@Zatara
-a t’on besoin de tout contrôler pour contrôler ?
------> Non effectivement.
A une certaine échelle de taille
de groupes humains fédérateurs, le contrôle d’entité sociale ne peut être que
partiel. Ce contrôle peut néanmoins être suffisant pour en orienter la
direction politique. Mais c’est loin d’être une situation confortable car ceux
qui contrôlent vivent dans la hantise de perdre ce contrôle …
-très bien, alors de quoi parlons nous dans ce cas là ?
------> Ouhlà, difficile de répondre en quelques phrases. Pour
faire simple, à part les acteurs Etatiques, on retrouve par exemple les acteurs
financiers (Banques d’investissements, fonds de pension, compagnies d’assurances etc.) ou industriels (complexes
militaires, pétroliers, agroalimentaires, pharmaceutiques etc.), il y’en a d’autres.
Tout cela constitue
un enchevêtrement complexe et mouvant.
-et de quels types de luttes s’agit-il ?
------> Ah mais la bonne vieille lutte pour le pouvoir. C’est ça le
fond de l’affaire depuis des millénaires, le pouvoir : l’acquérir, le conserver,
l’augmenter, le transmettre … c’est un totem, un fétiche que l’humain cherche à
posséder mais qui le possède, il n’y a pas plus esclave que celui qui aspire à
la domination. C’est pour ça qu’on se fout la misère. Le pouvoir !
Cette lutte peut prendre
plusieurs formes : militaires, diplomatique (avec les fameuses
organisations internationales), économique (le capital n’étant que l’expression
financière de la volonté de puissance), idéologique, religieux etc.