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ffi

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  • Premier article le 16/05/2015
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  • vote
    ffi 31 décembre 2019 18:56

    @yoananda2
    Quel besoin de recourir aux mathématiques quand il n’y a qu’à ouvrir les yeux ?



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    ffi 31 décembre 2019 18:55

    @yoananda2
    Dans une guerre, il y a toujours un vainqueur et un seul. Le monopole est l’aboutissement d’une concurrence économique comme la monarchie est l’aboutissement d’une guerre politique. C’est pourquoi la société politique féodale s’est toujours entichée de la monarchie : En effet, à la fin d’une guerre, il y a un pouvoir unique, mais aussi la paix. Rester fidèle à la monarchie en place, c’est promouvoir la paix.

    Il faut noter cette loi de 1945, prélude aux nationalisations : Une entreprise en situation de monopole implique sa propriété par l’état. Les monopoles nationaux sont une forme de paix économique. Or, les processus de privatisation ont réintroduit la concurrence, c’est-à-dire la guerre économique, par-dessus les états, engendrant ainsi la perspective de monopoles mondiaux, aboutissements logiques de la mondialisation.

    Personnellement, je ne suis pas totalement contre les monopoles, car je suis pour la paix économique. Hélas, aujourd’hui, ils se construisent par des montages financiers astucieux plutôt que par de véritables innovations : nous sommes bien loin de l’idée selon laquelle la concurrence engendrerait le progrès... Loin de cela, la concentration financière aboutit à une désindustrialisation massive, ce qui entretient la rareté des produits, leur cherté, comme à une régression sociale.

    De plus, ces monopoles mondiaux échappent aux contrôles des États.

    Par conséquent, je suis pour des monopoles locaux, et soutenus par diverses instances, une financière pour investir, une universitaire pour innover.

    Ainsi, l’on aurait toujours une concurrence, dans le sens on l’on pourrait comparer les performances, mais à distance, et contrôlée. Ce serait comme comparer l’évolution de deux cultures, mais dans des éprouvettes séparées.

    Cela nous changerait de ces plantes envahissantes, qui éliminent tout sur leur passage, pour finalement laisser un sol inculte.



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    ffi 31 décembre 2019 17:26

    @Djam
    Mettre en place des éponges à fric, pour promettre un ruissellement...

    De ce capitalisme spongieux, seul un bon essorage pourrait en faire s’écouler la sève.



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    ffi 31 décembre 2019 06:18

    @yoananda2
    Non :
    les marchés, de même que la propriété privée, existèrent avant le libéralisme

    l’accumulation du capital, de même que la division du travail existèrent avant le capitalisme.

    Le libéralisme, d’un point de vue économique, c’est une licence donnée à l’extension sans limite des propriétés privées. Certes, il y a des lois contre les monopoles, donc le libéralisme n’est pas intégral.
     
    Ce libéralisme permet les accumulations massives de capital. Quand cette accumulation devient l’occupation habituelle des capitaines d’industries, cela donne le capitalisme (les financiers prenant le pas sur les autres)

    Et là on rejoint l’argumentation de Dufour. La voracité économique était plutôt mal vue socialement, chacun devant recevoir sa part légitime. Il aura donc fallu la considérer comme un bien pour la permettre (le politique devant toujours arguer qu’il agit pour le bien). Nous assistâmes donc à une redéfinition du Bien.

    C’est Bien d’être vorace. Et puis,... c’est tellement naturel.



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    ffi 31 décembre 2019 05:56

    @yoananda2
    Aux temps médiévaux, l’Europe catholique n’était vraiment pas la partie du monde la plus pauvre. C’est bien pourquoi elle s’est exportée autant.
    Certes, ce n’était pas un monde libéral. La vie économique était très réglementée (sauf dans les zones ingouvernables, comme sur les mers).

    Personnellement, l’abondance de biens du libéralisme ne me saute pas aux yeux. Tout y est très cher. Les bidonvilles ne sont pas rares, sauf dans les pays suffisamment puissants, munis d’une fibre sociale : les états y prennent le soin de redistribuer les revenus.

    On peut dire que le libéralisme, c’est cette permission laissée au particulier, par le pouvoir politique, de développer des sociétés privées aussi nombreuses que possible, et d’en jouir des profits à titre privé. Il y avait aussi des sociétés privées sous l’ancien régime. Mais, généralement, la corporation qui les fédérait en limitaient le nombre de personnel.

    Il y eut aussi la grande période des manufactures, systématisées par Colbert. Là encore, leur existence était soumise à privilège (= loi à titre privée), c’est-à-dire à autorisation.

    On sait bien qu’une vie de labeur acharné ne permettrait jamais de produire les fortunes dont certains disposent aujourd’hui. Forcément, s’ils en disposent, c’est qu’ils prélèvent une part sur le travail de chacun des employés de leurs gigantesques sociétés. Aussi, pour mener tout ce petit monde, ils leurs faut plein de petits commissaires, qui ne font rien de concret, sauf faire se tenir les employés tranquille. Ce sont les cadres, et ils faut les payer grassement. Et donc on prend encore aux employés pour payer leurs gardiens.

    Au final, on se trouve avec une classe de super-riches, les possédants, une classe de riches, les cadres, commissaires des premiers, et une classe d’employés et d’ouvriers qui ont tout juste de quoi boucler les fins de mois.

    L’inconvénient de cette structure est que ceux qui sont en prise avec la réalité physique (les ouvriers), donc les seuls à pouvoir innover valablement, sont dénués de moyens et ne peuvent investir.

    En effet, les possédants et leurs commissaires travaillent sur l’humain. Ils sont des genres de politiciens, qui prélèvent leur taxe sur le travail, et accumulent les profits. Peu en prise avec la réalité physique, ils sont faciles à berner, car ils ne connaissent pas vraiment le travail nécessaire à la facture des choses. Ils tendent à gaspiller l’argent. Les projets d’innovation deviennent de plus en plus fumeux et de moins en moins crédibles. La French’Tech à la Macron fait pshit.

    On reconnait l’arbre à son fruit, dit-on. C’est au sortir d’une période qu’on juge de ses résultats. Ils ne m’emballent pas. Au début du XXème, une centaines d’artisan charretiers se sont lancés dans la production d’automobile, provoquant une grande émulation. Aujourd’hui, il y a une dizaine de grosses boites au niveau mondial, guère plus. L’aviation a été inventée par des amateurs, bricoleurs (de génie). Aujourd’hui, qui pourrait innover ? Personne ne sait plus rien faire. Il n’y a presque plus que des beaux-parleurs

    Suffit d’être confronté quotidiennement aux donneurs d’ordres des sociétés à haute concentration capitalistique et de voir leurs niveaux d’incompétence pour comprendre que ça ne va pas durer.

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