Heureusement que nous sommes plus démocrates que lui, et plus attentifs aux droits de l’Homme que lui, comme le prouve cette séance de l’assemblée nationale. A moins que vous ne pensiez que nous devrions nous aligner sur sa conception desdits droits de l’Homme ?!!!
Quand au ’’ta gueule’’, la ’’franco-gabonaise’’ étant députée, elle vous l’a mis bien profond !!!
Elle aurait dû préparer son intervention par écrit, pour éviter les problèmes d’élocution, mais quand on y prête bien attention, son discours est clair.
Le problème c’est que le changement auquel voudrait aboutir cet amendement d’appel impacte d’autres situations dont Danièle Obono fait mention et qu’on est là dans le débat technique.
Elle ne mélange pas des situations différentes, elle mentionne des situations qui naissent de cette attribution arbitraire de sexe.
Je suppose que ceux qui ici tirent à boulets rouges sur Danièle Obono, se sont couverts la tête de cendres le jour où on a décidé de supprimer la mention ’’signes particuliers’’ sur la carte d’identité !!!!!
’’C’est quoi un sexe indéterminé ? ni mâle ni femelle ou mâle et femelle. Pourquoi ne pas mettre simplement : indéterminé ?’’
Oui, pourquoi ne pas mettre ’’indéterminé’’ ? Vous avez raison, c’est peut-être ce que pourrait décider une loi afin de permettre de prendre en compte ces cas. C’est précisément le but de cet amendement d’appel : appeler à légiférer pour modifier la nomenclature qui se réduit actuellement à ’’homme’’ ou ’’femme’’.
’’À la trentième seconde de son intervention, elle parle des transgenre’’. Elle parle, par comparaison, des difficultés de faire changer son rattachement à tel ou tel sexe pour des personnes transgenre qui doivent le faire par voie de justice.
Ainsi, avec la nouvelle loi, une personne mentionnée arbitrairement ’’M’’ avec un vagin et un micro pénis, qui choisirait plus tard de vivre comme une femme et que son sexe de rattachement est bien le sexe féminin, pourrait choisir de demander cette modification de plein droit, sans avoir à se justifier.
’’Pour trois indéterminés psychologiquement’’ . Elle ne parle pas de personnes dont le sexe est indéterminé ’’psychologiquement’’, mais de personnes dont il n’est pas possible de détermine le sexe à la naissance, mais que l’on classe arbitrairement dans un sexe ou l’autre parce qu’on ne dispose que de 2 possibilités, même s’il est possible d’attendre 2 ans pour assigner à l’individu à un sexe déterminé. Ces personnes représentent entre 200 et 400 naissances par an en France.
’’on va changer l’état civil de millions de personnes ?’’. C’est de la parano ? Qui va vous demander de changer d’état civil si on créé un sexe ’’indéterminé’’ ou ’’neutre’’ dans la nomenclature ?
Cette affaire va bien entendu se retrouver devant la Cour Européenne de Justice, comme le précisait Benjamin Pitcho (avocat de Gaëtan), dès le rendu de l’arrêt de la cour de cassation, et une fois de plus la France perdra : ttps ://twitter.com/BenjaminPitcho/status/860112374954590209/photo/1