Les Turcs sont laïcs et fiers de l’être tant qu’ils vivent en Turquie. Hélas, j’en connais beaucoup qui, une fois installés en Europe, enragent contre cette même laïcité.
Ils éprouvent, en tant que musulmans, un besoin de reconnaissance qui les pousse à piétiner chez les autres ce qu’ils ont mis tant de temps à créer chez eux.
C’est humain, mais c’est dangereux.
Personnellement, je suis de culture chrétienne, expatrié dans un pays bouddhiste, et je n’imagine pas une seule seconde essayer d’y imposer mon clocher. Selon moi, le respect dû au pays d’accueil passe avant toute autre considération.
C’est pourtant une France blanche et chrétienne qui a aboli sa monarchie.
Quand les peuples musulmans seront capables de renverser leurs monarques d’opérette sans les remplacer par allah et ses sicaires fanatiques, l’immigration en provenance de ces pays recevra meilleur accueil sur le sol européen.
La France évolue, certes. Mais le monde islamique, lui, régresse, ce qui ne me dérange pas à la condition que cela se passe hors de nos frontières.
La dénonciation de ce "nouvel antisémitisme" a pour utilité première de porter un discrédit moral sur toutes les opinions contraires aux intérêts d’Israël.
Elle permet de stigmatiser les populations arabo-musulmanes sans convoquer la shoah.
Nous assistons à la création ad hoc d’un antisémitisme virtuel "light" ou désacralisé. On y cherchera en vain la plus petite trace de racisme à l’égard des Juifs, pour réaliser que tous les clivages se dessinent en termes purement politiques et en réaction au comportement du gouvernement israélien que ce soit à l’égard des palestiniens ou des institutions internationales.
C’est une renaissance du Maccarthisme qu’il convient de dénoncer comme telle.