Belenos a déjà dit l’essentiel.
Je rajouterai qu’il faut arrêter avec
cette histoire de pessimisme et d’optimisme. Parce que ça dépend de l’endroit où
l’on met le curseur : si on le met sur les élites, on pourrait dire qu’EC
est pessimiste puisque précisément ses propositions consistent à les mettre
sous contrôle du fait du risque constant de traitrise. Si on le met sur le peuple,
on peut le considérer comme optimiste puisqu’il lui fait plus confiance qu’aux
élites.
On ne peut pas qualifier d’absolument optimiste
quelqu’un parce qu’il a plus confiance au peuple qu’aux élites ou qualifier d’absolument
pessimiste quequ’un qui a plus confiance aux élites qu’au peuple. A ce compte-là,
on considérerait Nicolas Machiavel comme un grand optimiste puisque selon lui,
les peuples étaient supérieurs aux princes.
Bref, ce sont simplement deux visions divergentes
de la gouvernance de la cité qui existent depuis des millénaires, on retrouve déjà
cette problématique chez les philosophes de l’antiquité.