Lorànt, mon p’tit Lorànt ! Tu ne me connais pas mais moi je te connais (un peu) par les médias, alors laisse-moi te parler franchement : comme comédien, tu es absolument génial, mais comme politique, tu es juste une grosse [auto-censuré, je veux pas d’ennui avec quelqu’un qui prétend régenter l’expression des gens] !
Alors comme ça tu souhaites interdire le blasphème ?! Écoute : si tu as la nostalgie du Moyen-Âge, il reste encore plein de pays moyenâgeux sur Terre, tu as l’embarras du choix ! On y respecte toujours au moins une religion ; rarement plus, c’est vrai ; on y respecte beaucoup moins les personnes, les individus en chair et en os qui souffrent réellement si on leur fait du mal, et je ne parlerai pas ici des animaux. Par contre, je crois que t’as mal compris le concept de laïcité. La laïcité dit : l’État ne reconnaît et ne subventionne aucun culte. C’est tout. Elle n’a jamais dit que je devais respecter les croyances débiles de mes contemporains ! Et pour ma part, toutes tes religions, je me les mets où tu penses.
Allez, à plus, en espérant te voir plus souvent en comédien qu’en politique !
Le cancer est évidemment une vraie maladie, et dans ce cas-là on va voir un médecin, pas un charlatan, qui non seulement ne soignera rien, mais en plus retardera une prise en charge sérieuse de la maladie.
Heureusement, même les adeptes de l’homéopathie, acupuncture ou autres poudres de perlimpinpin on généralement assez de bon sens pour se tourner vers un vrai médecin si ils ont une maladie grave comme le cancer. Ça me fait penser à l’ancienne ministre sud-africaine de la santé qui disait aux séropositifs de se soigner en buvant du jus de betteraves. Ça, c’est irrationnel !
Je ne sais pas quel est mon style ou de quoi je serais adepte, et désolé s’il vous déplaît. Au revoir, donc.
Bien joué, mais ce n’est évidemment pas les vétos que je qualifiais de
pseudo-médecine, car eux ont sans aucun doute une formation médicale
sérieuse.
Ou alors, plus probablement, vous répondez ici à mon message sur le numerus clausus, « Et si on réglait ce problème honnêtement sans hypocrisie » Oui,
bien sûr, le problème est qu’entre le moment où l’on fixe le numerus
clausus et le moment où cela commence à avoir un effet sur le nombre de
médecins en exercice, il s’écoule quelques années, à savoir la durée de
la formation d’un médecin.