@Conférençovore
ne change rien à
la justesse de l’analyse et des faits rappelés dans ces reportages
Il y a à l’évidence une ligne
éditoriale « BHL » ou assimilée sur Arte. Difficile de ne pas s’en
rendre compte.
Et bien entendu cette ligne
éditoriale (ou propagande quand on parle des médias russes) s’exprime dans
chaque reportage d’Arte sur la Russie.
Ainsi un magistrat anglais
dénonce dans un de ces reportages Arte une opération « homo » sur
Litvinenko qu’il attribue à Poutine.
La réalité : ce magistrat
n’a aucune preuve que Poutine ait commandité ou approuvé cette opération « homo »,
il n’en sait absolument rien car il n’a aucun moyen de le savoir, et aucun
journaliste d’Arte pour le lui faire observer. C’est une possibilité, et c’est
tout ce qu’on peut en dire. Arte ne fait pas du journalisme, mais autre chose.
Encore la réalité : Arte
ne diffusera jamais un reportage sur les opérations « homo » commanditées
par Hollande, en lui en attribuant certaines (cf. Davet et Lhomme).
Ces reportages Arte sont l’exposé
des idées de quelques opposants radicaux à Poutine qui partagent les idées de BHL. Cela
n’a rien à voir avec ce que vous appelez « la justesse de l’analyse ».
Que le régime de Poutine soit autoritaire
et violemment répressif est une réalité, une évidence, surtout dans cette
période de guerre.
Mais faire défiler une
brochette de militants russes certifiés « BHL » n’ayant qu’un mot à
la bouche : Poutine « monstrueux », est une insulte au peuple
russe (peuple monstrueux ?) qui a élu majoritairement Poutine et le
soutient encore à 70% voire 80% aujourd’hui dans sa campagne ukrainienne, que
ça nous plaise ou non (Hitler, ce n’était qu’à 30% quand il a été placé au
pouvoir).
La « justesse de l’analyse »
politique, c’est quand même autre chose que la ligne éditoriale de guerre de « Arte »,
qui vaut bien celle des médias russes.
NB : je ne soutiens pas
la politique de Poutine, en particulier ses annexions en Ukraine (sauf peut-être la Crimée qui devrait devenir indépendante), mais dans cette guerre
des propagandes qui fait rage des deux côtés, et qui nous rapproche chaque jour d’une guerre étendue en Europe voire plus, j’adopte le point de vue chinois
qui me paraît équilibré. En Ukraine, je suis pro Xi.