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La vie secrète des plantes

La vie secrète des plantes - BEYOND S4E3 (Extrait)

Elles peuvent voir, mais sans yeux. Elles peuvent toucher, mais sans avoir de nerfs. Elles ont une conscience, mais sans avoir de cerveau. Ce sont les plantes, que nous commençons tout juste à considérer sous le prisme de la conscience, véritable alter ego végétal. Les plantes ont une vie très remplie, dont ne nous apercevons que maintenant de la richesse. Tout simplement à cause de leurs mouvements très lents, que nous ne percevons pas. Pourtant, elles explorent, goûtent, touchent leurs environnements, et pour certaines traditions chamaniques, sont les gardiennes de connaissances spirituelles.

L'intégralité de cet épisode sur INREES TV : http://www.inrees.com/Video/integrale...

 

Pablo SERVIGNE, Inégalités et solidarités dans la nature :

 

Tags : Nature




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9 réactions à cet article    


  • 3 votes
    Gollum Gollum 9 novembre 2018 17:53

    Alors comme ça les fourmis sont des prédateurs des mouches ? Tiens, tiens, ça pourrait m’intéresser... smiley

    Sinon je suis désespéré, que va-t-on bouffer puisque avant, les animaux étaient nos amis et maintenant les salades aussi donc ? smiley smiley


    • vote
      Ozi Ozi 9 novembre 2018 19:43

      @Gollum :"Alors comme ça les fourmis sont des prédateurs des mouches ? Tiens, tiens, ça pourrait m’intéresser

      "
      En effet cela peut être utile contre les mouches a merde par exemple qui pulule sur certains sites peu hygiéniques smiley , cependant il faut se méfier de certaines espèces comme les mouches phorides qui pondent dans les fourmis, leurs larves s’y développant en siphonnant le cerveau, transformant l’hôte en zombie.. Mais ces espèces parasitaires se retrouvent uniquement en Amérique du sud, donc ...


    • vote
      Gollum Gollum 9 novembre 2018 19:50

      @Ozi

      À chaque fois que je voyais un post de la mouche je donnais un coup de tapette à mouche sur l’écran mais ça ne semble pas efficace... smiley

      cependant il faut se méfier de certaines espèces comme les mouches phorides qui pondent dans les fourmis, leurs larves s’y développant en siphonnant le cerveau, transformant l’hôte en zombie..

      Oui je suis au courant. Noé en avait emmené sur son rafiot, il a fini par avoir le cerveau bouffé et il s’est échoué sur le Mont Ararat à cause de ça...
      C’est pas dit dans la Bible évidemment parce que ce n’est pas très glorieux, mais c’est la vérité crue et vraie je l’jure... smiley


    • vote
      Ozi Ozi 9 novembre 2018 19:56

      @Gollum
       smiley
      Continues à l’attirer, je prépare les fourmis..  smiley


    • vote
      Gollum Gollum 9 novembre 2018 18:25

      Pour redevenir quelque peu sérieux je rajouterai : excellentes vidéos que je recommande.

      Je déplore toutefois la référence à Harari opérée par Servigne car je n’aime pas trop les points de vue de cet auteur. (Qualifié par le Point de penseur le plus important de ce siècle, ce qui est faux (et de loin), et qui n’est pas innocent non plus, mais ça nous entrainerait trop loin)


      • vote
        Ozi Ozi 9 novembre 2018 19:51

        @Gollum  :"Je déplore toutefois la référence à Harari opérée par Servigne

        "

        Pas sur que Servigne approuve l’entièreté des analyses de Harari dans ces deux best-sellers, mais dans l’ensemble c’est quand même un travail significatif et intéressant... Après, pour la promotion impayable du Point, bon...  smiley


      • vote
        Étirév 10 novembre 2018 00:58

        Quoi ! la plante a des nerfs ?
        Assurément, et nous allons vous le démontrer.
        D’abord, nous avons deux espèces de nerfs, vous le savez, les uns qui font percevoir des sensations, les autres qui nous donnent le mouvement.
        Ce sont les premiers seulement, les nerfs sensitifs, que possède la plante.
        Ils ne sont pas encore des agents de sensibilité consciente, mais en attendant ils ont une autre fonction : ce sont eux qui font pousser la plante ; telle une multitude de petits architectes, ils lui donnent sa forme. Nous allons les observer ensemble. Déchirons doucement une feuille, nous verrons, entre les deux moitiés, de petits fils blancs qui les relient ; ce sont les nerfs sensitifs des plantes. On les appelle trachées déroulables.
        Nous voyons qu’ils viennent se terminer dans les feuilles. Mais les feuilles, où sont-elles dans l’animal ? Nulle part. Bien avant d’arriver au caractère de la vie animale, la plante les a perdues, elles ont disparu après s’être modifiées lentement, après s’être découpées, déchiquetées, pourrait-on dire, sur les bords, puis rapetissées.
        Enfin, il arrive un moment où le bourgeon qui les produit n’a plus la force de les pousser dehors, et même, par la suite, ce bourgeon, comme apeuré des forces extérieures qui le dominent, reste caché sous l’écorce, au lieu de venir montrer sa petite tête ronde sur les branches. C’est ainsi caché que nous le retrouvons dans l’animal, il est au bout des doigts, des orteils, et en bien d’autres endroits encore. C’est dans cet état que les anatomistes l’ont retrouvé et en ont fait le corpuscule du tact.
        Quant aux nerfs qui produisent le mouvement, ceux-là n’existent pas du tout dans la plante, au début. Ce n’est qu’à une époque avancée qu’ils commencent à se former et ce sont eux qui amènent la grande révolution dans la vie commencée, eux qui font, de la plante, un animal, mais lentement, lentement : il leur faut des siècles pour se constituer eux-mêmes, puis pour arriver à imposer, dans le milieu où ils exercent leur action, des caractères nouveaux.
        Ce sont de vrais révolutionnaires, ils vont tout déranger dans l’arbre qui jusque-là avait végété en paix, sous l’action créatrice du grand soleil.
        Ces petits anarchistes viennent remplir dans le corps un rôle néfaste, ils viennent troubler les phénomènes établis, détruire les tissus formés, ralentir la croissance, l’arrêter même, puis, en traîtres, jeter en nous le germe d’un ferment de mort qui ne fera que s’affirmer de plus en plus par la suite. Si bien que l’arbre de vie deviendra, dans l’avenir, l’homme mortel. Ce principe est donc le grand destructeur, il désorganise ce que les nerfs sensitifs avaient organisé avant son arrivée, et, dans la suite, ces deux frères ennemis ne cesseront pas de lutter, l’un pour faire la vie, l’autre pour la détruire.
        Ce principe apporte aussi, avec lui, la chaleur animale. Il fait le mouvement, mais, nous le répètons, bien lentement, aussi ce n’est pas dans la période primitive de notre organisation qu’il faut en chercher les effets. D’abord, il est absent au début.
        L’embryon qui nous retrace cette histoire de notre évolution n’a pas de nerfs moteurs, il est aussi incapable de mouvements volontaires que la plante, pendant ses trois premiers mois de vie.
        Vers le quatrième ils apparaissent, mais ne fonctionnent pas, et ne fonctionneront réellement qu’après la naissance. Les mouvements du fœtus ne sont pas des mouvements volontaires, ce sont des poussées inconscientes, exercées par les jambes pour s’étendre, enfermées qu’elles sont dans un lieu devenu trop étroit.
        Donc, à ceux qui demandent, comme preuve de notre origine végétale, à voir des arbres qui se déplacent, nous répondrons que l’arbre ne se déplace jamais tant qu’il est arbre. C’est sur place qu’il se forme, sans bouger, et ce n’est qu’après toute la longue période de développement, qui dure des siècles, que le principe du mouvement sera assez fort pour le remuer.
        Il nous reste à mentionner ici le fait capital de cette histoire du système nerveux. C’est l’apparition de la vie éveillée.
        Tant que la plante n’a pas acquis tous les caractères de la vie animale, elle est dans un état que l’on peut comparer au sommeil, elle n’a pas encore la conscience qui naît au réveil, elle ignore le monde extérieur avec lequel elle n’est pas encore en relation.
        Toute la vie végétative, qui prépare notre vie agitée, n’est qu’un long sommeil. Chaque fois que nous nous endormons, nous retombons dans cet état primitif.
        [...]
        Nous avons tous comme un vague souvenir de notre vie végétative, nous n’en avons aucun d’une vie aquatique. Nous aimons la verdure, les fleurs, les arbres, nous sentons que les bois ont été notre première demeure, notre berceau ; nous les aimons et nous éprouvons en y retournant ce sentiment de bienêtre, de plaisir que l’on ressent en revoyant l’endroit où l’on a passé ses années d’enfance ; la mer ne nous dit rien de tout cela, le fond de l’Océan nous effraye, au contraire, et l’idée de retourner dans ce milieu éveille en nous une idée de mort bien plus qu’une idée de vie.
        C’est donc vers l’étude de la botanique qu’il faut aujourd’hui appeler l’attention du public. Il faut faire comprendre au monde savant qu’il est de la plus haute utilité d’éveiller partout le goût de cette science qui devrait être considérée comme la plus importante de toutes puisqu’elle renferme la clef du plus grand des mystères, notre origine, et, en même temps, la plus utile des histoires, l’histoire de la vie.
        Nos véritables origines, nos racines, notre arbre généalogique


        • vote
          Le Celte 10 novembre 2018 06:56

          Notre limitation existentielle, cad le carcan espace/temps dans lequel nous sommes plongés nous humains, nous oblige à employer la brutalité en permanence car notre existence est un flash sur l’échelle du vivant, donc pour satisfaire notre conscience nous sommes obligés d’aller vite en bousculant tout au passage, ce n’est pas le cas des végétaux, l’obsolescence qu’ils programment est basée sur le très très long terme. Les plantes sont cependant en mouvement permanent par leurs cycles de croissances et se déplacent par régénérescence des tissus.


          • vote
            sls0 sls0 10 novembre 2018 18:10

            Je me rappelle avoir vu il y a une vingtaine d’années un reportage en Afrique où des accacias en réponses à une surconsommation de leurs feuilles par les girafes les avaient rendues toxiques. D’après les observations, c’était synchro sur une saison dans cette forêt.

            Je me suis dit à l’époque que j’avais de la chance que mes poireaux étaient limités coté causeries.

            Gros problème philosophique pour les végans.



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