• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV Mobile

Gnomedia

Gnomedia

« La terre est remplie presque jusqu'au centre de Gnomes, gens de petite stature, gardiens des trésors, des minières et des pierreries. Ceux-ci sont ingénieux, amis de l'homme et faciles à commander. Ils fournissent aux enfants des Sages tout l'argent qui leur est nécessaire et ne demandent guère pour prix de leur service que la gloire d'être commandés. »

Tableau de bord

  • Premier article le 24/06/2018
  • Modérateur depuis le 11/11/2020
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 14 38 308
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0
Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 6 6 0
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires




  • vote
    Gnomedia Le monde 11 décembre 2017 00:07

    @Mahler

    Marx était internationaliste pas mondialiste, le Capitalisme est un mode de production international il est normal que la lutte soit mondiale. Ce n’est pas parce que les prolétaires doivent mettre fin au règne du Capital au niveau mondial que des spécificités raciales, ethniques et autres vont disparaître. Marx leur confère une tache universelle, pas universaliste.

    *

    D’accord avec ce passage. Par contre, sur la partie précédente de la réponse, je le suis moins. Qu’entendez-vous par modèle européen ? Il y a bien une spécificité européenne selon Marx, notamment dû à la vague germanique communeuse qui a envahi l’Europe de l’ouest à la fin de l’empire Romain, et dont la radicalité transmise qui a perduré dans les luttes paysannes au Moyen-Âge, jusqu’à la Commune de Paris, Barelone 36’, Budapest 56’ etc… — le vrai communisme — doit servir de terreau fertile pour les luttes du monde entier, que ce soit en Asie, en Afrique etc… À la manière, par exemple, du rayonnement de la France suite à la Révolution française, mais de façon inversé si vous voyez ce que je veux dire… Mais un « modèle » européen, certainement pas, le modèle étant interchangeable en fonction des spécificités et des besoins en fonction des localités. Mais peut-être qu’il s’agit de ce que vous vouliez dire en substance.

    *

    Sinon, marx était bien marxiste

    *

    Non. Je pense savoir à peu près à quoi vous faites référence, et vous avez raison de le souligner, cependant ce serait, en tout cas pour moi, se méprendre sur le fond de la pensée de Marx. À titre de comparaison directe, K. Marx n’a pas eu un seul et même discours au cours de sa vie, sa vision des choses a pu changer. Est-ce qu’il faudrait pour autant identifier deux Marx ? Non… Tout est lié, depuis sa thèse de doctorat sur Démocrite et Épicure jusqu’à la fin. Marx et le marxisme, ce sont deux choses différentes. Lisez Lénine philosophe de Pannekoek par exemple, un tout petit opuscule, qui traite de ce sujet…

    *

    Sinon je ne vois pas comment dissocier communisme et marxisme, les deux sont imbriqués.

    *

    C’est du même tonneau que Marx et le marxisme. On peut faire cette équation : Marx = communiste (aussi = certaines luttes paysannes du Moyen-Âge, Commune, Budapest, Barcelone, marins de Kronstadt etc. Morale : le communisme n’est pas une vue de l’esprit, il a existé). Marxisme = tous les gouvernements qui se sont réclamés « communistes », en réalité capitaliste d’État.

    *

    Vous avez cependant raison en partie, car on associe couramment les deux, pour la simple et bonne raison que les capitalistes d’État se sont revendiqués communistes.

    *

    C’est comme Calvin qui se réclame du Christ  tout en légitimant les activités de la Bourse de Genève. Le Christ se trouve lié à Calvin, mais est-ce qu’il lui est réductible ?



  • vote
    Gnomedia Le monde 11 décembre 2017 00:06

    @ Zatara


    Marx ne base pas sa réflexion sur une catégorisation économique de l’homme (à l’échelle mondiale) parce que, pour répondre en une phrase, il combat l’économie, et donc l’aliénation de l’homme par l’économie (politique). Pour Marx, l’homme est avant tout homo, c’est-à-dire humus, insécable de la souche de terre dont il est issu. L’économie, c’est une tare (il faut revenir à l’étymologie et à l’histoire des temps reculés de l’Antiquité… Ce n’est pas l’acception première que l’on entend oridinairement par « économie », celle d’organiser efficacement la vie quotidienne, qui est remis en cause). Exit Marx qui désire (consciemment ou non) l’avènement d’un homme hors-sol. C’est vraiment à l’antipode de sa conception de l’homme. Par contre, cet homme hors-sol convient tout à fait à la vision de l’homme qui avait cours sous le Capitalisme d’État de Staline et de Mao — et qui devient de plus en plus l’idéologie dominante.

     

    … aucune diversité culturelle, l’homme ne serait qu’un multiple d’une unité face au capital....

    *

    J’entends votre critique, elle est pertinente et demanderait à être débattue. En bref, il est vrai que la vision de Marx paraît à cet égard un peu trop unilatérale, car on aurait envie de lui dire qu’il existe aussi dans d’autres cultures du monde des réponses alternatives au problème posé. Je pense cependant qu’il avait envisagé la chose, car si l’on creuse bien, et c’est véritablement ce qui fait la force de K. Marx, c’est qu’il est arrivé à toucher quelque chose d’universel qui réside dans les tripes de l’homme, ou du moins la sagesse universellement véhiculée, qui est sa résistance à l’aliénation de sa condition, c’est-à-dire à l’État, à l’argent, au travail (tripalium et non à l’activité de production)… Le bémol, c’est qu’il balaye les messages subversifs contenus en filigrane des grandes aires culturelles du monde pour tout rapporter à la spécificité européenne. La partie de la réponse que je reprends de Malher est aussi pertinente je trouve quant à votre critique.



  • vote
    Gnomedia Le monde 10 décembre 2017 22:35

    En somme, c’est une vidéo très lucide, instructive. Non pas tant pour le sujet abordé que par le biais idéologique et sociologique par lequel il est traité. Il ne manque, hélas, qu’une seule chose… ce qui rend l’auteur borgne. Mais laquelle ?  


    Nous sommes de plus en plus nombreux à l’oublier. Et ce n’est pas près de s’arrêter. Saurions-nous trouver à nouveau un jour la fable qui nous aidera à ne pas oublier, et qui pourra en parler au monde entier ?   



  • vote
    Gnomedia Le monde 10 décembre 2017 22:35

    Les athées ont toujours eu l’idée du bien.

    *

    Tautologie. Un athée étant un homme, (et quelque soit ses croyances) il a forcément l’idée du bien.   

    *

    C’est grâce au penseur et inventeur américain Ray Kurzwell, que nous avons découvert le sens profond de notre histoire et la finalité de l’épopée humaine, qui est d’atteindre la singularité technologique.

    *

    … l’auteur bascule de manière radicale dans un acte de foi, qui plus est clairement assumé. Je résume : le monde était plongé dans les ténèbres de la croyance en diverses (fausses) divinités, puis les athées sont apparus pour apporter la Lumière aux hommes, mais  celle-ci restait toutefois assez pâle et incomplète… jusqu’à l’arrivée de Ray (on bascule dans l’épopée de Star Wars… Raymond est déjà immortalisé sous le diminutif de Ray…), le Jésus 2.0 du XXe siècle.

    *

    Bref. Nous assistons en direct à la profession de foi d’un transhumaniste assumé. Il faudra que l’auteur nous explique comment il concilie le fait de pouvoir être transhumaniste et athée en même temps…

    *

    En effet, doit-on considérer l’idéologie transhumaniste comme postulant l’idée que l’homme augmenté va être semblable à un dieu et pouvant donc prétendre aux prérogatives d’un tel statut ? La réponse est évidemment oui. Nous nous trouvons donc devant une contradiction apparente entre le postulat du transhumanisme et la croyance actuellement dominante répandue sur Terre, l’athéisme. Comment l’un mène vers l’autre, la question mériterait d’être développée.

    *

    Heureusement l’auteur va nous l’expliquer dans une seconde vidéo. Il est malin.

    *

    Il faudra aussi que l’auteur nous explique, et là aussi il est assez malin pour l’avoir anticipé, comment il concilie le fait de pouvoir être à la fois athée, transhumaniste et nationaliste —tendance facho assumé. En un mot, c’est l’avant-garde idéologique du monde de demain.

    Les développements de l’auteur sur ces sujets nous seront précieux…



  • vote
    Gnomedia Le monde 10 décembre 2017 22:34

    Tout d’abord merci à l’auteur pour cette vidéo, elle permet à tout à chacun d’entamer une réflexion sur ces questions importantes...

    *

    Je suis tout de même surpris par l’intervention de Medialter, qui est étonnamment conciliant avec le fond de votre propos (à sa manière bien à lui certes), ce qui pourtant ne lui ressemble pas. Vous semblez avoir touché l’Ours en plein cœur…

    *

    Revenons à cette vidéo sur quelques points clefs. Contrairement à ce qui a déjà été dit, le début de la vidéo est très important (et très bien fait donc), car il situe « d’où » le narrateur se place, quelles sont ses convictions. Information nécessaire pour que l’auditeur puisse se positionner de la manière la plus adéquate possible face au contenu des propos qu’il va entendre.

    *

    Je ne crois pas en Dieu, c’est pour moi une évidence. Mais l’athéisme, [si] c’est le rejet d’idées fausses sur le monde, ce n’est pas pour autant une façon de donner un sens à la vie. 

    *

    Le parti pris est clair et net, mais il est dit de façon un peu alambiqué, ce qui rend le tout confus et imprécis. On associe l’athéisme au fait que ce modèle de pensée rejette les idées fausses que les hommes peuvent avoir sur le monde… On sous-entend, implicitement, qu’il s’agit de la science dont on parle, et donc qu’on associe science et athéisme. Or l’athéisme ce n’est pas le rejet d’idées fausses sur le monde, c’est l’absence, ou le refus de toute croyance en une (ou des) divinité(s). Il faut bien savoir distinguer les deux, car la différence est plus importante qu’il ne peut y paraître au premier abord.

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité


Palmarès

Publicité