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Commentaire de Octave Lebel

sur Annulation de la dette par la BCE : un faux problème pour mieux cacher les vraies solutions ?


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Octave Lebel 15 février 2021 10:34

C’est un peu paradoxal de dénoncer l’infantilisation en nous parlant comme à des enfants. Qui plus est avec une "pédagogie" laborieuse.

Balayer d’un revers de main les travaux de Piketty qui fait, c’est sa marque de fabrique, un effort significatif pour documenter ses travaux dans des formes accessibles à un public large afin de donner les éléments du débat, et asséner un certains nombre d’affirmations en se posant comme l’arbitre des vérités, c’est juste le premier degré de la propagande ordinaire : « Voilà la vérité parce que c’est moi qui détiens la vérité ».

Bien souvent, l’on nous parle de sciences économiques ce qui en fait une affaire de spécialistes pointus qui ont l’amabilité de se mettre à notre portée en nous expliquant ce qu’ils pensent nous être accessibles.

Vous avouerez que si on se revendique citoyens, c’est mal parti.

En fait, c’est toujours d’économie politique dont il s’agit. C’est-à-dire l’étude de la finalité des moyens utilisés en vue d’objectifs précis. Economie politique, choix politiques.

 

Voici un article court et synthétique qui ne cache pas son jeu, pour réfléchir et se faire une idée et continuer de réfléchir :

Une idéologie affichée (ce n’est pas un gros mot, nous sommes tous portés par une idéologie avec sa part implicite et explicite, ouverte espérons-le sur les réalités en évolution) + des informations+un raisonnement+ une proposition politique.

 D’accord, pas d’accord et surtout à discuter. Moi, cela me va.

 

https://www.politis.fr/articles/2021/02/la-dette-publique-comme-rapport-de-classe-42812

Repères : Thomas Piketty-Capital et idéologie-Seuil 2019

« Toutes les sociétés humaines ont besoin de justifier leurs inégalités : il faut leur trouver des raisons, faute de quoi c’est l’ensemble de l’édifice politique et social qui menace de s’effondrer. Les idéologies du passé, si on les étudie de près, ne sont à cet égard pas toujours plus folles que celles du présent. C’est en montrant la multiplicité des trajectoires et des bifurcations possibles que l’on peut interroger les fondements de nos propres institutions et envisager les conditions de leur transformation…

À l’encontre du récit hyperinégalitaire qui s’est imposé depuis les années 1980-1990, il montre que c’est le combat pour l’égalité et l’éducation, et non pas la sacralisation de la propriété, qui a permis le développement économique et le progrès humain.
En s’appuyant sur les leçons de l’histoire globale, il est possible de rompre avec le fatalisme qui nourrit les dérives identitaires actuelles et d’imaginer un socialisme participatif pour le XXIe siècle : un nouvel horizon égalitaire à visée universelle, une nouvelle idéologie de l’égalité, de la propriété sociale, de l’éducation et du partage des savoirs et des pouvoirs ».


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