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Accueil du site > Tribune Libre > L’enjeu du salaire et de la cotisation sociale

L’enjeu du salaire et de la cotisation sociale

Une conférence de Christine Jakse et Bertrand Bony.
Plus d'infos ici : http://www.reseau-salariat.info/

 

 

Tags : Economie Emploi Fiscalité Entreprises Travail




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14 réactions à cet article    


  • vote
    la mouche du coche 5 janvier 2015 19:23

    Le problème des marxistes est qu’il n’ont pas compris que seul le travail rend libre. Il est indispensable pour un être humain de travailler. smiley


    • 8 votes
      ergdor 5 janvier 2015 19:39

      ah oui ! "Arbeit macht frei" comme ils disaient à Buchenwald.

      Un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir.


    • vote
      la mouche du coche 5 janvier 2015 20:18

      C’était à Auschwitz. En même temps, personne ne peut avoir tort sur tout, peut-être que là ils n’avaient pas tort.


    • 1 vote
      ffi 5 janvier 2015 22:54

      C’est s’acquitter de ses obligations qui rend libre.
       
      Comme on est obligé de manger pour vivre, alors il faut s’activer pour ce faire, ce qui est du travail. Le travail est donc une obligation, lié à la satisfaction des besoins.
       
      Maintenant, ça ne dit rien sur la manière d’organiser le travail, et aussi les revenus qui vont avec.
       
      La paire Grosses multinationales employant des armées de salariés, assistés par des robots dociles, plus Système de répartition socialisé et national, géré par une armée de bureaucrates dociles, me semble pour ma part arriver à bout de souffle.
       
      C’est la raison pour laquelle je ne crois pas à la solution proposée dans la vidéo.


    • vote
      la mouche du coche 5 janvier 2015 23:01

      Oui mais en même temps le travail permet d’appréhender le monde et de nous le rendre sensible. Grace à lui, nous nous accomplissons.


    • 1 vote
      ffi 5 janvier 2015 23:14

      S’accomplir grâce au travail ?
      Mais c’est une peine, un effort, une tribulation... Le travail, ça fait mal.
       
      Le travail a tout de la contrainte, mais rien de la liberté.
      Loin de rendre libre, il oblige.
       
      Ce que vous dites revient à dire : "l’obligation rend libre..."
      C’est Orwellien, du beau novlangue, quoi.
       
      Pas besoin de ces contorsions intellectuelles pour justifier le travail.
      L’existence des besoins et nos obligation à les satisfaire justifie le travail.


    • vote
      la mouche du coche 5 janvier 2015 23:19

      C’est un paradoxe en effet. Tel est notre destin pourtant. C’est notre grandeur et notre croix.


    • 5 votes
      ralph 5 janvier 2015 20:31


      Donc les esclaves, obligés de travailler, étaient "libres"...

      Et leurs maîtres, qui ne travaillaient pas mais avaient des activités...

      (même pas utiles à la société), étaient, enfait, esclaves...


      • 1 vote
        la mouche du coche 5 janvier 2015 20:49

        Bon commentaire. Quelque part oui. Le rapport au monde de l’humain ne peut se faire que par le travail. C’est son destin et sa croix, mais aussi sa délivrance. Relire à ce sujet, la dialectique du maître et de l’esclave d’Hegel. A la fin, c’est l’esclave qui gagne.


      • 4 votes
        ffi 5 janvier 2015 23:07

        L’esclave n’est jamais libre, puisqu’il ne travaille pas à satisfaire ses propres obligations, mais celles qu’un autre lui assigne.
         
        Le travail rend libre, c’est la version des idéologies matérialistes et réductionnistes, tel le capitalisme, le communisme, le socialisme, et le nazisme : pour ces idéologies, puisqu’il n’y a que la matière qu’ils comptent, seule la transformation de la matière compte.
         
        Ce qui rend libre, c’est de s’acquitter de ses obligations. Dans ces obligations, il y a le travail, mais pas que. Une fois que l’on a fait son travail, on est libéré du travail pour quelques temps.

        L’esclave en revanche n’est jamais quitte de son obligation au travail. Son obligation au travail ne cesse pas. Le travail est donc ici son asservissement.


      • vote
        la mouche du coche 5 janvier 2015 23:17

        "L’esclave n’est jamais libre, puisqu’il ne travaille pas à satisfaire ses propres obligations, mais celles qu’un autre lui assigne."
        .
        Alors nous sommes tous des esclaves puisque nous devons tous nous chauffer, nous nourrir, et c’est donc notre corps qui nous assigne ces obligations.
        .
        "Le travail rend libre, c’est la version des idéologies matérialistes et réductionnistes, tel le capitalisme, le communisme, le socialisme, et le nazisme : pour ces idéologies, puisqu’il n’y a que la matière qu’ils comptent, seule la transformation de la matière compte."
        .
        Ce que vous dites me pose problème. C’est que c’est ce que j’ai pendant longtemps pensé. Mais aujourd’hui je pense plutôt que ce travail (qui n’est pas forcément sur la matière) nous transforme nous-même autant que la matière. C’est notre rapport au monde qui compte. il passe obligatoirement par le travail puisque nous sommes sorti du paradis hélas.


      • vote
        ffi 7 janvier 2015 03:17

        Vous semblez avoir une conception ésotérique du travail.
        Le travail est un effort que l’on applique sur le monde.
        Comme tout effort, il fait peser sur nous une contrainte.
         
        Face à cette contrainte, on s’adapte, dans les limites de notre adaptabilité.
         
        Mais le but du travail, ce n’est pas de se changer soi, mais de fructifier le monde !
        C’est pourquoi le travail est politique par excellence.
         
        Si tu veux transformer quelque chose, c’est cette chose qu’il faut regarder, pas ton nombril.


      • 2 votes
        diogene2synapses diogene2synapses 6 janvier 2015 02:32

        Ils disent qu’ils doivent se réapproprier le vocabulaire mais utilise encore celui du 19eme siècle ! faudra faire preuve de plus de pédagogie :)

        moi quand j’entends être contre le "Capital", j’entends "être contre la monnaie" :/ et non pas "etre contre le poids/pouvoir exorbitant que procure le fait d’en avoir trop dans la société", hors j’aime bien la monnaie en tant qu’outil.
         
        De toute façon, il y aura de moins en moins d’emplois grâce aux machines de plus en plus intelligentes elle toucheront les emplois tertiaires, donc l’emploi est bientôt un concept obsolète pour régir une société, ce qui fait donc qu’on devra passer au salaire universelle (sauf à reduire la natalité et donc la population mais là on vire dans du Attalisme), chose qui existe en partie deja, cest le RSA/RMI né avec le tournant de la "Gauche" (mais qui sert aussi a faire pression indirecte à la baisse, sur les salaires de ceux qui travail, vu que celui ci ne permet pas de vivre dignement). In fine, évitons les ticket de rationnement svp.
         
        Celui voudra une Porche n’aura qu’à epargner ou se battre pour avoir l’emploie complementaire qui reste disponible ou monter son entreprise (la différence c’est qu’il mettra plus de temps à l’avoir et à en jouir qu’aujourd’hui).
         
        Perso j’ai rien contre donc un salaire de base pour tous qui permet la dignité basé sur la qualification (devra t on quand même justifier dune veille de cette qualification pour la mériter dans le temps ? et ainsi rester une réserve opérationnel) plus un salaire complémentaire, celui de l’emploi classique.



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