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Francis Cousin - Pour comprendre l’oeuvre de Karl Marx - Meta TV

Francis Cousin animateur d’un cabinet de philo-analyse nous présente ses travaux de l’étude de l’œuvre de Karl Marx qui se veut bien plus radicale et révolutionnaire que ceux qui s’en réclament veulent bien le faire croire.

Il insiste en particulier sur la vision de l’auteur qui revendiquait que la véritable révolution serait dans l’absence d’état et d’argent car toute autre forme de société mène inévitablement à la société marchande exacerbée telle que nous la connaissons actuellement.

Un auteur méconnu et une vision iconoclaste du sens des écrits de Karl Marx.

La libre antenne du lundi au vendredi de 21h à minuit sur www.metatv.org

"Si vous lisez ce message c’est que vous êtes la résistance"

 

 

 

 

 

Tags : Histoire Culture




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70 réactions à cet article    


  • 4 votes
    Romios Romios 13 janvier 2015 10:45

    Ah ? On le fait savoir que Nasr Boutamimina prépare un livre selon lequel Karl Marx n’existait pas, mais que ce sont les musulmans qui ont écrit "le Capital".


     smiley


    • 4 votes
      la mouche du coche 13 janvier 2015 11:05

      Il faut arrêter de nous gonfler avec Karl Marx le destructeur. Nous avons besoin de bâtisseur. smiley


    • 2 votes
      howahkan hotah howahkan hotah 13 janvier 2015 17:07

      tout à fait la mouche...perso ce type , précurseur du sionisme, hydre à deux fausses tête droite gauche, me gonfle à un point.........


    • vote
      martcar dither martcar dither 13 janvier 2015 18:18

      Prolétaires de tous les pays, unissez-vous !

      K. Marx

      "Les travailleurs n’ont pas de patrie."

      K. Marx

      "Le comportement borné des hommes en face de la nature conditionne leur comportement borné entre eux."

      K. Marx

    • vote
      martcar dither martcar dither 13 janvier 2015 18:21
      voir "l’aventure c’est l’aventure"film

      au moins on sourit.


    • 5 votes
      maQiavel maQiavel 13 janvier 2015 11:41

      Ah , j’ attendais cette émission avec impatience.Merci pour le partage Meta tv.


      • 1 vote
        Loiic16 13 janvier 2015 11:59

        Pour ce qui est du marxisme,

         Je vous conseille Dominique Pagani : http://www.dailymotion.com/video/x12nn7j_marx-plage-1_news

         Vous pouvez aussi voir George Gastaud - et en matière d’histoire LAcroix-riz.

         De vrais "marxistes" bien que Marx recusait ce terme. Francis cousin est davantage un situationniste dans la lignée de Debord, post68, qu’un marxisme au sens strict... D’ailleurs mettre en parallèle le Marx des "robinsonnades" et le discours de Cousin est amusant.

         Nanmoins, le propos de Cousin reste intéressant !


      • 1 vote
        Loiic16 13 janvier 2015 12:00

        J.Robin ne fait que dans l’anatheme, le data journalisme et jamais dans la reflexion et l’analyse, il n’en a pas les moyens... Du coup il n’est pas nécessaire de le tacler, il se tacle tout seul... Mais ne comprends pas pourquoi puisqu’il ne saisit pas qu’il n’est pas sur le plan de la reflexion... Interessant de regarder du côté du Différend chez lyotard à ce sujet (bons resumés sur le net).


      • 4 votes
        maQiavel maQiavel 13 janvier 2015 12:05

        @Pégase

        Cousin ne parle pas du Marxisme. Il parle de Marx qui déclarait lui-même qu’il n était pas Marxiste.

        Déjà il faut faire cette distinction entre Marx et le Marxisme, ce que cousin explique en général (sans doute ici aussi mais je n’ ai pas encore visionné).

        Le marxisme, c’est en gros une idéologie prônant un collectivisme productiviste d’Etat dans lequel la propriété privée n’existe pas, un peu comme en union soviétique. Cela n’à rien avoir avec Marx.

        Associer Marx au bolchevisme, serait comme associer Adam Smith à Wall street.


      • vote
        maQiavel maQiavel 13 janvier 2015 12:06

        "n’à rien à voir avec Marx"

        Désolé , j’ ai eu une sale nuit. 

      • vote
        maQiavel maQiavel 13 janvier 2015 12:52

        -Donc il a défini une politique à laquelle il n’adhère pas ? 

        ------> Non, ceux qui de son vivant se réclamaient de lui ont définit des politiques auxquelles ils n’adhéraient pas. On peut prolonger le raisonnement pour ceux qui se sont réclamé de lui après sa mort.

        -Donc la propriété existe t’elle vraiment ? 

        ------> Le droit de propriété privée existe et de fait il y’ a des propriétaires.


      • vote
        rmusic Mahler 13 janvier 2015 13:12

        "Donc il a défini une politique à laquelle il n’adhère pas ? " Ce n’est pas ça, il faut savoir dans quel contexte marx a dit ça, c’était plus une sorte de boutade. En fait le "socialisme" en France était surtout représenté par les blanquistes et par Guesde qui diffusait dans ce pays les œuvres de Marx et quand Marx a vu comment ils interprétaient sa doctrine il a dit  « Ce qu’il y a de certain, c’est que moi je ne suis pas marxiste ». » par rapport à ce "marxisme" français car en étant typiquement français et héritiers des lumières c’étaient des volontaristes(tout comme staline) ne connaissant ni le matérialisme historique ni dialectique qu’ils ne maîtrisaient pas. Quand aux bolcheviques malgré plusieurs erreurs(certaines graves) ils ont bien interprété marx et notamment son concept de révolution double comme exprimé dans la lutte des classes en France.


      • vote
        maQiavel maQiavel 13 janvier 2015 13:29

        Salut mahler

        -Quand aux bolcheviques malgré plusieurs erreurs(certaines graves) ils ont bien interprété marx et notamment son concept de révolution double comme exprimé dans la lutte des classes en France.

        ------> Je ne le pense pas.

        Le bolchevisme était un capitalisme d’Etat collectiviste productiviste et technique. Il ne me semble pas que Marx ait prôné cela (dans son échange avec podolinsky, il prône même l’inverse).

        Je ne dis pas que les bolcheviques ont bien fait ou ont mal fait , c’ était une élite qui dans son contexte a fait ce qu’ elle a pu pour conserver le système qu’ elle a crée.c’ était des politiques pragmatiques ( et je dirai même machiavélien ).

        Mais ce capitalisme d’ Etat totalitaire ne me semble pas correspondre à Marx ( surtout quand on lit ce qu’ il a écrit à la fin de sa vie ).


      • vote
        rmusic Mahler 13 janvier 2015 13:37

        Bonjour Maqiavel


        Sauf que les bolcheviques avaient pour rôle pour construire le socialisme de créer le Capitalisme justement et de faire et la révolution bourgeoise et prolétarienne, où plutôt le prolétariat s’emparait du pouvoir politique et faisait la révolution bourgeoise en développant le Capitalisme. La Russie n’était pas l’Allemagne, elle ne pouvait pas passer directement au socialisme et le fait que l’occident ait raté sa révolution a eu d’énormes conséquences sur la russie bolchévique. Après bien sur je parle de l’époque de Lénine. Maintenant concernant Staline il a réalisé pleinement de manière brutale l’accumulation primitive du Capital ce qui a permis de faire de l’URSS un pays Capitaliste industrialisé. J’expliquerai sans doute mieux ce soir, là je vais devoir y aller, bonne journée à vous.

      • vote
        CN46400 14 janvier 2015 16:53

        Les bolchos sont arrivés au pouvoir, comme Mao et Castro ailleurs, dans une contrée où le capitalisme n’avait pas eu le temps de réaliser l’accumulation primitive du capital, qui est nécessaire si on veut que les prolos puissent améliorer leurs conditions d’existence, but principal de toute révolution socialiste. La chaine du capital s’est rompue dans les anneaux les plus faibles (dixit Lénine), et pas dans ceux où on l’attendait. 

        Lénine est le seul dirigeant marxiste (avant Deng Xiaoping) qui a analysé cette situation et compris que seule une période (plusieurs générations pour Lénine, un demi siècle pour Deng) de compromis avec les capitalistes pourrait résoudre le retard de ces sociétés.
         La différence entre le capitalisme tout court et le capitalisme de la NEP ou chinois se situe au niveau du rôle de l’etat. Dans le premier cas le capital se sert de l’état pour dominer et exploiter la société alors que dans le second c’est l’état qui contrôle directement (entreprises étatiques) ou indirectement (Jointventures) le capital aussi bien national qu’étranger..

      • vote
        Soi même 16 janvier 2015 00:11

        Associer Marx au bolchevisme, serait comme associer Adam Smith à Wall street.

        Donc d’où provient le bolchevisme, je cherche le chaînon manquant ente eux et Max ?


      • vote
        maQiavel maQiavel 13 janvier 2015 12:53

        Oui je l’ ai lu c’ est assez intéressant. 

        Il a une perception du communisme qui n’ est pas du tout orthodoxe.

      • 1 vote
        attis attis 13 janvier 2015 13:40

        Il se répète un peu, rien de nouveau pour ceux qui avaient déjà écouté ses interventions. Peut-être est-ce dû à la nullité de l’interviewer...
        Au-delà de ça, je trouve qu’il manque de profondeur dans son analyse du passage de la communauté primitive organique à la société civilisée hiérarchisée. Comme tout bon "marxiste", il ne retient que le critère économique : l’intensification de la production pousse à l’échange et à l’accumulation, et ainsi de suite jusqu’à Wall Street.
        Il me semble qu’il y a des critères plus strictement anthropologiques qui entrent en jeu ici, qui touchent à la nature même de l’être humain.
        A ma connaissance, cet aspect n’est évoqué que dans la Génèse, avec l’expulsion du jardin d’Eden, qui est sans doute une allégorie de la communauté primitive. Dieu chasse Adam et Eve du jardin parce qu’ils ont mangé le fruit de la connaissance du bien et du mal. Et Dieu sait qu’Adam a croqué dans le fruit, parce que ce dernier a honte de sa nudité. Il porte donc des jugements de valeur. Tout est bon au jardin d’Eden, y compris la nudité des corps. Or Adam a choisi de ne plus seulement se nourrir de la contemplation noétique du divin omniprésent, il a choisi de se nourrir de jugements de valeur. Ce qui provoque une rupture radicale entre le divin et lui.
        Je ne dis pas que c’est ce qui s’est passé historiquement - je n’en sais rien, je n’étais pas dans la tête des hommes au moment de la révolution néolithique. Mais c’est tout de même une piste de réflexion intéressante, et il serait sans doute bon de chercher à comprendre ce qui, dans la psychologie de nos ancêtres, a pu les pousser à délaisser un mode de vie millénaire, au-delà de considérations purement économiques.


        • vote
          maQiavel maQiavel 13 janvier 2015 14:41

          Salut Attis

          Concernant la révolution néolithique, je dois dire que cette période me passionne.

          Je pense également que beaucoup l’analysent sous un seul prisme, peut être est ce le cas de Francis Cousin ici qui l’analyse sous l’angle de l’infrastructure économique.

          Je pense qu’il faut l’étudier  (comme tout phénomène historique) sous l angle de plusieurs théories de l’histoire et combiner ces différentes approches pour en faire un tout cohérent. Donc son approche matérialiste n’est pas fausse, elle est peut être incomplète.

          Pour ce qui est d’Adam et Eve ayant été à la source, càd dans les textes sumériens (du moins leur traduction), les choses sont peut être plus complexes.

          Sinon, l’hypothèse selon laquelle il s’est passé quelque chose spirituellement qui a mené à la révolution néolithique ne me parait pas absurde. Le nomadisme est certes un mode de vie (incompatible avec l’accumulation de biens matériels) mais aussi de pensée qui induit une perception autre du monde (en étudiant les dernières communautés de chasseurs cueilleurs sur des continents très différent, on constate beaucoup de points communs).

          La sédentarisation va induire (ou est induite) entre autre par un changement de perception de l’univers. Par exemple, chez les chasseurs cueilleurs nomades, les Hommes sont des animaux comme les autres inséparables du tout. Au néolithique, l’homme se dénature pour se penser comme distinct du reste du vivant.

          C’est peut être cette perception de séparation du reste de la nature qui déconnecte l’homme du divin.

          P.S : je n’ ai toujours pas vu l’ émission smiley


        • 1 vote
          attis attis 13 janvier 2015 16:30

          Salut Maqiavel,
           
          Pour ce qui est d’Adam et Eve ayant été à la source, càd dans les textes sumériens (du moins leur traduction), les choses sont peut être plus complexes.
          Je doute qu’il soit très pertinent de lire la Génèse à la lumière des textes sumériens ( que je ne connais pas ), et inversement. Les auteurs des deux textes ont voulu énoncer des points de vue différents, autant les étudier séparément.
           

          La sédentarisation va induire (ou est induite) entre autre par un changement de perception de l’univers. Par exemple, chez les chasseurs cueilleurs nomades, les Hommes sont des animaux comme les autres inséparables du tout. Au néolithique, l’homme se dénature pour se penser comme distinct du reste du vivant.
          Je ne suis pas sûr que la sédentarisation ait grand-chose à voir dans ce changement de perception, qui est sans doute la cause première de cette révolution néolithique. Les papous ou les tribus d’Amazonie sont largement sédentaires, et pourtant ils ont toujours en eux ce sentiment de communion avec le tout.
          Il y a peut-être un faisceau d’éléments qui ont conduit à ce basculement : facteurs économiques, spirituels (qui nous échappent ), sur-accumulation de connaissances qui a conduit à une forme d’arrogance... Je n’ai pas la réponse. Il faudrait y réfléchir sérieusement, ce que je vais peut-être faire...  smiley


        • vote
          maQiavel maQiavel 13 janvier 2015 17:39

          -Je doute qu’il soit très pertinent de lire la Génèse à la lumière des textes sumériens

          ------> C’est pertinent si on considère que ceux qui ont écrit la genèse s’en sont inspirés (ce qui est une hypothèse plus que vraisemblable). On peut considérer que plus que donner des points de vue différent, les copieurs ont travestit le texte.

          -Je ne suis pas sûr que la sédentarisation ait grand-chose à voir dans ce changement de perception, 

          ------> Je crois quant à moi en cette hypothèse.

          Concernant les papous et certaines tribus d’amazonies sédentaires, Alain Testart avait élaborée un système de classification et elles ne sont pas les plus primitives, même dans leur système de représentation. Le nomadisme est quelque chose de particulier notamment dans le rapport à la terre et au temps.

          -Il y a peut-être un faisceau d’éléments qui ont conduit à ce basculement : facteurs économiques, spirituels (qui nous échappent ), sur-accumulation de connaissances qui a conduit à une forme d’arrogance... Je n’ai pas la réponse. Il faudrait y réfléchir sérieusement, ce que je vais peut-être faire... 

          ------>  Je ne sais pas non plus. Mais en tous cas, la révolution néolithique est une période passionnante, après des dizaines de millénaires d’existence, subitement, en cinq millénaires et sur les cinq continents apparait une différentiation des modes de vies.

          Un faisceau de différents facteurs ( climatiques , géographiques , démographiques , économiques ,  techniques , religieux ) dont la rencontre ne s’est produite que dans de rares endroits du monde ( les foyers néolithiques ) ont donné naissance à ces nouveaux mode de vie qui vont s’ implanter , se diffuser et s’ imposer ( par la violence souvent ).

          Autre chose d’intéressant : malgré sa large diffusion, la révolution ne se produit pas partout (on retrouve encore quelques communautés paléolithiques). Et puis plusieurs régions du monde ont connu des oscillations régulières entre émergence de la révolution néolithique et retour aux communautés primitives.

          En tous cas , je vous souhaite une bonne étude.



        • vote
          la mouche du coche 13 janvier 2015 23:21

          Merci à attis de faire des commentaires vraiment nouveaux.


        • 1 vote
          un primate un primate 13 janvier 2015 14:31

          J’aime beaucoup Francis Cousin même si je ne comprends probablement pas la moitié de ce qu’il dit. 


          Par exemple, ne dit-il pas qu’il ne sert à rien de combattre le système ? Qu’il faut attendre qu’il atteigne sa pleine puissance et qu’il implose ? 

          J’ai compris ou pas ?

          • vote
            Qamarad Qamarad 13 janvier 2015 15:58

            C’est vrai qu’il faut s’accrocher. Un conseil de lecture si ça t’intéresse : Principes élémentaires de philosophie de Georges Politzer qui explicite les fondements du matérialisme historique et d’autres concepts. C’est la transcription des cours donnés par ce grand professeur à l’université ouvrière. En plus d’être d’une grande accessibilité, c’est une introduction à tous ces concepts qui, par ma jeunesse et l’absence d’exposition de l’oeuvre de Marx, m’étaient étrangers et que j’ai pus découvrir.

            Pour répondre à ta question brièvement, il dit que la dynamique capitaliste génère, parce que le capitalisme est cette contradiction permanente de la baisse du taux de profit et de la croissance matérielle, sa propre destruction et que de sa destruction renaîtra la communauté de l’être universelle et harmonieuse. L’engendrement est inévitable et logique parce comme le surplus agraire a engendré valeur d’échange, le capitalisme ne pourra survivre à ces contradictions internes, bien qu’il ait rebondi de nombreuses fois. Malgré cela, les radicaux doivent, au lieu d’attendre dans leur chaumière que tout cela n’explose, informer le public pour qu’une prise de conscience de fasse et préparer l’après capitalisme. Ainsi tous ceux qui proposent un "autre capitalisme", régulé, libéral ou bolchévique nous mènent dans une voie de garage. Ils composent avec "cette merde" (c’est Marx qui a employé le terme alors j’ai aussi le droit) qui est destinée à mourir. Ceux-là représentent des voies de garage.

            Maintenant que tu détiens cette vérité, ne retourne plus dans le crétinisme ambiant et dans le fétichisme de la marchandise, ouvre toi à l’être, à ton substrat des profondeurs pour une société réellement juste smiley Rejoins le camp du bien smiley


          • 1 vote
            un primate un primate 13 janvier 2015 16:29

            Bon alors faut rejeter le fétichisme de la marchandise ? On fait comment, plus précisément ? On ne consomme plus ? Ou on consomme mieux ? On devient des consommateurs conscients et semi-pros ? Ainsi, on favorise le capitalisme afin de hâter sa chute. J’ai bon ?

            M’ouvrir à mon substrat des profondeurs ? Houla ! Ça devient technique !

            Blagues à part, il est gentiment allumé, le cousin Francis, non ? Sympathique mais on a du mal à le prendre vraiment au sérieux.

            Au fond, il ne fait que nous promettre un "après-capitalisme" qui sera formidable et où on retrouvera la communauté de l’Etre. C’est bien, mais en attendant ce futur paradis, on fait quoi concrètement dans l’enfer actuel ?

            Il nous dit que lutter contre le système ne sert à rien. Je fais quoi moi, maintenant que je sais que le but de mon existence n’est qu’une chimère ? On fait quoi, nous, les pseudo-révolutionnaires ?



          • vote
            Qamarad Qamarad 13 janvier 2015 17:02

            Bon alors faut rejeter le fétichisme de la marchandise ? On fait comment, plus précisément ? On ne consomme plus ? Ou on consomme mieux ? On devient des consommateurs conscients et semi-pros ? Ainsi, on favorise le capitalisme afin de hâter sa chute. J’ai bon ?

            ==> C’est amusant parce que Tepa a posé la même question. En vérité, l’histoire, à travers ce prisme, suit une direction que nous pouvons connaître. D’où les anticipations de Marx sur l’avenir du Capitalisme. Il faut simplement préparer l’après en attendant que le mastodonte s’effondre, sans pour autant refuser de vivre. C’est avant tout le retour de la communauté, toujours selon l’auteur, qui adviendra. Tu dois bien manger et te vêtir en attendant, non ?


            Au fond, il ne fait que nous promettre un "après-capitalisme" qui sera formidable et où on retrouvera la communauté de l’Etre. C’est bien, mais en attendant ce futur paradis, on fait quoi concrètement dans l’enfer actuel ?

            Il nous dit que lutter contre le système ne sert à rien. Je fais quoi moi, maintenant que je sais que le but de mon existence n’est qu’une chimère ? On fait quoi, nous, les pseudo-révolutionnaires ?

            ==> On ne peut gagner quand le capital est encore en domination réelle. Il faut attendre son effondrement. Pour préparer le changement, juste propager le discours. On peut le considérer comme utopiste ou "sectaire" (au sens où il dit que Marx a tout prévu et que tout ce qu’il a dit adviendra inéluctablement, même s’il a bien vu nombre de choses, faut le concéder), je ne fais que te dire ce que j’ai compris de son discours.
            Malheureusement, en ce qui me concerne, le fétichisme de marchandise m’a pris et je ne compte pas l’abolir smiley J’suis pas radical dans l’âme smiley

          • vote
            Qamarad Qamarad 13 janvier 2015 15:37

            Passage sur le terrorisme assez polémique...

            Pour avoir lu des témoignages d’agents des services (anciens et actuels), j’ai une position plus nuancée que celle de Monsieur Cousin. Ce n’est pas une analyse implacable et que je défends avec zèle, mais, plusieurs éléments me font dire que l’emprise de l’appareil d’état sur les "terroristes" (j’emploierai ce mot de la doxa pour être compréhensible) effectifs et en gestation n’est pas aussi profonde.

            Nombre d’agents se plaignent, dans le cadre d’une politique d’austérité, de la diminution des moyens humains et matériels pour surveiller tous les foyers à risque. A titre d’exemple, on répète souvent que pour une surveillance intensive d’une personne, il faut 20 agents. Cette opération étant, dans un état de droit, le principal moyen de détection et de neutralisation, elle repose sur des moyens de plus en plus faibles. En toute logique, le champ d’observation est considérablement réduit.

            Face à une diminution de la possibilité d’action, le terrorisme, nous dit-on dans les médias, a changé de nature. Il n’est plus le fait de réseau internationaux structurés, aux moyens considérables, et envoyant des membres entraînés, disciplinés sur le terrain, mais, majoritairement, le produit de la mondialisation de l’information et du libre-échange. Dans une France où les armes de guerres en provenance des balkans (kalachs) dont est équipé le banditisme de banlieue et d’autres plus communes sont relativement accessibles, et où il est aisé d’acquérir en peu de temps une vision du monde (dont je ne discute pas, ce n’est pas le sujet) simple et mobilisatrice, vous aurez le cocktail pour un passage à l’acte.

            Cela signifie-t-il pour autant que ces réseaux internationaux dont je parlais ont disparu ? Non. certains perdurent et font l’objet d’une couverture médiatique (genre état islamique). Là où la chose se complique, c’est que pour ces réseaux qui ensuite renvoient des recrues sur notre sol, comme Mohammed Merah, on peut se demander si : un ils ne sont pas infiltrables par les services (certaines structures le sont inévitablement), ou si néo-guerriers revenant chez nous ne peuvent pas faire l’objet d’une approche des services et ainsi être récupérés pour de sombres besognes. Ce qui est frappant dans l’affaire Merah, c’est, information émanant du Nouvel OBS, qu’il ait été un indic et qu’il ait déclaré peu avant son saucissonnage : "Vous m’avez trahi !" en désignant ces agents de liaison. Je n’affirme pas que ce dernier a agi de la sorte par injonction de ses supérieurs des services secrets, mais qu’ à cause des opérations humaines et logistiques qu’une formation à l’étranger requiert, il est rare qu’ils passent inaperçus et qu’ils ne soient pas, donc, en lien effectif ou été approchés.

            Cela pose la question du lien, trouble, complexe et impensable, pour la plèbe, entre agents des services qui veulent par l’infiltration et le hameçonnage des renseignements et une emprise et d’une "débandade", voire des utilisations perverses d’individus pour des intérêts d’états profonds. (Cousin cite l’exemple de l’attentat d’Auguste Vaillant).

            Par ma description des formes de terrorisme, je pense que nous ne pourrons pas éviter que, coupes budgétaires obligent, des individus passent à l’acte, avec, du fait de leur isolement relatif, des dégâts limités. Ils choisissent des personnes ou un lieu en particulier, vide un chargeur, s’en vont, se font rattraper, capturer ou liquider.

            En revanche, en ce qui concerne des réseaux, plus ou moins "entremêlés" aux renseignements intérieurs, 3 hypothèses se disputent :
            -soit les services par leur mauvaise expertise ont négligé un réseau pour diverses raisons, ce qui donne un passage à l’acte (ce qui est le moins probable)
            -soit, quand point de contact repéré avec la France il y a, un indic par exemple leur échappe et passe à l’acte,
            -ou alors, une opération, par un comité sans doute restreint, est organisée, et le terroriste est manipulé ou encouragé .

            Pour ceux qui trouvent ma dernière hypothèse délirante, je renvoie à l’entretien plus haut ou à un documentaire Arte sur le 11 septembre. Je crois que m’y appesantir ne sera pas inutile. Je ne parlerai pas du 11 septembbre, car je ne veux pas me perdre en débat éternel sur les preuves et contre-preuves. Donc, revenons au doc qui mentionnait une autre affaire. Des documents déclassifiés nous montrent qu’un projet d’attentat a été présenté au président Kennedy. Il s’agissait de faire monter des étudiants dans un avion qui devait rallier Cuba. Une bombe placée par les services devait faire sauter l’avion pour accuser les autorités cubaines. Ainsi, on justifiait une opération militaire contre le trublion des Caraïbes. Kennedy rejeta la proposition. Tout ça pour dire que "des états profonds" (je renvoie à mon article sur Laurent Guyénot et l’assassinat de Kennedy pour ceux qui découvrent le terme) ont fait par le passé des attentats sous faux-drapeaux, manipulé des excités ou ont tenté de le faire. 

            Suite de mon commentaire plus bas.


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              Qamarad Qamarad 13 janvier 2015 16:49

              Quant aux faits récents, je me contente de collecter des informations. Il est encore trop tôt pour formuler ne serait-ce qu’une "reconstitution". Je donne ce que je crois être les différentes possibilités. Chacun, de cette prise de conscience, doit tirer les conclusions qui s’imposent et agir en qualité de citoyen viril. C’est à mon avis faire preuve d’inconscience que de ne pas reconsidérer notre perception du politique quand on sait plausibles mes 2ème et 3ème hypothèses fondées historiquement. Ce serait de la lâcheté ou de l’inconséquence.

              De ce que j’ai dit précédemment, je tire deux conclusions :

              1)Quant aux : "Comment doit-on alors régir l’appareil d’état et les services en vue de protéger les citoyens ?" Question complexe qui ferait l’objet d’un débat à part entière. Il faut aussi l’inscrire dans une optique politico-institutionnelle qu’elle soit chouardienne ou républicaine au sens de MaQ.

              2) Pour comprendre la stratégie de la tension et notre temps présent. Compte tenu de ma description du terrorisme, je crois que le spectacle médiatique qui nous a été imposé ces deux derniers jours est incontournable et nous sera resservi en cas de retour d’autres membres de la nouvelle internationale (vu l’amateurisme de certains, on se demande si le marteau n’eût pas été plus efficace...). Que tel attentat soit lié aux services ou le fruit d’une entreprise individuelle, il faut toujours prendre un peu de recul et comprendre la dynamique qui sous-tend les choses, et non les choses prises isolément. Remonter à ce qui engendre et ainsi faire des scénarios pour notre futur. A un tel niveau de complexité et d’enfumage, sans compter ces salopes de journalistes et la grande mise en scène médiatique, il est difficile et même impossible d’avoir une perception des évènements en cours correcte, on peut toujours comme je l’ai fait ,énumérer les différentes hypothèses, mais pas en accepter une de manière expéditive quand le cours de l’histoire s’accélère...
              Cette semaine n’a été qu’un prélude et nous nous dirigeons vers un futur anxiogène. L’état est un acteur majeur, sans être le commanditaire unique comme le complotisme le plus stupide l’affirme, et les années de plomb en Italie nous révèlent à quel point, même plusieurs décennies après les faits, il est périlleux de tout reconstituer . Cette période historique est riche d’enseignements et je renvoie cette fois-ci à la conférence Drac/ Adinolfi et aux interventions sur le sujet de ce dernier en général. Complexité et vicelardise des protagonistes font qu’il est surhumain de chercher à tout comprendre au moment présent. C’est un jeu d’interactions entre de nombreux acteurs happés par des forces souterraines.
              Prioritairement, nous devons prendre conscience cette modification de notre environnement par cette évolution du système (insécurité violence, nécessité de la BAD) et des conséquences d’ordre politique à savoir, suite un affaiblissement de l’état dans un premier temps, une tentative de restauration sécuritaire (on voit qu’après une période de mou et de diverses fusions/restructurations, le renseignement recrute et que ses moyens sont revus à la hausse) et une restriction de nos libertés fondamentales (dans laquelle je mets le droit au respect de la vie privée sérieusement atteinte par la loi de programmation militaire).


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              attis attis 13 janvier 2015 17:40

              Si on a bien eu affaire à un coup monté par les services, je pense que l’absence à Paris ce dimanche d’Obama et de tout haut responsable US nous montre que ça viendrait de l’axe néo-conservateurs-sionistes, auxquels s’est rangé le gouvernement socialiste français ( ce qui est tout de même assez surprenant ). Ce qui voudrait dire que le National Security State a la haute-main sur les affaires du monde, même lorsque la maison blanche est occupée par un membre de l’axe libéral-démocrate. Cela laisse songeur sur ce qui passe réellement aux US...


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              attis attis 13 janvier 2015 17:45

              *National Security State néo-cons


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              Qamarad Qamarad 13 janvier 2015 20:08

              Bonsoir Attis,

              Si on a bien eu affaire à un coup monté par les services, je pense que l’absence à Paris ce dimanche d’Obama et de tout haut responsable US nous montre que ça viendrait de l’axe néo-conservateurs-sionistes,

              ==> Il est vrai que je me concentrais surtout sur les services français. L’implication d’agents extérieurs sur le territoire rend la compréhension encore plus ardue. De là à dire que les néo-cons sont impliqués, il n’y aurait qu’un pas que je ne fais pas, infaisable en l’état de nos connaissances...


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              attis attis 14 janvier 2015 00:52

              Bonsoir Qamarad,
               
              vous aurez noté que j’use et abuse du conditionnel. Dans le cadre d’une manipulation des services, la piste néo-cons-sioniste est la plus vraisemblable, et l’absence de hauts responsables libéraux-démocrates US à l’orgie nécrophile de dimanche est un gros indice dans ce sens.
              Après, je conviens que peu d’éléments concrets viennent corroborer cette thèse, pour l’instant.
              Le cas Valls est tout de même intéressant, car il est le premier socialiste français à se positionner ouvertement sur la ligne néo-cons-sioniste, même si d’autres l’étaient déjà de façon occulte. Et on parle tout de même du 1er ministre de la France, qui est de plus un quasi-président de fait depuis sa nomination. C’est un changement assez nouveau et spectaculaire, qui témoigne de la puissance de cette tendance, qui parvient à recruter sans trop de difficultés des membres de la tendance libérale-démocrate.


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              orage mécanique 13 janvier 2015 16:59

              punaise la vache un gars qui dit des choses sensées et intelligentes !
              Metatv commence bien l’année.

               


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                orage mécanique 13 janvier 2015 18:16

                Ca commencait bien et Poum les névroses refont surface ! dommage !
                En tout cas, le Soral doit se foutre devant sa glace( la quéquette à l’air ?) pour lui piquer des expressions et son phrasé, c’est impressionant.


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                orage mécanique 13 janvier 2015 18:23

                En plus il est bien mongol avec son chien !


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                Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 13 janvier 2015 23:09

                Dites-moi, vous êtes plutôt versatile, l’Orange ! 


                Il est gentil ce chien, vous n’aimez pas les bêtes ?  smiley

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                Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 13 janvier 2015 23:11

                Je viens de comprendre : vous êtes un agent israélien qui travaille dans la caricature.


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                scalino scalino 13 janvier 2015 19:39

                Marx est bon dans la critique et l’analyse du capitalisme après pour ceux qui est de sa vision de ce que doit etre la société ne sont que des hypothèses et ne valent pas grands choses et cet partie du marxisme a mal vieillit alors que son analyse du capitalisme lui reste d’actualité .


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                  Soi même 16 janvier 2015 00:38

                  Ce qui est intéressant aussi, et très séducteur, c’est idéaliste qui en fin de compte devrait régné après cette grande lutte des classes qui triompherait de ses affreux capitalistes !

                  Sauf que tous ceux qui cru bon d’aller dans ce sens, visiblement, ils se sont arrêter à la prenière étape, celles du triomphe de la lutte , à garder le pouvoir pour eux !

                  Bien sur, on va retoqué que ce n’est pas du marxiste, et pourtant c’est du pur jus Marxiste et pourquoi c’est du pur jus marxiste, car il y a pas plus anti social que le marxiste.

                  Ce n’est pas que l’on définie le bonheur social, le paradis social que l’on est social, je dirais même celui qui définie comme le paradis social peut être crée sur terre un paradis porte une forte dose d’anti social des plus destructeur, car il n’aura aucune hésitation à éliminé tous ceux qui aura définie conne étant ses adversaires et c’est bien ce qui c’est passé en Russie et pendant toute l’erre soviétique qui a instauré le règne de la terreur au nom du bonheur prolétaire !

                  Et ce n’est pas Cousin est ces efforts pédagogiques qui va dédouané Marx des conséquence criminelles de ses doctrimes qui est la plus lamentable expèrieuse social du 20 siècles .


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                  maQiavel maQiavel 13 janvier 2015 20:23

                  Vu. Pour ceux qui le connaissent, on apprend rien de nouveau sur sa perception du monde sauf peut être sur les chiens (le chien n’est pas un chien, c’est une radicalité stellaire qui indique le monde nouveau smiley ).

                  Pour ceux qui posent la question fatidique du « Que faire ? », je crois que la perception de Francis Cousin est la suivante : jusqu’ à ce que le capitalisme prenne possession du tout du monde, toute organisation, tout projet politique ou économique, toute activité qui a pour objet de s’opposer au capitalisme fait de la réaction capitaliste sous une forme ou sous une autre. smiley

                  Car plus la contre révolution se veut efficace, plus elle porte le masque de la révolution.

                  Il faut que le capitalisme prenne possession de tout, pour qu’il devienne le néant par la négation de sa négation smiley , C’ est la grande fracture. C’ est seulement alors que se mettra en mouvement spontanément , et sans avant-garde , la révolution mondiale des prolétaires ( les Etres à l’ Etre perdu ) contre l’ Etat et contre l’ argent et pour la communauté générique de l’ Etre retrouvé.

                  Ce mouvement révolutionnaire, c’est le communisme, qui n’ est donc pas un projet politico -économique mais le mouvement réel qui abolit l’état actuel des choses, le plan de vie de l’espèce humaine émancipée de toutes les matérialités échangistes et policières.

                  Bref, les traditionalistes ( ou spiritualiste , je ne sais pas quelle étiquette exactement ) , le communisme primitif sans division du travail et sans hiérarchie dont il parle correspond à l’âge d’or (Satya yuga avec sa seule caste Hamsa), et plus on s’en éloigne dans le temps, plus on se rapproche de la dissolution. Depuis la révolution néolithique, l’homme ne vit plus la vie.

                  Les prolétaires (« les êtres à l’être perdu ») sont ceux qui n’ont aucun pouvoir sur l’emploi de leur existence dans la capitalisation du monde (ce qui correspond aussi à la vision traditionnelle  de l’éloignement de l’homme du divin qui atteint son paroxysme au kali yuga).

                  On peut assimiler le capitalisme au kali yuga et le communisme serait une sorte de parousie.



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