Etudions la question plutôt que de céder à l’hystérie médiatique.
En un premier temps, l’Occident décrète à l’unisson que l’actuel président sera chassé par les urnes.
Pure manœuvre d’influence, quand un sondage passé à la trappe lui accordait plus de voix encore que celles obtenues par la suite.
Ensuite, nos libéraux de tout poil dénoncent à cor et à cri la fraude électorale.
Un petit bémol cependant : il n’y a pas l’ombre d’une preuve !
Mais, ça ne suffit pas, l’Occident ne supportant pas qui refuse de s’aligner, de sacrifier son peuple sur l’autel du marché.
Alors, on manipule et on incite une minorité de privilégiés iraniens à manifester.
Mais, pour s’opposer à quoi de fait ?
A une élection légitime ?
A un président déclaré hors la loi car défendant l’intérêt du peuple, sans pour autant brimer les élites ?
Tout gouvernement face à pareil déni de démocratie a le droit et le devoir de se défendre.
Sinon, c’est l’anarchie, l’anomie.
Mais, ne serait-ce pas oublier que nos libéraux sont avant tout libertaires, n’est-ce pas ?
Leurs méthodes, ils nous l’ont prouvé en déclenchant une crise sans précédent, ne sont-elles pas celles de voyous, si honorables financiers ou banquiers prétendent-ils être ?
Le président iranien veut éviter une telle déconfiture, et on ne peut que l’y encourager.
« Quand la patrie est en danger, tout appartient à la patrie », pareille phrase ne vous dit rien ?
Pourtant, tous les ans le quatorzième du mois de juillet nous fêtons les libertés obtenues grâce à elle.
L’Histoire est ainsi qui ne peut se réaliser sans conflits.
Sinon, c’est la vie même qui s’efface.
Mais peut-être sommes-nous déjà morts ?