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Commentaire de poetiste

sur Besson-Valls : clash sur le plateau de "Mots Croisés"


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poetiste 5 octobre 2010 22:42

Des lois ? Contre qui ?

L’aricle 32 ter A de la loppsi 2, loi contre l’immigration et contre les habitations précaires Eric Besson s’en réjouit. S’il veut nous prouver qu’un socialiste peut trahir un idéal socialiste, ce n’est pas la peine, on a déjà compris.

Les préfets vont avoir carte blanche pour faire appliquer ces lois élaborées dans un monde qui n’a aucune idée des difficultés de vie des gens de la base. Les préfectures, œuvre du centralisme napoléonien sont maintenant à l’usage du centralisme « naboléonien ».

Cette discussion Valls Besson est vaine et presque infantile, en tous cas dénuée de bon sens car aucun intéressé, reconduit dans son pays ou vidé de son habitation précaire n’y participe.

On est dans la démocratie des mots crasseux, à gauche comme à droite, en des discussions stériles juste histoire de se faire voir avant les élections pour rappeler qu’on existe.

Et les médias, qui ne s’engagent pas car ils vivent de ça et des évènements scandaleux qui peuvent faire un scoop. La cuisine médiatique n’offre pas une nourriture de l’esprit qui puisse être édifiante mais que ces sempiternels affrontements verbaux entre politiques pour un spectacle de plus en plus affligeant.

On vote pour une politique représentative qui retourne toujours à ses mêmes aberrations : la légèreté et l’inefficacité, les places pour les copains et les coquins.

Hé ! Monsieur Valls ! Hé ! Arrêtez de ratiociner ! « Tout ce qui est humain est nôtre », ça vous rappelle quelque chose ? Comment sortir d’un tel merdier politico-médiatique ?

Le monde des petites gens, vous ne le méritez pas Monsieur Valls, pas plus que ceux de droite et nous ne vous recevons pas car dans notre pauvreté, vous n’avez pas vu nos richesses.

A la longue, le mot « socialiste » va finir par devenir péjoratif si vous ne prenez pas le parti des plus faibles et des exclus. Il est peut-être encore temps de le faire. Il y a de bonnes résolutions qui ne sont pas les pavés de l’enfer politique.

A.C

 


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