"Oui mais le prénom n’est que le vecteur, c’est la personne qui est la cible de la moquerie."
Vous êtes bien charitable d’essayer de fournir le mode d’emploi du trait d’humour, mais il est difficile de faire sourire une enclume avec une plaisanterie, même en lui expliquant très très lentement.
Espérons au moins que l’exemple malheureux de cette femme comique "à l’insu de son plein gré" pourra dissuader les parents de donner à leurs enfants nés en France des prénoms impossibles à porter en francophonie : Boudvomi, Pudubec, Maloku, etc...
"je ne trouve rien de drôle à se gausser d’un prénom"
Ah ? Mais se gausser d’une maladie qui a fait des centaines de milliers de morts dans le monde, c’est encore pire, non ?
Si vous voulez aller par là, les gens qui ont perdu un ou plusieurs proches dans cette épidémie seront plus touchés que les prénommées Sibeth, vous ne croyez pas ?
Donnez-nous un exemple d’une histoire que vous trouvez drôle et qui n’implique absolument rien par quoi une personne pourrait se sentir visée. Donc un récit humoristique qui ne comporte aucun allusion à un prénom, à une profession, à une nationalité, à une maladie, à un époux, à une épouse, à un célibataire, à une belle-mère, à un grand-père, à un enfant, à un voisin, ni bien sûr à un animal sauvage ou domestique (quelle cruauté se serait de se moquer d’un être qui ne peut même pas comprendre la plaisanterie, hein !)
Bon, alors, c’est quoi votre blague qui est drôle sans se gausser de rien, Monsieur Gasty le Pathétique, président de la Société de Défense des Prénoms Ridicules (SDPR) et rapporteur officiel du Bureau des Offuscations Grotesques (BOG) ?
Question écrite n° 09532 de M. Hubert Haenel (Haut-Rhin - RPR)publiée dans le JO Sénat du 26/04/1990 - page 896
M. Hubert Haenel demande à M. le ministre de la culture, de la communication, des grands travaux et du Bicentenaire s’il est exact que, depuis 1986, l’association S.O.S. Racisme a vu ses subventions multipliées par sept, passant de 570 000 F à 3 929 000 F, dont 3 millions au titre du seul ministère de la culture, et si, le cas échéant, les chiffres sont erronés, d’indiquer le montant exact. de 1986 à 1990, des sommes versées à cette association.
Réponse du ministère : Culturepubliée dans le JO Sénat du 26/07/1990 - page 1648
Réponse. - Depuis 1986, l’association S.O.S. Racisme a bénéficié de subventions de la part de l’Etat destinées à faciliter la seule réalisation de manifestations culturelles organisées dans le cadre de son action de sensibilisation et de lutte contre le racisme : il s’agit des grands concerts organisés pour un vaste public, notamment composé de jeunes, à l’initiative de cette association. Pour sa part, le ministère de la culture, de la communication, des grands travaux et du Bicentenaire lui a attribué 3 millions de francs en 1986 et 1 million de francs en 1988. Il lui accorde 2 millions de francs au titre de 1990, pour le concert organisé sur l’esplanade de Vincennes.