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On fait passer la vraie gauche pour l’extrême droite

Le Philosophe Francis Cousin, co-auteur sous le label "L’Internationale" de Critique de la Société de l’Indistinction est invité par Emmanuel Ratier pour présenter sa pensée et ce livre paru il y a déjà quelques temps.
Penseur de l’Ultra Gauche, il est invité sur Radio Courtoisie parce que Marine Le Pen le cite et en a fait un éloge dans son dernier livre Pour que vive la France (éd. Jacques Grancher, Paris, 2012).

Date : Mercredi 8 Février 2012.
Invité(s) : Jean Cousin ; présence de Lajos Marton, Jérôme Bourbon, Henri Dubost, Jean-Paul Chayrigues, Olmetta, Pascal Lassalle, Patrick Cousteau.
Présentation : Emmanuel Ratier.
Emission : Le Libre Journal.
Source : Radio Courtoisie.
Illustration : Visite de L’Empereur Napoléon III aux Ouvriers ardoisiers d’Angers pendant l’inondation de 1856 (1856), par Jean Pierre Alexandre Antigna (1817 – 1878), huile/toile.

Tags : Philosophie




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49 réactions à cet article    


  • 3 votes
    Babac 15 février 2012 10:46

    Un peu rassurant, je croyais être le seul à penser que 14-18 à servi à massacrer les paysans.


    • vote
      l'argentin l’argentin 15 février 2012 13:35

      Très très intéressant mais au final il pose le problème de l’immigration comme armée de réserve du capital qui serait en quelque sorte la justification au discours FN. Mais après avoir fait ce constat il faut proposer des solutions et là ça devient beaucoup plus compliqué sans passer par une épuration ?


      • 7 votes
        toug toug 15 février 2012 15:07

        "la vraie gauche" mouhahaha. Faut savoir que le crédo de la nouvelle droite depuis pas mal de temps déjà c’est ca : il faut piquer le idées de la gauche [la gauche en avait dans les années 60 : les situationnistes, les libertaires, les antimilitaristes [objecteurs], les pacifiques (Vietnam), le soutien aux mouvements de libération anticoloniaux, les écologistes, ...] (et avec une gauche actuelle pourrie comme celle du PS qui n’est pas de gauche ou du NPA, c’est aujourd’hui assez facile même si le front de gauche fait du bon boulot actuellement niveau programme) et embrasser de nouvelles thématiques comme l’écologie, l’égalité sociale, les luttes anticoloniales, ... [on est très loin des idées traditionnelles de la nouvelle droite qui se distingue plus par un poujadisme conservateur [défense des petits patrons et petits commerçants, défense de la religion et des bonnes moeurs (homophobie, racisme, rôle subalterne de la femme, ...] - grosso modo, pour eux, ce sont les capitalistes cosmopolites - cad juifs - et leur alliés Français (Sarko, ...) qui posent problème, mais en aucun cas les Wendel et autres capitaines d’industrie bien Français de souche française] et surtout ils se caractérise par leur différentialisme : "on n’est pas racistes, on aime bien les autres peuples, au contraire - mais quand ils restent chez eux."
        La Nouvelle Droite a rangé son racisme et ne parle plus que de culture et de défense de la culture pour se faire passer pour idéologie de la vrai gauche ( sic) Bonne analyse la dessus :  http://socio-anthropologie.revues.org/index164.html 

        Ca n’a rien à voir avec la vrai gauche. C’est de la gauche pour crétin confus sans aucune culture politique,  comme disaient fort bien igsa, pour les crétins "qui aimeraient freiner le développement du Capitalisme pour le stopper au niveau National, sans pour autant le renverser...  ".

        Le vrai gauche socialiste (celui des premières internationales) est bien sur internationaliste : l’union des prolétaires (des exploités, des travailleurs) contre les capitalistes : L’ouvrier de la Meuse a plus à gagner à s’allier avec son homologue Tunisien qu’avec le baron Seillère, même s’ils sont tous les deux français. La gauche, qui se veut donc internationaliste (alliance politique des travailleurs, quelque soit leur "pays") est donc un suppot du capitalisme-mondialiste-sioniste ou new world order (sic), selon la rhétorique de la nouvelle droite réactionnaire pour discréditer au maximum la gauche... Mais uniquement parce qu’ils réfutent - on les comprends - les rapports de force historiques à la base de la diffusion du capitalisme, cad l’antagonisme entre ceux qui vendent leur force de travail et ceux qui l’achètent et en tirent les bénéfices, les bénéfices de l’exploitation du travail et des travailleurs.
        Mais ca c’est typiquement le jeu de l’extrême droite de rendre confus la gauche et la droite, c’est leur discours depuis toujours, c’est leur stratégie politique, tout ce vaut, il n’y a pas d’idéologie ect... Et ce ce pseudo démontage de l’extrême gauche des Debenoist, soral, cousin ( un pote à  Bruno Gollnisch qui lui aussi représente probablement aujourdhui la vrai gauche hahahaha... : http://droites-extremes.blog.lemonde.fr/2012/01/27/quand-marine-le-pen-confond-son-extreme-droite-et-son-extreme-gauche/ )and co est une stratégie de la nouvelle droite qui fonctionne assez bien chez les jeunes sans conviction politique précise. Et chez les types qui ne savent pas ce que sont les idées de gauche mais amalgame et transforme l’idée vague qu’ils s’en font à leur guise pour mieux défendre leur valeur réactionnaire et leur néo-pétainisme très en vogue en ce moment, crise mondiale oblige.


        • 7 votes
          Walid Haïdar 15 février 2012 15:46

          Mais non Toug voyons, la vraie gauche, c’est Bruno Goldnish.


          La vraie droite c’est la gauche...

          Et comme je dis toujours, la terre est plate, et le soleil tourne autour (bah oui, on essaye de nous faire croire le contraire à coups de science et tout ça, mais on sait bien que c’est un complot du NWO maçonnique).

          Mais au fait, pourquoi l’extrême droite a-t-elle tant honte d’être d’extrême droite ?

          Parce qu’elle a des intentions inavouables ? A-t-on déjà vu des gens d’extrême gauche prétendre que la vraie droite, c’est eux ?

          Gardez vos valeurs les gars, et votre place : vous êtes des fascistes, vous servez le capital, certes en plus vous êtes xénophobes et paranoïaques, machistes et homophobes, mais vos maîtres sont tout de même des dominateurs et des capitalistes, ordre contre lequel vous n’avez strictement rien à redire, et à la fin on va se taper sur la gueule. C’est comme ça... c’est toujours comme ça.

        • 6 votes
          toug toug 15 février 2012 15:54

          Et Sarkozy c’est l’héritier de Blum et Jaurès ! Beh oui, il les cite dans ses discours !!! 


        • vote
          l'argentin l’argentin 15 février 2012 16:39

          @ Toug
          merci pour cette analyse très lumineuse je trouve !


        • 5 votes
          QaviQeQuarQo davideduardo 15 février 2012 18:11

          le probleme de l actuelle gauche c est cet "internationalisme" jusqueboutiste qui ne fait que la desservir et qui est completement toléré par le capitalisme car allant completement dans son sens et en les faisant les idiots utiles du capitalisme.


          Ce que n a pas la gauche latino américaine par exemple : on retrouve en amérique latine une plus grande dose de nationalisme (le mot est un peu fort en francais, préférer patriotisme).
          Dans beaucoup de pays on appelle d ailleur la gauche "nacionalista", car les mots "socialista" et "comunista" ont des conotations trop forte , rappellant les années du terrorisme des farc et du sentiers lumineux.
          Quand l argentine était pratiquement annexé aux usa en 2001, nestor kirchner n a pas attendu de faire une alliance avec le prolétariat étazunien, il a préferé couper court avec ce pays, retrouver son indépendance, pour apres pouvoir s allier avec d autres pays (ALBA).
          On ne verra jamais en france un leader de gauche presenter une emission chaque semaine en survetement aux couleurs de son pays ! (chavez)
          Tous les pays de l ALBA usent de politiques protectionnistes et ont ce sentiment "nacionalista", puis "latino" puis enfin "internacionalista".
          ca ne les empeche pas de penser aux autres peuples et d essayer de les aider.

          d une certaine maniere ce qu avaient compris aussi les marxiste leninistes contrairement aux trotskystes (meme si je ne cautionne pas leurs méthodes).



          Et je pense que c est ca la bonne voie : 

          -d abord retrouver sa souveraineté, 

          -faire une vrai politique de gauche au niveau nationnal

          -et enfin , user de son influence pour changer les autres pays (nouvelles instances internationales, omc, fmi...)

          Et non pas s enteter a essayer de changer les instances anti démocratiques que sont l UE et l OMC de l interieur (comme melanchon) , c est vain.



          On a d abord coupé la tete du roi et créé la république pour ensuite faire le front populaire et non pas l inverse.

        • 5 votes
          Robin des villes Robin des villes 15 février 2012 18:28

          Bravo toug pour ce commentaire qui est un des plus intéressants qu’il m’ait été donné de lire sur ce site mais j’aurais quand même quelques remarques et objections à faire.

          • Tout d’abord, ton commentaire attaque surtout le titre de l’article que j’ai volontairement choisi provocateur pour attirer un peu le regard sur cette intéressante vidéo. Ce n’est peut être pas louable de ma part, mais cela n’en change pas le contenu. Tu ne réponds, du coup, pas aux exemples historiques cités par Francis Cousin où une gauche asservie au capital criait au loup d’extrême droit envers des paysans ou ouvriers de la gauche radicale pour les décrédibiliser.-Tu parles d’anticolonialisme en louant le programme du Front de Gauche, mais je rappelle que Mélenchon n’était pas le dernier à soutenir la ratonnade en Libye.
          • Tu parles du PS "qui n’est pas de gauche", c’était plutôt là le sens de mon titre : Hollande est plus proche de Sarkozy que Marine Le Pen ne l’est. Et si le FN était à la droite de l’UMP, alors il prônerait plus d’euro, d’UE, d’immigration, de plans de renflouement ou de libre-échange généralisé.
          • Encore à propos du Front De Gauche, que penses-tu de l’affirmation de Francis Cousin : "Celui qui attaque le capital sans s’attaquer à l’immigration n’a rien compris au capital." ?
          • Historiquement, les fascistes étaient composés de la classe moyenne, dont les petits patrons et les petits commerçants que tu évoques. Classe laborieuse, créatrice de richesses, entreprenante, majoritaire et pourtant la plus lésée de toutes. J’en veux pour illustration ce graphique.
          • Tu fais allusion à l’antisémitisme qui caractériserait cette "nouvelle droite". Cela me fait penser à ces militants qui se disent d’extrême gauche et qui qualifient des Asselineau, Chouard ou Collon d’extrême droite, voire d’antisémitisme.
          En conclusion, si la nouvelle droite est celle qui défend les classes moyennes avec un certain sens de la justice nationale et internationale alors j’en suis. Si la "vraie gauche" ce sont des ouvriers internationalistes qui veulent faire interdire les conférences de François Asselineau, Michel Collon, Alain Soral ou Etienne Chouard, alors je confirme que je ne suis pas de gauche.

        • 3 votes
          Walid Haïdar 15 février 2012 22:42

          "que réponds-tu à Francis Cousin lorsqu’il affirme que celui qui combat le capital sans combattre l’immigration ne combat pas le capital ?"


          Je répondrais que Francis Cousin n’a effectivement rien compris au capital, ou qu’il fait exprès de raconter à peu près n’importe quoi du début à la fin.

          "Prolétaires de tous les pays, unissez-vous" Ca c’est juste la formule fondamentale du marxisme. C’est pas un franc-maçon qui l’a inventé, c’est Marx lui-même, et c’est internationaliste.
          Vous auriez pas, par hasard, entre deux lectures sur l’art de manger les enfants chez les francs-maçons, entendu parler de la première internationale, dont Marx était ?

          L’internationale, en fait, n’était pas internationaliste c’est ça ?

          Bon, puisque vous ne savez rien, prenez le temps d’apprendre quelques trucs de base, et après on en reparle. Parce que bon, celui qui a inventé le "socialisme dans un seul Pays", il s’appelle Staline, et on a vu : ça donne rien de mieux qu’un régime de capitalisme d’état, une dictature génocidaire, un sabotage de tous les mouvements révolutionnaires dans le monde par les PCF staliniens.

          Donc vos âneries sur "l’internationalisme est une horreur", "l’internationalisme est une inventiond es francs-macs", "l’internationalisme est contraire aux principes marxistes", vous les remballez.

          Vous parlez d’immigration. Mais est-ce que vous savez de quoi vous parlez au juste ? L’immigration (je parle de celle que vous aimez pas, donc pas celle des blancs, mais celle des autres, parce que les Anglais, les Danois, les Allemands ou américains qui vivent chez nous, groso modo, vous en avez rien à branler, ce qui vous emmerde c’est le bruit et les odeurs, mais comme c’est pas glorieux, vous avez trouvé l’excuse du chômage ou des salaires) :
          L’immigration tombe du ciel, enfin presque ! Un grand patron Français dit : je veux des travailleurs immigrés pour les exploiter. Ensuite, des politiciens disent : oui, on va faire ça. Et ensuite, les immigrés viennent. C’est magique. Par exemple, si vous voulez faire venir des gens de n’importe quel pays, vous appelez (en suivant la procédure ci-dessus) et paf, y a des gens qui viennent. D’où, pour régler le problème de l’immigration, il suffit de faire une loi pour dire : retournez chez vous ! et là, hop, les immigrés ils repartent chez eux.

          Bien entendu, quand on met l’accent sur l’immigration et la répression qu’on envisage par dessus, ce n’est pas du tout pour installer un climat de défiance, de haine entre les communauté, et encore moins, bien entendu, pour fliquer la société, surveiller tout le monde dans un climat de peur et de délation. Y a qu’à voir ce que dit Marine LePen : est-ce qu’elle parle d’instaurer un climat de peur, de défiance et de délation ? en tous les cas elle insiste pas trop là-dessus ce qui prouve que ce n’est pas là le fond de l’affaire.

          Bien entendu encore, c’est bien connu, il est tout à fait possible d’expulser des centaines de milliers d’étrangers en situation irrégulière, pendant qu’on empêche tous les autres de rentrer, et ceci, sans fliquer la société à mort, sans avoir recourt à la délation, et le tout dans une bonne ambiance, chaleureuse, conviviale, et où ceux qui ont un faciès douteux ne seront pas spécialement stressés ou mal regardés. D’ailleurs encore une fois, pourquoi ne pas regarder ce qui se fait ailleurs : nous avons le modèle Allemand, un peu exagéré mais bon, ça donne des idées, ou alors le modèle Israélien, avec un grand mur = même les américains s’y sont mis sur une pourtant bien grande frontière avec le Mexique. C’est ça, la lutte contre le capitalisme voyez-vous.

          Bien entendu, nous avons un volet "aide au développement" dans notre programme du FN, parce qu’on a conscience que les immigrés viennent là parce que leur pays est pillé et dévasté par notre façon de subventionner notre agriculture par exemple. Mais on est super forts au FN, et on ne remet pas en cause nos exportations chez eux, on ne remet pas en cause le comportement des multinationales françaises dans ces pays, et avec tout ça on va les aider à se développer. Idée : donner de l’argent à des gens comme le président du Niger, pour qu’il aide la population à développer des infrastructures, et c’est gagnant gagnant, avec l’Uranium tout ça (bah oui, on a pas du tout l’intention de vous demander votre avis sur le nucléaire, même si pour ce qui est des questions de minarets, autrement plus importante, on vous promet d’organiser pleins de référendums).

          Et pi bon, ceux qui connaissent les évangiles savent que l’extrême droite est bien connue pour son militantisme farouche pour le développement des pays pauvres et contre leur exploitation.

          Donc vous avez compris, ceux qui défendent le capital et n’ont rien compris à Marx, ce sont ceux qui ont lu Marx, qui veulent régulariser les sans-papiers pour leur donner le pouvoir de défendre leurs conditions de travail, qui comptent favoriser très conrètement les coopératives ouvrières et agricoles, qui comptent augmenter les salaires drastiquement, et pomper les riches. Ceux qui ont compris Marx et combattent le capital ce sont ceux qui n’ont pas lu Marx, qui n’ont aucune intention d’augmenter les salaires, qui veulent jeter des sans-papier à la mer (pas trop sinon on a plus de bouc-émissaire) et contrôler la population, qui n’ont aucune intention de renforcer les droits des travailleurs, aucune intention de favoriser les coopératives agricoles ou ouvrières, et qui pensent que les prolétaires de chaque pays doivent se tenir à carreaux dans leur coin en attendant que la famille LePen et ses amis fassent des bonnes lois pour eux.

          Ceux qui ont compris Marx, ce sont ceux qui veulent renforcer la concentration des pouvoirs dans les mains du président de la république et poursuivre avec la cinquième, mais pas ceux qui veulent une constituante pour redistribuer les pouvoirs plus équitablement.

          Bref, Marx était fasciste, et c’est pourquoi les gens de gauche ne peuvent pas le comprendre : l’anticapitalisme, c’est le fascisme, tandis que le communisme, c’est un leurre du NWO, même si Marx a écrit le manifeste du parti communiste, et pas celui du parti fasciste, mais bon ça, comme dirait l’autre, c’est un détail de l’Histoire.

        • 2 votes
          Robin des villes Robin des villes 15 février 2012 23:21

          oh la la, ça me fait mal à la tête les rageux.


        • 3 votes
          Walid Haïdar 15 février 2012 23:57

          Ce n’est pas de la rage, ça s’appelle une démonstration par l’absurde.


          En allant au bout de la logique de l’adversaire, on expose l’énormité de sa position.

          Au premier degré, la malhonnêteté et le matraquage de faussetés de mon adversaire peuvent noyer le lecteur et décourager son analyse. C’est d’ailleurs la technique courante des militants FN : ils alignent 10000 liens pour dire tout et n’importe quoi, du moment que ça respire la haine de l’autre et les calomnies sur untel ou un autre. Il ne s’agit pas d’un débat d’idée pour eux, mais d’un matraquage de messages brutaux et décousus.

          C’est pourquoi j’utilise cette technique : admettons que mon adversaire ait raison, je reprend ses arguments et les pousse au bout de leur logique, j’aboutis à une absurdité.

          Il est vrai que je suis agressif, indécrottablement, quand j’ai à faire à des fachos. Maintenant que vous pensiez que le concept de facho a été inventé par le NWO, les francs-mac, ou que la fascisme n’existe plus, ou que c’est l’UMPS, c’est votre affaire. Moi je pense que le fascisme c’est la continuation de l’UMPS au bout de sa logique, et c’est l’histoire qui le prouve, on a tous les exemples de comment ça se passe. Le schéma employé par les partis nazis, ou fascistes, se révèle être exactement le même que celui qu’adopte le front national. C’est point par point la même réthorique, la même posture les mêmes arguments. Ce n’est pas moi qui compare, ce sont les faits qui parlent. Bien entendu, il y a les nuances dues aux leçons de l’Histoires, on prend tout de même quelques précautions supplémentaires dans la technique de séduction. Je ne dis pas non plus que le but est construire des chambres à gaz : chaque époque a ses propres facéties.

          Mais je remarque en tous les cas que les aboyeurs anti-franc-maçons ne vous apparaissent pas comme étant des rageux.

        • 2 votes
          toug toug 16 février 2012 00:30

          Je valide la réponse de Walid, j’ai pas grand chose à rajouter ( merci Walid, j’apprécie bcp tes coms et je le lis tous avec intérêt. ) Ah oui si j’avais un truc à rajouter, Robin des villes, d’une manière peu condescendante en apparence il est vrai mais en réalité amicalement, c’est de te conseiller de lire, lire et encore lire. Approfondir les choses, il n’y a que ça de vrai pour te construire une vrai compréhension des rouages de nos sociétés et donc te faire une vrai opinion sur ce que tu veux changer et/ou améliorer de celle-ci ( c’est ce que dit Chouard tout le temps d’ailleurs, lui qui ramène des piles de bouquins à chaque conférence, tu dois y être sensible. ) Sinon pour te donner mon opinion sur l’immigration je te copie colle ce qu’a dit Chomsky dans une conf récemment sur la lutte qu’on mené conjointement des cheminots avec les sans papiers qui travaillaient avec eux, embauchés au noir, en tant que défenseur de l’anarcho-syndicalisme sans frontiériste gauchisto-universaliste ( et donc idiot utile du mondialisme, du new word order et des méchants francs maçon c’est ca !!!?? Noooonnnnn mon dieuuu !!!! ) j’y adhère totalement : 

          "L’idée d’une personne illégale est quelque chose d’absolument obscène, les gens ne peuvent pas être illégaux, ils ont des droits humains, ils ont les même droit que n’importe qui d’autre. L’État, la classe intellectuel et la classe capitaliste sont sans cesse en train de diviser les gens les uns des autres pour qu’il se détestent parce que leur principale crainte justement c’est de voir l’unité et la solidarité, et l’un des moyen de faire cette division est de dire que certains sont des illégaux et essayé d’encourager les personnes qui sont légaux d’avoir peurs de celle qui sont illégaux parce qu’ils sont là pour prendre votre boulot ect, et ont doit résister à cela de la même manière qu’on doit résister de la même manière aux efforts qui sont fait pour diviser les gens en race. C’est en partant de là qu’il faut éduquer les gens sur des questions beaucoup plus général. Par ex : pourquoi les gens d’Afrique du Nord et d’Afrique de l’ouest viennent en France et pas l’inverse ? Parce qu’il y a eu des siècles d’impérialisme Français pervers.. Aux États unies, pourquoi les gens viennent du Mexique et d’Amérique centrale qui sont considérés comme illégaux et renvoyés.. La même chose, parce que dans les années 80 la guerre mené par Ronald Regan à complétement ravagé leur pays.
          Si on prend l’exemple des USA, la frontière entre les USA et le Mexique comme la plupart des frontière d’ailleurs a été tracé par la violence. En 1994 Clinton a militarisé cette frontière, pourquoi en 1994 ? 1994 était l’année ou Clinton a fait voté les accords de libre échange Nord américain CONTRE la volonté du peuple. Et les gens ont très bien compris que ce traité allait détruire les commerces et l’agriculture du Mexique. Les paysans Mexicain ne peuvent absolument pas joué dans la même catégorie que les grandes agro business américain qui tire une grande partie de leur profit via les subvention de l’État ! Donc en signant cette accord il savait très bien qu’il y aurait de conséquences sur les paysans mexicain qui du coup chercheraient à traverser la frontière pour tenter leur vie ailleurs. Et c’est pour cela que la même année on a militarisé la frontière et activé tout une propagande hystérique sur la menace que représentait tout ces immigrés clandestin. Et ce qui se passe en France est tout à fait comparable. Ce sont des batailles qui doivent être combattus toujours en ayant à l’esprit l’histoire. Revenont en arrière vers 1860 : l’Afrique de l’ouest était à peut près au même de développement que le Japon. Il y avait une différence essentiel : le japon n’a pas été colonisé. Il avait sa propre souveraineté. Il pouvait donc entreprendre les développements qui ont été fait par les puissance européenne en Amérique. Il faut quand même être aveugle pour ne pas s’apercevoir que le seul pays dans le sud qui a connus la croissance et la prospérité économique est le pays qui n’a pas été colonisé par les puissances occidentales.
          C’est l’impérialisme occidentale qui a enrichie considérablement les nations occidentales qui fait dire aujourd’hui que ces gens qui fuient leur pays sont des clandestins. Voilà encore un exemple de l’histoire occultée qui devrait être présent dans les conscience de chacun. Et le concept même de gens illégaux devrait être barrer de tout discours civilisé." 
          ( je rajoute que le patronat est évidemment contre l’ouverture des frontières que défend l’extrême gauche, ce qui lui permet notamment d’exploiter les sans papiers, en France et en Occident, et la main d’œuvre à bas coût des autres pays. Le patronat est évidemment contre l’union des travailleurs de tous les pays, union qui est le seul préalable à la fin du dumping social. L’ouverture des frontières aux personnes n’est pas, contrairement à ce qu’en disent certains économistes, un moyen de faire pression sur les salaires, et ce à partir du moment que de façon politique on vote un "salaire minimum" (ce qui, à moins que je ne m’abuse, est le cas pour la France...). Seuls en France le sans-papiers (personnes privées de papiers par les lois françaises limitant l’accès des travailleurs étrangers au sol national) travaillent pour moins que le salaire minimum...)

          Après ca, c’est évidemment un idéal, des idées que je partage et défends car je les trouve juste et profondément humaine, mais dans la pratique, dans le concret, le protectionnisme non pas comme idéal mais comme outil, pour combattre la mondialisation capitaliste du moment, donc d’un poitn de vu purement conséquentialiste, je ne suis pas contre, et je suis admiratif sur ce que fait actuellement la gauche en Amérique latine ( rien à voir avec les gollnish les lepen ect bien evidemment meme si leur laudateur essaye de vous faire croire le contraire, aller discuter avec des pro morales correa chavez pour voir, strictement rien à voir..., et je partage en grande partie ton analyse davideduardo . Voila pourquoi Mélenchon et le PCF est le parti défendant actuellement les idées les plus intéressantes pour moi même si ce n’est évidemment pas la panacée. Et surement pas les Lepen, ni NDA, Asselineau et tout ces souverainistes de droite, réac et traditionnaliste... L’Etat mythifié ( un nationalisme mythifié n’est pas un projet politique, c’est de la merde, une supercherie pour crétin ) que défendent ces gens là et leur travail-famille-patrie et autre vision réactionnaire de la société, Les femmes au foyer et qui s’occupent des gosses, les travailleurs dociles et mettant du cœur à l’ouvrage, les patrons paternalistes et sympas, qui œuvrent pour la grandeur de la Nation, les dérives sociétales éradiquées ect.. Très peu pour moi. Ce n’est pas du tout mon idéal de société. Un conseil, toujours ce méfier des droites, même "souverainistes" qui essaye de discréditer autant que possible les mouvements de travailleurs, de les diviser en permanence (les sans-papiers contre les étrangers légaux, les nationaux contre les légaux étrangers et les sans-papiers, les nationaux entre eux, ...). De ce point de vue ils sont (et ont toujours été) les véritables alliés de l’oligarchie capitaliste d’ailleurs... Pour moi il faut être bêtement marxiste à ce niveau là, je vpois pas autre chose de défendable : Le seul projet qui ne soit pas de la division artificielle (idéologique, créée à des buts de manipulation des masses), c’est la division liée au rapport de production dans la société capitaliste : travailleurs, dont on tire une plus-value du travail vs capitalistes, qui ponctionne cette plus value du travail des autres... Groupes nationaux, religieux, ethniques, ... ne sont que des constructions humaines initiées par des personnes ayant des intérêts qui sont pas ceux des gens ainsi "rangés" dans des groupes qui n’ont pour fondement que l’idéologie qui les a créé. ( Et tenir ce discours là n’est en rien un plaidoyer pour la l’uniformisation des différentes cultures du monde ! malgré ce que baragouinent les débiles d’extrêmes droites avec leur complotisme débile sur l’idéologie du métissage risible et paranoïaque, pour faire passer leur racisme en défense des cultures (sic) ).


        • 1 vote
          Robin des villes Robin des villes 16 février 2012 00:58

          Ok, je t’ai bien lu et je ne suis pas d’accord avec grand chose hormis ton idéal humaniste et de partage. La référence à Chomsky, les insultes "crétin", "débiles" et autre "risible et paranoïaque" ne me confortent pas, en revanche, dans l’idée que cette vision politique n’est pas celle de la division.


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          toug toug 16 février 2012 01:24

          Si tu te base sur trois insultes pour juger un projet politique tu n’iras pas bien loin mon pauvre robin des villes. Et à coté de ton maître à penser ( je te taquine ) Soral ( ps : je ne fait pas parti de ces antifas crétins, avec lesquels tu amalgames bêtement tout les gens se disant de gauche pour mieux conforter ton idéologie réac ?, qui interdisent les conf de soral, collon, des manif de nda ect, car comme Chomsky [ lui aussi un diviseur donc à tes yeux ?] Tu t’appuie sur quoi pour prétendre cela ? Quel livre as tu lu de lui ?, je suis un partisan d’une liberté d’expression quasiment totale, je suis même parfois d’accord avec eux, notamment avec Collon et Bricmont assez souvent, que ce con de Soral conchie, pas assez antisémite pour lui... ), un de ceux qui selon toi j’imagine, représente la vrai gauche c’est ça ?, niveau injure je fais pale figure, un amateur je suis. Mais lui j’ imagine que son projet pour toi, c a d celui du front national puisqu’il appel à voter Marion Anne Perrine, est super rassembleur n’est ce pas ? ;) ( désolé pour toutes ces parenthèse, c’est un peu illisible. )


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          Robin des villes Robin des villes 16 février 2012 01:25

          Après c’est une question de feeling, par exemple : est ce qu’en tant qu’employé catholique et français d’une boulangerie, tu te sens plus proche de ton petit patron boulanger catholique et français ou d’un autre employé de boulangerie musulman et iranien ou juif et israélien ?


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          toug toug 16 février 2012 01:51

          Je me sent évidemment plus proche d’un autre employé quelque soit sa religion ou son origine, puisqu’on est fait partie de la même classe sociale, on est exploité de la même manière, et on doit se battre pour obtenir le même salaire décent que notre force de production mérite. Et moi dans mon idéal anarchiste je suis pour  lacollectivisation des terres, des moyens de production et des biens de consommation, donc évidemment que je me sens plus proche de travailleur quel qu’il soit que du patron... Comme disait Arlette " travailleur, travailleuse !"^^


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          Robin des villes Robin des villes 16 février 2012 01:57

          Ok, entendu. Tout est finalement là en fait.


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          toug toug 16 février 2012 02:02

          Toi tu privilégies l’origine et la religion c’est ca ??? Dans ce cas là tu ne peux pas te dire de gauche mon vieux. Tu es de droite, voir d’extrême droite. Faudrait penser à le réaliser et à l’assumer.


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          Robin des villes Robin des villes 16 février 2012 02:17

          Bah le problème c’est que "droite" pour moi c’est l’UMP. Et j’aime autant te dire que j’en suis à l’antipode. En plus historiquement, la droite, c’est pour le droit de véto d’un roi par définition non élu, donc je ne m’y reconnais toujours pas.
          C’est pour ça que je préfère poser la question en ces termes : est ce qu’on préfère lutter pour son salaire et son pouvoir d’achat ou pour ses valeurs morales et spirituelles ? Là, oui, je peux le dire, je préfère lutter pour des valeurs morales et spirituelles. J’ajouterai que l’autre lutte me semble bien matérialiste et finalement pas du tout en opposition au capitalisme.


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          toug toug 16 février 2012 02:46

          Tu caricatures une lutte sociale tout à fait légitime en parlant de salaire et de pouvoir d’achat. Encore une connerie de ta part si je peux me permettre. Ou vois tu dans mes propos "pouvoir d’achat". Comme Paul Aries, je parlerais plus de vouloir d’achat en premier lieu. Mais tu rabaisses un principe cohérent pour mieux le caricaturer, quand tu te bas pour l’amélioration de ta condition de travailleur tu te bas évidemment la capacité de te construire ta propre morale et ta spiritualité ! ( le principe de la laicté des méchants francs macons défends cela même si elle est totalement instrumentalisé par tes amis droitard pour diviser et utiliser les musulmans comme bouc émissaire, toujours mieux de parler de ca que du capitalisme .) Comment avoir une morale et une spiritualité si tu es aliéné par ta condition de travailleur ? Quelle belle connerie dans ce cas de partager la morale et la spiritualité de celui qui t’exploite en pensant que cela te suffit pour vivre heureux, puisque ta morale et ta spiritualité change ne sort pas du néant, elle est le produit du systême économique dans lequel on vit tous, lis Marx non de dieu !!!! « les idées dominantes d’une époque,( et donc la culture ) n’ont jamais été que les idées de la classe dominante » , intéresse toi au matérialisme dialectique, ton pote Soral en fait l’éloge ! ( tu n’a pas compris le principe de division j’ai l’impression pour penser cela ) . Ensuite la lutte social n’est en aucun cas opposé à l’auto déterminisme culturelle et spirituelle, être libertaire c’est défendre l’individu, toutes les individualités, les différentes croyances, les cultures, l’unicité de l’humain. 
          Et sinon contrairement à ce que tu as l’air de penser on peut avoir des avaleur moral et être matérialiste et athée ! Et personnellement je défends dans notre époque nihiliste et plutôt décadente cette morale là, encore à construire. tiens un texte intéressant que j’avais lu à ce sujet, je crois que c’est de Onfray :" ""Est ce que la morale laïque à une capacité à poser des interdits ou est ce que c’est juste un guide de conduite ? Cette morale ne manque telle pas de fondement pour juger autrui ?"""

          La question de l’interdit c’est la question d’autrui, car entre soi et soi il ne devrait rien y avoir d’interdit on fait ce que l’ont veux de son corps. La morale ne doit pas être un rapport entre soi et soi mais d’abord la question du rapport en soi et autrui. Kant dit ca très précisément quand il aborde la question de l’éthique dans la métaphysique des mœurs ( premier tome : doctrine de la vertu ), il parle des devoirs à l’endroit de soit même. C’est une erreur, imaginons que vous êtes seul sur terre : il y a strictement aucune logique à construire une morale à l’endroit de soit même car on doit être maitre de son destin au delà du bien et du mal, on fait ce que l’on veut de sa vie, si notre vie n’engage que nous même. Par contre si l’on devient père de famille, mère de famille, amoureux de quelqu’un, impliqué dans le réel, on n’est plus tout seul, et c’est à ce moment là que la logique d’autrui surgit et que la morale apparaît. La morale est le statut d’autrui.


          Sur la question de l’interdit, oui il faut un interdit, il n’y a pas de morale sans interdit, sans obligation ni sanction oui, mais pas sans interdit. La morale ne doit être qu’une règle du jeux immanente. Quand on parle de la question du fondement de la morale, des fondations, c’est une vieille question Kantienne. Kant dit qu’il faut fonder la morale, mais pourquoi fonder ? Fonder sur quoi ? La fondation est fondée sur quoi elle même ? Si vraiment on cherche une fondation on pourra toujours demander ce qui fonde la fondation, et puis ce qui fonde ce qui fonde la fondation ect. C’est un débat qui n’en finis jamais. Il ne faut pas croire en la fondation mais au postulat, un principe non démontré mais sans doute légitime, car semblant intuitivement non contestable (en ce sens, le postulat se distingue de l’axiome, ce dernier étant toujours posé au départ comme un élément fondamental du système qu’on ne cherchera pas à démontrer). . Je ne crois pas qu’on puisse fonder l’éthique parce que si on pense qu’on peut la fonder, immanquablement on va le faire sur du sacré et c’est le retour du religieux. Les gens qui posent la question de la fondation de l’éthique sont des gens qui pensent qu’il n’y a pas d’éthique sans religion et que c’est la religion qui donne le sens de l’éthique, sous entendu bien sur il faut du bien, il faut du mal etc mais il faut un clou ou accrocher tout ca et ce clou là c’est Dieu. La fondation c’est la théologie, l’au delà la transcendance, le sacré, et si on parle d’interdit on parle de transgression et ce qui a été posé par « Dieu », qui dit que c’est comme ca c’est pas autrement : « j’ai décidé que le bien était là j’ai décidé que le mal était ailleurs et donc si vous ne croyez pas en moi alors vous ne croyez pas au bien et au mal ». C’est cette association qui a été faite pendant des siècles ( et c’est Dostoïevski qui fait croire que ca fonctionne encore à cette époque là ). Il y a une association de la théologie et de la morale. La laïcité c’est quoi ? Que fait Charon ? Il essaye de séparer ces deux choses là. La morale peut être immanente, pas besoin de fondement, on peut postuler à partir de l’expérience et de l’empirique. Si il n’y a pas de loi c’est la jungle, le plus fort à raison du plus faible, les plus faibles vont s’associer et les plus malins auront raison des moins malins et puis ce sera la violence, la brutalité etc. Je ne crois pas à la nature bonne de l’homme comme dit Rousseau, je suis plutôt hobbessien la dessus je pense que l’homme est un loup pour l’homme et je crois que c’est à partir du moment ou les hommes ont décidé de se calmer, car on ne peut pas toujours être dans la violence et dans la brutalité, qu’ils ont compris qu’il faut une règle du jeu ( c’est le contrat chez Épicure, Hobbes et contrat social chez Rousseau) qui consiste à dire qu’on ne va pas se faire la guerre en permanence et donc je renonce à quelque chose pour obtenir une autre chose. Hobbes dit je renonce à ma violence personnelle, à ma capacité à la liberté violente, pour obtenir par la cohésion de la société que j’aurais ainsi constitué, pour obtenir une garanti d’une paix, d’une sécurité et d’une sérénité ; J’abandonne mon pouvoir de nuire parce qu’on va me protéger du pouvoir de nuire d’autrui. C’est la question du contrat social. Il faut donc un « bien » et un « mal », en disant que le le mal est ce qui met en péril la communauté ( qu’elle que soit sa taille ). Si en revanche vous rendez possible la communauté, la paix, le bien être etc vous êtes dans le bien. Donc à partir du moment ou on a réfuté la question théologique et qu’on a vu qu’il nous faut des règles du jeu parce que sinon c’est la violence et c’est la guerre, on découvre que cette règle du jeu on peut la construire ensemble, au lieu de dire si tu ne fais pas ca tu iras en enfer et si tu fais ca tu iras au paradis disons plutôt si tu fais ca il y aura la guerre, si tu ne fais pas il y aura la paix.

          Alors quand est ce qu’on est dans la morale ? Dès que l’on est deux ! La morale hédoniste c’est ici et maintenant et elle doit être encore plus exigeante, elle dit que ce n’est pas plus tard que vous serez jugé mais c’est tout de suite et ce n’est pas une question de jugement et c’est immédiatement que l’on voit l’effet en terme d’hédonisme. C’est immédiatement qu’on voit l’effet positif si on fabrique de la communauté, et si on a dessoudé de la communauté ca se voit aussi, pas la peine d’en appeler à un jugement post mortem transcendant, un jugement de dieu ou des envoyés de dieu. C’est ce qui me faisait dire que quand Dostoïevski dit « si dieu n’existe pas alors tout est permis » c’est en réalité l’inverse : c’est parce que dieu existe que tout est permis... Dieu règlera le problème plus tard en attendant allons y. Que je sache personne n’a été foudroyé sur place parce qu’il avait blasphémer. Il y a, nous dit Sade, des prospérités au vices et des malheurs à la vertu, rarement le vice est puni d’ailleurs il est même plutôt récompensé la plus part du temps. La vertu n’est jamais récompensé si il n’y a pas de morale sauf si vous êtes dans l’hédonisme et dans une perspective dandy ( pas bien sur un dandysme de télévision à la Karl Lagerfeld, qui est le contraire du dandy car un dandy ca ne se voit pas qu’il est dandy, en revanche quand vous prenez Baudelaire ou d’autre vrai dandy, voilà des gens qui vous disent qu’il faut vivre comme si on était sans cesse devant son miroir, pas pour voir ces lunettes évidemment, mais un miroir mentale et conceptuel, pour se poser la question qui suis je ? Il y a des gens qui sont dans la méchanceté absolue qui s’aime beaucoup parce qu’il ont une sorte de perspective transcendante, si on n’est pas dans une perspective immanente on devrait pouvoir se dire, qui suis je ?, que fais je ?, ou ai je cesser d’être morale ? Etc.

          Quand Michel Foucault travail sur cette question là et qu’il nous dit que l’examen de conscience est une chose importante dans notre existence, et c’est malheureusement le christianisme qui a reprit la question de l’examen de conscience hors il y a une examen de conscience chez Marc Aurèle, chez les stoïciens... Avant de vous endormir posez vous la question de votre journée, qu’avez vous fait de votre journée ?, ou avez vous été excellent, ou avez vous été nul, ou avez vous été moyen, ou aurez vous put être mieux meilleur, etc. C’est ca vivre devant un miroir, être capable de se dire aujourd’hui sur ce sujet la j’ai pas été brillant, j’aurais pas du dire ca, faire ca etc, et là vous avez une logique éthique immanente c’est pas dieu qui va vous juger, c’est pas en enfer ou au paradis que vous verrez si vous avez une existence correct ou pas correct, c’est dans la réalité dans une logique de rapport entre soi et soi, que vous pouvez voir si vous avez été à l’a hauteur de votre éthique, elle ne sert qu’a ca, c’est une règle du jeux. Quand vous êtes en couple c’est de début de la communauté, et on peut faire ce qu’on veut tant qu’on est dans la logique du contrat pourvu qu’on se parle, qu’on se raconte qu’on fabrique ensemble ce contrat. Moi je veux ca, moi je veux pas ca, je peux faire des efforts la dessus ect, construire un contrat ; pas besoin de demander au voisin ce qu’il en pense. Quand on est dans la logique de la communauté évidement ca s’élargit mais à chaque fois le jugement en peut être transcendant mais il est nécessaire, l’éthique est nécessaire et nécessite une exigence au quotidien. Les questions posées par Dostoïevski et par Nietzsche, à savoir après dieu qu’est ce que l’ont fait ? était des questions d’athées et aujourd’hui après la Shoah, le goulag, après le 20 unième siècle et les totalitarismes, les fascismes ect on est bien obligé de voir que dieu en a prit un sacré coup. Certain on dit que dieu est mort après les chambres à gaz, comment il a put laisser faire ces choses là ?. Et donc je pense qu’il est plus que nécessaire de refabriquer un éthique et que cette éthique on peut la penser en dehors du sacré, en dehors du tabou mais pas en dehors de l’interdit, je suis un libertaire c’est à dire que je dis que jusqu’ici c’est défendable et on peut aller très loin mais à partir de ce moment c’est plus défendable, intraitable la dessus. Il faut un oui et un non et une ligne droite comme dit Nietzsche, un non parce que cela mais en péril la communauté, quand je dis communauté ca va du couple à l’univers, c’est à chacun de voir ou il s’installe et des que l’on est autre que soit alors l’éthique est là et si on ne fait rien alors on est dans l’immoralité parce que je crois à l’immoralité, je crois au bien et au mal forcément c’est pas le bien et le mal qu’on à construit jusqu’ici mais le nihilisme de notre époque ne me convient pas, le « tout est permis l’important c’est de triompher » ( morale de Stirner, ce qui est juste c’est ce qui triomphe, le mal c’est ce qui a raté, morale cynique par excellence, c’est moyen car ce n’est pas là qu’est l’ethqiue et Stirner est un personnage toujours classé anarchiste, alors qu’on oubli de dire qu’il a été le maitre à penser de Lénine et de Mussolini, c’est espèce de nihilisme éthique, pas de bien, pas de mal, voir par delà le bien et le mal, quand dit Nietzsche à dit ca c’était une formule dangereuse car il ne dit pas par delà le bien dans l’absolue et par delà le mal dans l’absolue mais par delà le bien chrétien et le mal chrétien, par ce qu’il y a une bien et un mal chez Nietzsche. Quand on aura compris que l’éthique est une question immanente et pas théologique alors on pourra envisager une règle du jeu et la règle du jeu est multiple, il y a des morales, elle est à fabriquer, et il peut y en avoir des milliers parce qu’on peut avoir une morale avec notre compagne, une morale avec 5 ou 6 personnes., il suffit qu’elle ne soit pas négative contre autrui sauf si ils sont consentants ( voir le sado masochisme ) Et Foucault parlait de douceur, il y a de la douceur quand il y a du consentement au contrat que l’on a fabriqué et posé. Et donc si dans cette douceur là il y a une violence consentie, il n’y a pas de problème. Le mari qui tabasse sa femme qui n’est pas d’accord ca c’est pas une relation éthique. C’est le contrat qui fait l’éthique et si il y a une fondation à la moral c’est le contrat, qui n’est pas magique, pas théologique mais immanent, une règle du jeux, c’est a chacun a fabriquer des règle du jeu. Il reste un travail à faire sur ces questions là car il était inimaginable de tuer dieu, et la mort de Dieu a quand même générer pas mal d’immoralités, pas mal de monstruosités, je ne veux pas dire que dieu empêche cela mais qu’il faut des éthiques pour remplacer celle qui meurt et la tâche reste à faire."


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          toug toug 16 février 2012 02:56

           Au faite Chouard adore Onfray, si tu le savais pas Robin, toi qui à l’air un peu limité niveau lecture, sache que ton conférencier Chouard fait l’éloge de Onfray dans ses vidéos. ( Moi Onfray j’aime bien mais je le trouve limité, disant pas mal de connerie sur certain sujet, et tres franchouillard mais c’est un autre débat. )


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          toug toug 16 février 2012 03:43

          Quand j’y repense c’est quand même hallucinant ton truc, tu te sentirais plus proche, donc, d’un grand patron, style  Carlos Ghosn, qui gagnerait en un an ce que tu gagnes si tu bossais 2000 ans de smic ( parce qu’il le mérite sans doute ) parce qu’il serait de même culture, de même religion ou de même nationalité que toi, que de ton collègue d’origine, de religion ou de culture différente. ?Je trouve ca juste hallucinant de connerie pour ma part, indéfendable philosophiquement parlant. Tu n’es pas simplement de droite Robin, je pense que c’est bien pire que ca... en tout les cas moi ca me dépasse totalement. Les idéalistes, style les kantiens, les hégéliens, et tout ces philosophes fidéistes défendant le pouvoir en place, les puissants, la religion et l’idéologie dominante ect ( l’etat prussien, la restauration et la religion d’etat pour le "génie" Hegel ), toutes époques confondus, ( et la pensée magique du monde des idées en prime ) me donne de l’urticaire, donc ceci explique sans doute cela...


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          Robin des villes Robin des villes 16 février 2012 04:29

          Je ne crois pas plus aux méchants patrons contre les gentils ouvriers qu’aux méchants musulmans contre les gentils chrétiens.

          Epître de Paul aux Ephésiens

          6.5 Serviteurs, obéissez à vos maîtres selon la chair, avec crainte et tremblement, dans la simplicité de votre coeur, comme à Christ,

          6.6 non pas seulement sous leurs yeux, comme pour plaire aux hommes, mais comme des serviteurs de Christ, qui font de bon coeur la volonté de Dieu.

          6.7 Servez-les avec empressement, comme servant le Seigneur et non des hommes,

          6.8 sachant que chacun, soit esclave, soit libre, recevra du Seigneur selon ce qu’il aura fait de bien.

          6.9 Et vous, maîtres, agissez de même à leur égard, et abstenez-vous de menaces, sachant que leur maître et le vôtre est dans les cieux, et que devant lui il n’y a point d’acception de personnes.


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          toug toug 16 février 2012 14:16

          Tu te base sur la morale avec tes " méchant" "gentil" alors que cela n’a rien à voir, on est au delà de la morale. Il n’y a pas le gentil ouvrier et le méchant patron, il y a simplement les déterminismes de l’espèce. On défend pas son intérêt de classe car le patron est "méchant" par nature mais parce qu’il va avoir tendance à t’exploiter, le dominant domine, c’est comme ca, il défend son intérêt de classe !, c’est juste humain  ( Marx dirait "Le dominant est dominé par sa domination" ) , d’ou l’invention du contrat social d’ailleurs, de la république, de la démocratie en grece ect pour essayer de défendre un certain eudémonisme social, le plus grand bonheur pour le plus grand monde, c’est pour cela qu’il est important que tu te sente plus proche de celui qui partage ta condition pour mieux la défendre car se sentir plus proche du patron qui t’exploite misérablement pour une paye de misère car il partage ton origine et ta religion c’est choisir volontairement l’aliénation, l’aveuglement et la bête obéissance, rester l’esclave de ses croyances, de ses dogmes, des divisions artificielles que créer le dominant pour mieux l’exploiter ( c’est ce que j’ai écrit plus haut, je me répète : le seul projet qui ne soit pas de la division artificielle (idéologique, créée à des buts de manipulation des masses), c’est la division liée au rapport de production dans la société capitaliste : travailleurs, dont on tire une plus-value du travail vs capitalistes, qui ponctionne cette plus value du travail des autres... Groupes nationaux, religieux, ethniques, ... ne sont que des constructions humaines initiées par des personnes ayant des intérêts qui ne sont pas ceux des gens ainsi "rangés" dans des groupes qui n’ont pour fondement que l’idéologie qui les a créé. ), et ca toujours été le rôle du clergé séculier que de formater l’humain à être comme cela, à ne pas défendre ses intérêts mais plutôt à défendre ses maîtres et être prêt à mourir pour eux, de tout temps, ( comme a écrit Anatole France  "On croit mourir pour la patrie , on meurt pour des industriels" ) donc rien ne me surprend finalement dans tes propos. Car je comprends tout à fait que en tant que religieux tu ais du mal à saisir cela. Le débat ne peut qu’être stérile au final. Surtout que tu me cites Saint Paul, pas vraiment ma tasse de thé. Sur saint Paul et le christianisme si tu veux savoir ce que j’en pense tu peux lire Feuerbach : l’essence du christianisme, et je trouve assez bien fait également le travail d’Onfray sur le sujet, qui lui non plus n’aime pas trop Paul de Tarse... Mais tu connais je crois puisque c’est toi, si mes souvenirs sont bon, qui avait publié sa conf sur le l’invention du christianisme.


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          Walid Haïdar 16 février 2012 16:54

          Toug, tu parles d’éthique immanente mais tu ne cites pas Spinoza, auteur de l’Ethique, et philosophe de l’immanence par excellence. Par ailleurs tu sembles confondre éthique et morale, ce qui me choque, personnellement : l’éthique est régie par des principes, la morale est faite de normes : c’est pourquoi je pense que l’éthique doit être répandue, tandis que la morale doit être réduite au minimum qu’imposent les "contingences" de l’évolution des sociétés humaines.


          Je n’ai pas l’impression que tu l’aies lu. Il n’est pas du tout d’accord avec ta conception du bien et du mal (et moi non plus, d’ailleurs ça me fait plaisir de ne pas être d’accord avec toi cette fois-ci).

          Une citation célèbre de Spinoza est que "si un homme est convaincu qu’il est dans son intérêt de se pendre, il serait fou de ne pas le faire". Bien entendu, c’est à moitié pour choquer qu’il le dit ainsi.

          Pour Spinoza (et je suis d’accord) le bien et le mal n’existent pas. Il y a le bon et le mauvais, et ces qualificatifs sont relatifs à la nature de chacun : l’essence de chaque homme, c’est son désir, rien d’autre. Naturellement, je ne désire pas ce qui est bon, c’est dans l’autre sens : je considère telle chose bonne parce que je la désire. Par la découverte cognitive de mon rapport particulier au monde, j’en déduis la connaissance de ce qui m’augmente ou me diminue : lorsque je m’élève à ce niveau de pensée adéquate de mon rapport au monde, j’en viens à désirer ce qui m’augmente réellement et non ce qui me diminue. Ce qui est bon est donc finalement ce qui augmente ma puissance d’agir, d’affecter et d’être affecté, tandis que ce qui est mauvais est ce qui diminue ma puissance et ma capacité à affecter et à être affecté.

          Par ces principes simples, Spinoza aboutit pour sa part à une vie relativement chaste, frugale, renonce à l’héritage de son père (assez riche commerçant), ne possède à peu près rien (il habite des meublés et poli des verres pour manger), et prône une société démocratique (contre les penseurs de son temps, y compris chez les lumières). Cela embêtait beaucoup ses détracteurs de tous bords, car il prônait l’abolition de la morale divine en échange de la quête de vérité, mais était de fait plus conforme lui-même à la part noble de la morale divine, que ne l’étaient ses détracteurs.

          Si tu n’as pas lu Spinoza, ou que tu ne l’as pas intégré, je te le conseille vivement (à voir ou revoir pour s’assurer qu’on est pas passé à côté de quelque chose d’extraordinaire).

          "Dites moi ce qui vous a conduit à lire Spinoza. Le fait qu’il était juif ?
          - Non, Votre honneur, je ne savais même pas qu’il l’était quand je suis tombé sur son livre. et d’ailleurs si vous avez lu l’histoire de sa vie, vous avez pu voir qu’à la synagogue on ne l’aimait guère. J’ai trouvé le volume chez un brocanteur à la ville : je l’a payé un Kopek en m’en voulant sur le moment de gaspiller un argent si dur à gagner. Plus tard j’en ai lu quelques pages, et puis j’ai continué comme si une rafale de vent me poussait dans le dos. Je n’ai pas tout compris, je vous l’ai dit, mais dès qu’on touche à des idées pareilles, c’est comme si on enfourchait un balai de sorcière. On est plus le même homme...
          - Voudriez-vous m’expliquer l’importance qu’a pour vous l’oeuvre de Spinoza ? En d’autres termes, si c’est une philosophie, en quoi consiste-t-elle ?
          - Ce n’est pas facile à dire... Selon le sujet traité dans les divers chapitres et bien que tout se tienne souterrainement, le livre signifie différentes choses. Mais je crois qu’il signifie surtout que Spinoza voulu faire de lui-même un homme libre - aussi libre que possible vu sa philosophie, si vous voyez ce que je veux dire - et cela e allant jusqu’au bout de ses pensées, et en reliant tus les éléments les uns aux autres, si votre Honneur veux bien excuser ce galimatias.
          - Ce n’est pas une mauvaise façon d’aborder le problème. A travers l’homme plutôt qu’à travers son oeuvre. Mais..."

          Malamud, the fixer

          Je te conseille la traduction de Misrahi pour l’éthique, et de commencer par le traité de la réforme de l’entendement, si tu es intéressé.

          On peut le comprendre de diverses façons, mais à mon sens Spinoza est aussi matérialiste que Marx. Le matérialisme, ce n’est pas l’aspiration à posséder des choses matérielles. C’est la conscience de que tout est déterminé par des causes matérielles avant tout.


          Pour pouvoir penser librement, il faut pouvoir manger librement : si on dépend de quelqu’un pour manger, alors donc notre pensée est corrompue par cette personne (bien entendu, il y a des degrés divers de dépendance, mais ce principe s’affirme avec force quand on regardequi dépend de qui matériellement, et qui manipule qui !).

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          toug toug 16 février 2012 17:38

          Je connais un peu Spinoza, j’ai lu biographie et résumé assez complet de l’oeuvre, j’ai pas lu l’éthique encore même si j’en connais les grands principes. Je le lirais. Je suis pas en désaccord avec ce que tu dis sur morale et éthique et ce que j’ai cité sur la morale dans mon com précédent est de Onfray pas de moi, et je ne pense pas qu’il confond éthique et morale car on peut donner plusieurs sens à ces mots, c’est comme matérialisme qui n’est vu d’une manière négative immédiate pour ceux qui ne connaisse que le sens "capitalistique" du terme si je puis dire, on peut parler de morale athée qui serait évidemment une éthique, on peut parler d’éthique comme simplement une étude de la morale ect. Sur la définition que donne Onfray de sa morale athée je ne vois pas ou est la contradiction fondamentale avec celle que donne Spinoza, à part l’utilisation de ce mot morale... . Quand à dire que Spinoza est le philosophe matérialiste par excellence, ça se discute... D’abord il n’est ni idéaliste ni spiritualiste ni matérialiste ni atomiste Spinoza, si on voulait recourir au terme de matérialiste il faudrait le tempérer de manière oximorique et parler d’un matérialisme vitaliste ( comme Schopenhauer, un peu comme Nietzsche également ) avec son "conatus", il n’est donc pas matérialiste au sens classique du terme, on peut par exemple parler de naturalisme aussi pour Spinoza, si tu veux lire un bon matérialiste pur je te conseil plutôt La mettrie, l’homme machine. 


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          toug toug 16 février 2012 18:00

          Oups tu as écrit philosophe de l’immanence par excellence et non matérialiste par excellence, j’ai lu trop vite, au temps pour moi.


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          Walid Haïdar 15 février 2012 16:16

          C’est marrant comme c’est asymétrique : les gens de droite ne se supportent pas apparemment, ils ont vachement honte de leurs idées, ils préfèrent celles de gauche. C’est fou ça.


          J’ai connu un lion qui avait trouvé une astuce pour choper plus facilement les zèbres : il racontait qu’il était végétarien : y a même des cons qui l’ont cru...

          • vote
            ffi 17 février 2012 12:20

            Ce n’est pas du tout la teneur des propos tenus dans l’émission.
             
            Il y est affirmé que tant la gauche que la droite, en tant que catégories politiques issues de la révolution française, sont des nuances d’une même idéologie : la marchandisation ou chosification de l’humanité. Sauf que la gauche veut marchandiser l’humanité en révolutionnant les moeurs, et que la droite veut marchandiser l’humanité en conservant certaines moeurs.
             
            Et, de fait, la gauche, consiste bien en une idéologie de marchandisation et de chosification :
            - l’avortement, par exemple, n’est-il pas la chosification de l’embryon ?
            - l’euthanasie, par exemple, n’est-ce pas une chosification du mourant ?
             
            Tant la gauche et la droite sont dans des idéologies "calculatrices" au sujet de l’être humain. C’est logique, c’est consubstantiel à la révolution française, c’est sa nature. En déconstruisant le sacré en politique, elle a déconstruit la dignité de l’homme, dignité qui n’existait que dans un rapport au divin.


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            maQiavel machiavel1983 15 février 2012 17:06

            Gauche ?Droite ? En tous cas, le vrai clivage aujourd’hui est celui du peuple et des élites !


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              l'argentin l’argentin 15 février 2012 17:43

              Je dirais plus entre le peuple et l’oligarchie car le terme élite ne me dérange pas en soi. Il est normal qu’une société possède des élites dans tous les domaines. Enfin c’est mon humble avis car je ne suis pas non plus un expert des mots !


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              maQiavel machiavel1983 15 février 2012 18:43

              Je suis d’ accord !


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              epicure 15 février 2012 19:17

              ça fait partie du clivage gauche/droite historique.
              La gauche normalement c’est le camps du peuple, et al droite celle des élites.

              Ceci montre que le PS actuel est complètement à l’ouest par rapport à son étiquette socialiste.


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              maQiavel machiavel1983 15 février 2012 21:27

              @Epicure
              Oui effectivement mais objectivement, est ce qu’ on peut vraiment dire que la gauche est historiquement du coté du peuple ?Moi j’ ai plutôt l’ impression que la gauche a toujours voulu parler au nom du peuple et le représenter ce qui est aussi une approche oligarchique... le monsieur de la vidéo l’ explique très bien !
              Ni de gauche, ni de droite mais du peuple !


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              requete Requete 19 février 2012 00:04

              @machiavel..

              3 jours plus tard... Je ne veux pas te griller, mais toug et wahid montre bien un decoupage du monde qui est complement a l’opposé de celui que j’appelle echelliste national, et qui est pitentiellement meilleur que le nationalisme pour lutter contre les privileges qui s’organisent au dessus de toutes frontieres, par tous les moyens.

              "élite" et "peuple" sont des termes echellistes

              Il y a dans la population mondiale selon les domaines, pleins de competences, des elites qui pourraient apporter beaucoup aux autres.

              et un noyau qui preserve sa position sans autre raison que sa possibilite de le faire et qui continue de capter les richesses et de provoquer les miseres qui la serve.

              Une oligarchie, de l’injustice... Et j’espère que des gens ayant la moitié de tes facultés pourront s’allier aux elites pour renverser l’oligarchie et lutter contre les injustices... Et ce... Sans frontière.

               


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              rmusic Mahler 15 février 2012 17:45

              Ouais, ce qui n’empêche pas que l’oligarchie n’est jamais de la vraie gauche.


              • 1 vote
                Bond, Nausea Bond Bond, Nausea Bond 15 février 2012 17:49

                @ toug :

                je vois que tu manques de Culture ou alors tu as appris de fausses choses. Je ne t’en veux pas : ce qu’on t’as donné à apprendre est erroné. D’ailleurs énormément de choses sont fausses ou, en tout cas, manipulées à l’école maçonnique de la Ripoublique.
                J’ai une vidéo qui va te donner mal à tête et te procurer des cauchemars ; en regardant ça tu vas commencer à comprendre que les politiques se moquent de toi :

                —> "Les Lois Sociales avant la Gauche".

                Tous les concepts et les règles de La Doctrine Sociale de l’Eglise sont issus de l’Ancien Régime car l’Ancien Régime était un système politique basé sur la Bible et les enseignements de Jésus.

                Je suis désolé.... tu t’en remettras.
                Je te supplie simplement de ne pas te suicider.

                Merci et bonne soirée smiley


                • 4 votes
                  Walid Haïdar 15 février 2012 22:08

                  En fait, on aime pas assez l’humanité pour se suicider devant le spectacle de la bêtise humaine.


                  On s’en remettra, ne t’en fait pas, du fait que tant de gens encore aujourd’hui sont capables d’expliquer ou de croire, que l’ancien régime et les valeurs de l’église et mon cul sur la comode, c’était vraiment bien pour le peuple, et mieux que ce qui s’est fait après à cause des francs-maçons.

                  Oui, ce que nous avons appris à l’école des francs-maçons de la ripoublique, est faux. Et d’ailleurs, l’Eglise, dans sa mansuétude, nous avait bien enseigné, pour notre bien et notre liberté, que la terre est plate et que le soleil tourne autour (ce sont des anges qui tournent les manivelles de ce mécanisme divin), mais comme on est imbibé par les intentions satanistes des francs-maçons (qui mangent des enfants), on les croit plus.

                  Vraiment, on est cons. Nous on croit que la terre est ronde et tourne autour du soleil, mais comme je disais, c’est un coup des francs-maçons.

                  D’ailleurs, le mal a été inventé par les Francs-maçons parce que l’Eglise avait détruit le mal (on fait ça avec de l’eau bénite et un curé qui asperge un peu partout avec les doigts : ça désinfecte. C’est avec ça par exemple qu’on a arrêté la propagation de la peste, enfin, il a fallu prier aussi, quand même).

                  Bref, qu’est-ce qu’on attend pour gazer les francs-maçons et laisser un roi généreux et très chrétien faire les lois, avec aussi l’oligar... eux, l’aristocratie choisie par Dieu avec les particules tout ça : comme ils sont bons et très chrétiens ils vont faire des bonnes lois pour nous. et pi en plus s’ils font pas ça, les prêtres vont les gronder, parce que les prêtres ils punissent les méchants, enfin avec l’aide de Dieu bien sûr, c’est pourquoi les puissants se gardent bien d’être méchants avec le peuple : ils ont peur du jugement de Dieu, vous pensez bien.

                  Et dire qu’on a douté de tout ça !

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                  toug toug 16 février 2012 00:39

                  hahahaha Walid t’es immense là... ;)


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                  Robin des villes Robin des villes 16 février 2012 01:10

                  C’est triste de définir un homme par son salaire et son pouvoir d’achat, sans prendre en compte ni sa culture ni ses valeurs. C’est finalement très matérialiste comme vision du monde.



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