Tout processus de connaissance commence par l’observation. Il s’agit ensuite de savoir quoi faire de nos observations. La médecine fondée sur les faits ou médecine fondée sur les données probantes prend évidemment aussi appui l’observation. L’Evidence-Based Medicine (EBM), pour lui donner sa désignation internationale, est intéressante quand on la remet à sa place : celle d’un outil épistémologique récents parmi d’autres, qui a pu corriger certaines mauvaises habitudes mais qui montre lui-même déjà des tendances à dériver vers le technoscientisme misérable. Bref, quel que soit l’outil épistémologique, l’avidité de sécurité intellectuelle et la prétention humaine à énoncer des formules définitives conduit toujours à des aberrations.
-> ?? Il s’agit d’ivermectine. Ce médicament inscrit sur la liste des "Médicaments essentiels de l’OMS" et à la "Pharmacopée Européenne" n’est pas seulement utilisé contra la gale dans le monde. Son usage est bien plus étendu. Un seul exemple : https://www.who.int/apoc/cdti/history/fr/ À ne pas confondre non plus avec l’avermectine dont l’ivermectine, mais aussi la doramectine, l’éprinomectine et la sélamectine sont des déclinaisons et qui a valu le prix Nobel de médecine à l’Irlandais William C. Campbell et au Japonais Satoshi Ōmura. Si vous confondez les différentes lactones macrocycliques, ça peut faire des dégâts : certaines molécules sont à usage vétérinaire, d’autres sont purement et simplement des insecticides.
@bubu12 "je crois à la médecine fondée sur les preuves scientifiques (...) il faut que les résultats soient confirmés par des essais cliniques robustes."
-> Croire aux "Preuves" scientifiques et aux essais cliniques "robustes", c’est toujours de la croyance. Très drôles, cette notion juridique de "preuve" et celle de "robustesse" qui évoque un bûcheron musclé. Vous êtes pourtant loin de la médecine, égaré dans des abstractions extraterrestres auxquelles votre église donne un semblant de réalité en leur conférant imaginairement des qualités morales ou physiques. Ce culte de la rationalité sans âme conduit malheureusement à des comportements intellectuels tout simplement déraisonnables et essentiellement inhumains.