Dommage que François Asselineau
n’ait pas accepté de participer au débat de Nancy du 10 Octobre. Sa soigneuse
analyse cartésienne de l’impossibilité d’unanimité entre 27 pays avait grandement soutenu notre
approche réformiste de l’Union Européenne. Félicitation si Idriss Aberkane confirme sa présence. Car avec des partenaires de
sa trempe, cette réunion ne s’isolera surement pas dans la division, le
fanatisme et le sectarisme. Elle prendra même peut-être en compte la tardive mais
spectaculaire « mutation » des lignes politiques d’Emmanuel Macron et de Marine
le Pen sur la construction européenne : lors de la dernière élection
européenne très disputée, ils ont surpris en se rapprochant subitement de la ligne européeïste dite « patriotique » du
think tank « En marge » : une Europe des Nations de Bilbao à
Vladivostock ! (NB/ Marine disait de Gibraltar).
.
Le cercle de réflexion « En Marge »
propose une Europe
élargie à géométrie variable, à la carte, protégeant les Nations et réconciliant les
citoyens ! Dans une telle Union
Européenne réformée, les Nations conserveront leur libre arbitre :
chaque état pourra quitter telle ou telle
agence fédérale européenne sur simple référendum décidé par son
Parlement National, sans que cela n’entraine l’exclusion de toutes les
autres agences.
.
Avec cette « ligne européïste patriotique » capable visiblement de rassembler 97% des français (sérieuse alternative au
FREXIT destructeur), les structures fédérales européennes travailleront bien mieux avec 7,
17 ou 27 pays convaincus, mobilisés, déterminés, sans subir l’obstruction
stérile de tels ou tels autres pays momentanément non intéressés voire
réfractaires. Nous éviterons ainsi la pathétique pagaille type BREXIT (qui dure
depuis 5 ans !, puisque les Britanniques refusent de perdre les nombreux bénéfices
de traités européens n’ayant rien à voir avec le contentieux régalien à la
racine du vote anglais, ni subir un futur éclatement de la Grande Bretagne sur ce sujet très précis).