionnés par notre vision étriquée de séparation entre soi et l’autre et les notions qui en découlent de gain et de perte ......( notons au passage que l’on ne parle que d’objets alors que le don est aussi don de temps , de connaissance .......)
                l’altruisme n’existe pas quand nous sommes .......si je donne ce n’est pas pour l’autre c’est pour nous ......car ayant donné j’ai créé un état positif de " bonheur suplémentaire " ainsi l’autre a gagné ce que je lui ai donné et je n’ai rien perdu

                ......quand je reçois j’ai une dette mais pas une dette envers l’autre une dette envers l’esprit ......c’est le cas par exemple dans les enseignements traditionnels : il est impossible de payer la dette que l’on a envers la personne qui nous enseigne parce que rien n’a de valeur équivalente ....alors la dette se paye en consacrant a son tour du temps a transmettre ....ainsi se crée une chaine infinie qui permet la continuité de la société ........

                on connait le point de vue matériel du don mais pas le point de vue spirituel : dans le point de vue spirituel c’est celui qui donne qui remercie .....car l’autre en recevant lui offre la possibilité d’exprimer ce qu’il est ......

                mais n’essayez pas d’expliquer ça a un mathématicien ..... smiley

                merci de m’avoir écouté .......


                • vote
                  Anthony Michel Anthony Michel 30 août 2015 13:21

                  @gaijin

                  En complément de votre intéressante remarque, je dirais :
                  — bien qu’on puisse tenter de représenter ça mathématiquement mais les choses deviennent, en effet, vite saugrenues ! Ainsi, 1 – 1 = 1,5 ! J’ai donné 1 donc il devrait me rester 0, or j’obtiens 1,5. Çà vous va comme opération étrange ? 
                  — concernant l’approche plus spirituelle que matérielle du don, j’ai écrit, dans un autre commentaire, qu’elle repose sur une certaine conception de la charité (nous pouvons dire que l’esprit du don dépend d’elle) à travers notamment la pensée suivante : « Qui donne reçoit. »
                  Conception non nécessairement religieuse si on l’associe à l’agapè grecque. Dans un petit livre intitulé La confiance en l’Esprit, je rappelle ainsi l’agapè, il « désigne l’amour pour la vérité et l’humanité, [...] l’amour spirituel [...] qui nous permet de découvrir, comprendre et savoir, également d’acquérir bonnes visée et conduite. C’est encore l’amour « pour ce qui nous semble juste » et « plus largement et certainement cet amour – même inconscient et restant inconditionnel – que nous avons pour la vie elle-même ».


                • vote
                  ddacoudre 28 août 2015 09:54

                  bonjour Anthonny M

                  article intéressant. je suis d’accord avec une chose , il faudra bien un jour que les hommes s’approprient le libéralisme qui n’est pas l’individualisme mais comment vivre avec l’existence et le nom que mon donné les autres sans être un être soumis ou aliéné. Cela emporte de se sentir libre non pas dans une indépendance ou une autonomie chimérique qui ne sert de justification aux dominants bêta (systhémiques) d’exercer leur puissance et leur domination au nom de l’obligation pour chaque individus de trouver dans son environnement ce qui sert ses intérêts pour exister. Sauf que dans un monde interdépendant la vision individuelle sur la seule base de ses sens ne suffit pas pour justement être assuré que l’individualisme et la recherche de son intérêt est suffisante pour survivre. en un mot la recherche de son intérêt individuel ne conduit pas forcément à assurer l’intérêt collectif d’un groupe d’une population,de l’humanité. c’est du moins l’enseignement que nous pouvons retirer d’une activité faite pour assurer la richesse de quelques uns, qui s’il en a découlé un bien être non par don des puissant mais par appropriation des faibles regroupés en classe, nous entraine vers une destruction en marche d’une partie de la vie sur cette planète (pollution, arme nucléaire).
                  sans renvoyer a l’archaïsme l’économie du don, je préfère utiliser la notion de solidarité égoïste où l’humain reconnait que son existence est étroitement lié à celle des autres dont il dépend entièrement et à laquelle il est obligé de participer, et don ce qu’il acceptera de faire pour les autres servira en retour ses intérêts individuels.
                  l’individualisme ça n’existe pas un homme est singulier non pas à cause de ses critères morphologiques et physiologiques, mais parce que sa vie est unique et quel que soit le nom qu’on lui a donné la culture qu’il a reçus, là ou il posera ses pieds il sera le seul a voir le monde de là.
                  ddacoudre.over-blog.com .
                  cordialement


                  • vote
                    Anthony Michel Anthony Michel 31 août 2015 16:40

                    @ddacoudre

                    Merci pour ce commentaire. Je pense que la notion d’égoïsme est trop mal connotée pour la mettre en avant positivement.
                    On peut préférer l’adjectif « intéressé » ou tout simplement insister sur le fait qu’un intérêt commun est un mixe d’intérêts individuels, en n’ignorant pas que bon nombre d’intérêts individuels sont semblables, en fonction des mêmes aspirations élémentaires de toute personne décente.


                  • vote
                    Anthony Michel Anthony Michel 1er septembre 2015 11:59

                    @owen

                    Très bon complément. Merci !
                    « La liberté de chacun rencontrant dans la liberté d’autrui, non plus une limite mais un auxiliaire, l’homme le plus libre est celui qui a le plus de relations avec ses semblables. » (Pierre-Joseph Proudhon, De la Justice dans la révolution et dans l’Église)


                  • vote
                    Voter Après la Monnaie Voter Après la Monnaie 28 août 2015 16:48

                    Ils vont bien finir un jour par comprendre que l’avenir de la race humaine passe par une civilisation de l’accès, c’est à dire post-monétaire (sorte de "don" fondateur généralisé sans unité de compte)
                    .
                    Enfin... j’espère qu’ils finiront tous par comprendre.


                    • vote
                      lemi lemi 29 août 2015 16:47

                      @Voter Après la Monnaie
                      Nous n’allons pas reprendre notre désaccord, mais peux pas m’empêcher :

                      votre "j’espère" est bien la marque d’un vœu pieux.

                      Je ne sais pas si je vous l’avez dit, mais j’aime bien le Venus Project, donc, a priori pas contre la gratuité, mais nous avons un désaccord stratégique.

                      Si gratuité est bonne chose, il y a probablement un chemin souhaitable pour y aller en douceur non ? pas logique ça ?



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