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Commentaire de L’Andalou

sur Opération Barbarossa : entretien avec Jean Lopez


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L'Andalou L’Andalou 9 avril 2013 11:47

J’ai toujours été fasciné par les deux grandes guerres du XXème siècle.
Sur cette histoire de l’Opération Barbarossa, ce qui est apparent, c’est le manque d’intelligence stratégique de Staline. Le point fondamental quand même, ce sont les grandes purges qui ont vu l’élimination de la crème de la crème du haut commandement militaire soviétique. Cela m’a toujours fait voir Staline comme une brute épaisse dépourvue de neurones.
Je connais aussi certains de ses écrits. Du point de vue qualitatif, on est loin de Marx et Lénine.
De plus, lors de l’attaque, je crois qu’il n’intervient pas pendant deux jours, ce qui montre bien qu’à ce moment là, à mon avis, il a du se sentir très atteint car il se sentait responsable. Ne jamais oublier que Staline a été très loin dans le culte de la personnalité. L’opération Barbarossa est un coup dur porté à ces années de propagande fallacieuse.
Mais, il y a cette bataille de Stalingrad.
Quelle est l’origine de ce sursaut ?
Jean Lopez met le doigt sur le patriotisme.
Il a raison. Les Russes se sont bougés par instinct patriotique.
Staline est aussi l’homme qui a, d’une certaine manière, rompu avec l’internationalisme prolétarien. Dès la fin des années 1920, il prône le socialisme dans un seul pays et utilise le Komintern pour la gloire de l’URSS.
Si Staline avait le choix de l’Internationalisme, et activé son énorme machine de propagande pour laver le cerveau des Russes, afin qu’ils se considèrent eux-mêmes comme des prolétaires sans patries, ces derniers auraient-ils défendu si couragement l’URSS ?
Donc, voilà, le fin mot de cette histoire, c’est que le Staline apparent est un cuistre, tandis que le Staline caché est un être actifs qui a fait des choix décisifs avant la Guerre.


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