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Accueil du site > Tribune Libre > Le libéralisme sauvage n’existe pas

Le libéralisme sauvage n’existe pas



Le libéralisme est en France un bouc émissaire bien confortable pour une classe politique uniformément étatiste.
 
De Jean Marie Lepen à Besancenot, en passant par Frédéric Lefebvre, tout le monde en France résiste au libéralisme. Pardon à l’hyper-ultra-libéralisme sauvage méchant méchant.
 
Et si tous ces discours étaient un immense bluff ?

Tags : Politique Société Médias Philosophie Regard sur les médias




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43 réactions à cet article    


  • 6 votes
    ziberal 19 août 2010 19:30

    Non, le libéralisme d’hier est largement le même que celui libéralisme d’aujourd’hui.

    Ce n’est pas le libéralisme qui s’est radicalisé depuis 200 ans, mais bien son adversaire l’Etatisme. L’Etat a pris une place dans la vie de l’individu et dans la société inimaginable il y a 150 ans, et même dans l’ancien régime.
    Ce n’est pas le libéralisme qui s’est radicalisé, ce sont ses adversaires.
    Il a certes affiné certains concepts en gardant bien la filiation avec les libéraux classiques.. Tocqueville serait immédiatement traité d’ultra ultra libéral aujourd’hui.

    Quand au problème de la finance et des banques aujourd’hui là encore, c’est plus du à l’absence de libéralisme qu’à sa présence. Les banques et la monnaie ne sont pas libérales, loin, très loin de là.
    http://www.dantou.fr/banques.html

    Toute cette merde comme vous dites est largement due aux interventions de l’Etat.


  • 5 votes
    rastapopulo rastapopulo 19 août 2010 20:33

    Si t’a pas encore compris que pour une économie forte, il faut des nations fortes comme pendant les 30 glorieuses c’est que t’as rien compris aux bénéfices d’avoir des "secteurs" stratégique comme la création monétaire, l’énergie et dans une bonne partie les infrastructures pour être dans le long terme.

    Le profit à court terme ne constitue qu’une partie de la dynamique humaine.

    Toujours interdit d’être autre choses que communiste ou anti-nations.

    Quand tu parle de la finance privé, tu oublie que c’est elles qui corromps en proposant de délocaliser le savoir technique sans transférer le pouvoir économique.

    Et pour finir, les banques centrales sont indépendantes du politique. Pas des anglosaxons anti-nations qui veulent noyer sous les dettes les nations pour instaurer leur monnaie mondiale.


  • 4 votes
    ziberal 19 août 2010 22:57

    J’ai du mal à vous suivre, vous reprochez au libéralisme soit des catastrophes qui sont directement liés aux interventions des Etats, soit des malversations privées qui ne peuvent pas être punies ou qui sont légales justement à cause de l’intervention des Etats dans la monnaie ou dans le système financier.

    Beaucoup de Libéraux aujourd’hui se reconnaissent dans l’école Autrichienne (Hayek, Rothbard, Mises) qui est clairement opposée à Milton Friedman (interventionniste en matière monètaire.). Et ce qu’ils ont à dire sur les banques et les grandes entreprises ne sont pas très éloignés de vos propos tout en étant très libéral.

    J’ai tenté de résumé la vision de la monnaie et de la crise. C’est un peu long, mais vous devriez être surpris de ce que les libéraux ont à dire sur cette crise :

    http://www.dantou.fr/banques.html

    http://www.dantou.fr/capitalisme.html

    http://www.dantou.fr/crise.html


  • 3 votes
    ziberal 19 août 2010 23:00

    Mouis, enfin ce qui caractérisait les 30 glorieuses, c’est surtout un niveau de prélèvement, un niveau réglementaire, qui serait considéré comme 90% de politiques aujourd’hui’hui comme ultra libéral. On est arrivé à un tel niveau que De Gaulle serait considéré comme ultra libéral...

    Les seuls domaines ou l’intervention était plus marquée était sans doute le protectionnisme.


  • 3 votes
    ziberal 19 août 2010 23:09

    Pour la politique industrielle forcenée effectivement aussi plus marquée au temps de gaulle, d’autres pays en avait une à commencé par l’URSS avec le succès que l’on connait.


  • 4 votes
    xavdr 20 août 2010 00:06

    Bercav...


    > "malheureux libéraux sur le dos desquels on met toute la misère du monde"


    Ben oui. Par exemple il n’y a aucun libéraux au gouvernement, les contributions obligatoires prennent 60% du PIB français etc. Pourtant c’est bien le libéralisme qui a fait la grandeur de l’Occident, mis fin aux famines, permis le développement technique, apporté la croissance la plus considérable de l’histoire de l’humanité, etc.


    > "C’est à cause de l’interventionnisme de l’état que les banques américaines spolient les emprunteurs ?"


    Ben oui. La crise des subprimes a été fabriquée par la puissance publique US. Pour être plus précis les banques ne spolient pas les emprunteurs : elles avaient l’obligation de service public de les laisser collectivement se surendêter.


    C’est la puissance publique US qui a imposé un faisceau de contraintes réglementaires aux banques rendant inévitable la crise des subprimes. 

    1- Depuis des décennies la puissance publique pilote les volumes globaux d’entêtement privés via la banque centrale et les réglementations bancaires. La fiscalité est défavorable aux capitaux propres et favorise l’endêtement des banques jusqu’aux ratios planchers fixés par la puissance publique, régulant indirectement la masse monétaire. La planche à billet et les taux d’intérets régulent directement la masse monétaire.

    2- Une achitecture mise en place sous les administrations démocrates notamment Clinton a forcé le crédit social en zones défavorisées. Outre des ratios, était obligatoire les mauvaises pratiques exigées par les groupes associatifs communautaires. En contrepartie la puissance publique US a accordé au banques des facilités de refinancement par titrisation via les sociétés de capitaux privé mais de service public Fanny Mae et Freddy Mac. Ces 2 giga sociétés étaient gérées par la gauche US, garanties implicitement par l’état et non sujettes à l’impôt. Entre 2 scandales de comptes falsifiés elles ont corrompu suffisamment de parlementaires de droite pour que leur gabegie du refinancement irréaliste du crédit ne soit stoppées qu’en 2005.


    En réalité la crise économique mondiale que nous vivons n’est pas simplement celle des subprimes, c’est plus globalement la crise du surendêtement occidental. Les subprimes ... c’est le 1er maillon à avoir craqué, le plus faible, mais ce n’était pas le plus important. Entre 1995 et 2005 l’immobilier a doublé aux USA et en UE (triplé en UK, Irlande, Espagne, doublé en France, cru sans excès en Allemagne) et la masse monétaire elle aussi a doublé aux US en UE/Euro et en UK. C’est beaucoup trop et cela ne correspond pas à la croissance réelle. En réalité l’immobilier a servi d’éponge à liquidités. Les pays nouvellement industrialisé ont fortement sous évalué leurs monnaies et pour cela ont acheté et stocké des titres occidentaux (devises, bons du trésor, titres para publics de type Fanny Mae et Freddy Mac, etc.). Cet afflux de liquidités en occident a été amplifié par le jeu des résonnances de la croissance, et engendré une fausse impression d’euphorie économique, avec une croissance en réalité non soutenable car fondée sur des malinvestissements mondiaux et des surconsommations occidentales. Les états occidentaux ont favorisé le crédit immobilier pour éponger les liquidités des petits propriétaires, et augmenté démagogiquement leurs dépenses sociales via et leurs déficits publics au bénéfice des personnes modestes. Comme les pays occidentaux ont des législations sociales rigides, ils n’ont pas pu s’adapter à la sous évaluation des monnaies des PNI et plus généralement à leur concurrence industrielle.


    Bref il s’agit d’une crise ETATIQUE, qui consacre la chute de la démocratie sociale occidentale et la montée des PNI certes non libéraux sur tout un tas de plans, mais moins lourds dans leur fiscalité explicite et leur réglementation notamment sociale (fiscalité implicite).



    > "A cause de l’état aussi que Goldman Sachs truque les comptes de la Grèce"


    Ben oui. L’état Grec surrendêté a voulu biaiser ses comptes pour satisfaire aux exigences de la confédération des états de l’UE. 


    > "sûrement aussi à cause de l’état que les paradis fiscaux qui voient transiter environ un tiers des échanges mondiaux"


    Oui, bon les échanges papiers cela ne veut pas dire grand chose.

    Ceci dit oui, les gens fuient le vol orchestré par la puissance publique.

    40% de cotisations sociales puis 50% d’IR, puis 20% de TVA, sans compter l’ISF et autres, cela fait que ceux qui ont un peu d’argent et pas la capacité de s’organiser pour fuir payent plus de 80% de contributions obligatoires ce qui est monstrueux. Cela porte un nom : la spoliation légale, c’est à dire la démocratie crapuleuse où des électeurs corrompus élisent des hommes politiques démagogues (et eux aussi corrompus) pour voler à leur place dans la poche du voisin grâce à l’impôt monstrueux.


    > "Arrêtez un peu svp. Le libéralisme est LA doctrine économique étatique"


    Avec 80% d’impôts sur les classe moyennes ? Avec le droit social incroyablement contraignant qui incite les gens à se pourri la vie pour le contourner ? Avec la soviétisation de la monnaie ? Non.


    La doctrine étatique est la démocratie sociale qui en pratique est un couplage du capitalisme d’état (favorisant les indutriels et medias généreux amis du pouvoir politique), couplé à la démagogie crapuleuse (favorisant les classes d’électeurs oganisées), ces deux forces s’associant pour voler les autres électeurs via l’impôt et les privilèges.



  • 5 votes
    Uluter 19 août 2010 12:42

    Si la politique du gouvernement Sarko sous les ordres de celle de l’Union Européenne n’est pas libérale, alors je veux bien affirmer haut et fort qu’Eric Woerth est un politicien intègre et honnête.


    • 4 votes
      ziberal 19 août 2010 19:32

      Ben elle n’est pas libérale (et Woert n’est pas intègre).

      Tous les indicateurs libéraux sont au rouge :

      Dette, niveau de prélèvement : des records historiques en temps de paix.

      Complexité légale et réglementaire ; La encore, records historiques.

      Intervention de l’Etat : massive et permanente. Il ne peut pas y avoir d’hyper président sans un hyper Etat.

      Sarkozy n’est pas libéral. C’est peut être le problème de la gauche : comment faire pareil en disant faire autre chose ?


    • 1 vote
      rastapopulo rastapopulo 19 août 2010 20:34

      Il n’y a que le privé qui compte...


    • 4 votes
      Machiavel 19 août 2010 13:37

      Du respect des " sujets de droits " des individus .
      Mr. de la palice , serait il dépassé par la Novlangue ?
      Des droits extensibles selon les individus , que vous soyez puissant ou misérables ?
      Ces pseudos intellos nous prennent vraiment pour des blaireaux .


      • 4 votes
        ziberal 19 août 2010 19:35

        Je ne prend personne pour un blaireau.

        Le libéralisme c’est bien l’égalité devant la loi conforme au droit naturel comme présenté dans la déclaration des droits de l’homme de 1789.

        L’interventionnisme forcené de l’Etat aujourd’hui est souvent une rupture de l’égalité devant la loi.
         


      • vote
        rastapopulo rastapopulo 19 août 2010 20:36

        Et le dumping social et environnementale ?


      • 3 votes
        xavdr 20 août 2010 00:23

        Cette terminologie est fallacieuse.

        Dumping = prix inférieur au coût de revient. Si vous avez une main d’oeuvre bon marché vous pouvez vendre à bas prix sans dumping. Au fait pourquoi la main d’oeuvre des PNI est elle bon marché ? C’est très simple : parcequ’elle était miséreuse en sortant de l’époque du dirigisme ou de sa caricature omnipotente le socialisme (le vrai, au sens académique traditionnel, celui du collectivisme total), qui jadis empêchait la libre ereprise dans d’immenses pays comme la Chine et l’Inde. C’est le libéralisme qui a apporté la prospérité à l’Occident, avant de s’affaiblir sous le poids de la démocratie sociale, avec son capitalisme d’état et sa démagogie crapuleuse qui conduisent à de massifs privilèges et subventions. 


      • 3 votes
        xavdr 20 août 2010 00:32

        En ce qui concerne l’environnement, les PNI s’en occuperont spontanément quand ils seront plus développés. Pour le moment ils ont d’autres chats à fouetter, en sortant leur population de la misère où les avait jeté le socialisme et le dirigisme. idem pour leurs revenus, qui croissent en flèche.


        Etonnant discours de ceux qui hurlent au coté des tiers mondistes et qui hurlent au coté des protectionnistes socio environnementaux. On ne peut pas à la fois souhaiter le développement des pays pauvres et leur interdire de nous concurrencer avec les avantages qu’ils ont dans un 1er temps : travailler moins cher que nous.

        La faiblesse du cout de la main d’oeuvre des pays pauvres et la sous évaluation des monnaies des PNI (qui a retardé leur consommation, favorisant notre niveau de vie présent au dépend de notre niveau de vie futur), sont une partie de l’explication du surendêtement occidental. L’autre partie est la lourdeur et la rigidité de nos démocraties sociales. C’est le couplage des 2 qui a engendré la crise économique mondiale majeure que nous connaissons actuellement.



      • 1 vote
        rastapopulo rastapopulo 21 août 2010 00:32

        Délire totalement mondialiste messianique. 

        J’espère que tu t’en rend compte.

        Et tu ose te servir du passé colonial alors décris moi la situation actuelle en Afrique seulement.

        Tu n’a pas vu le cynisme des délocalisations. Tu mets une norme contre le sablage de jean’s ça délocalise. Tu force une réglementation pour un produit chimique ou son traitement ça délocalise.

        Sans nations fortes vous avez les mondialistes anti-citoyennetés aux manettes comme maintenant. C’est comme ça, j’y peux rien.

        Les Bildelbergs sont pour vous des innocents. Pour moi des nuisibles aristocrates à l’anglosaxonne contre l’industrie et le savoir technique. 


      • 2 votes
        Machiavel 19 août 2010 23:03

        J’imagine très bien Zibéral déguisé en sans culotte coiffé d’un bonnet Phrygien avec une fourche dans la main droite et son ordinateur rivé sur les cours de la bourse . de ,la main gauche de quoi passer d’un " droit Naturel " à un droit surnaturel .
        il vaut mieux en rire qu’en pleurer .


        • 3 votes
          ziberal 19 août 2010 23:14

          La bourse ? Vous voulez dire cet endroit rendu totalement irrationnel par les piscines olympiques de monnaie déversées par les institutions para-étatiques que sont les banques centrales. La folie ultra-interventionniste sauvage. Très peu pour moi.


        • 2 votes
          rastapopulo rastapopulo 21 août 2010 00:34

          Les banque centrales sont indépendante gros zouave. C’est elle qui dicte les rêgles qui décide de filer du 1% aux banques et du combien aux nations stp ?


        • 3 votes
          FrenchDissent French_Dissent 21 août 2010 15:19

          Ce qui est lamentable c’est que les états accordent des pouvoirs spéciaux aux banques centrales et dont elles ne pourraient pas disposer en situation de marché libre . L’inflation c’est du vol, qu’elle soit au profit des banques commerciales ou uniquement au profit de cliques politiciennes ne change rien à l’affaire.


          C’est qui la nation au juste, Sarkozy ? mouarf. 

        • 1 vote
          rastapopulo rastapopulo 21 août 2010 16:10

          Nation=citoyenS


        • vote
          rastapopulo rastapopulo 21 août 2010 16:13

          Je me marre en pensant à qui assure le long terme dans votre monde.

          Vouloir tuer les nations, interdire les règles parce que les financiers ont prit le pouvoir politique c’est leur offrir leur rêve.

          seule manière de délocaliser sans transférer le pouvoir = financiariser à outrance en dérégulant


        • 2 votes
          FrenchDissent French_Dissent 22 août 2010 19:56

          Vous parlez des prêts accordés aux nations. En réalité les prêts sont accordés aux états, l’état ce n’est pas "les citoyens". L’état ce sont des gens animés par leur propres intérêts. Lorsque de l’argent est créé pour financer l’achat de titres du trésor il bénéficie d’abord aux gens de l’état (fonctionnaires etc) et aux entreprises connectées au pouvoir politique (Bouygues etc). Lorsque cet argent arrive au citoyen lambda il a déjà perdu de sa valeur (inflation), c’est ainsi qu’on détruit l’épargne pour créer une économie fondée sur le crédit et la dette. Une solution de bon sens est que l’état élabore enfin des budgets équilibrés.


        • 2 votes
          xavdr 19 août 2010 23:07
          Bercav !

          Quand vous dites que les journalises sont incultes, vous avez raison. Quand vous dites qu’ils ne sont pas anti libéraux ... heu, heu ^^ Menfin un peu de réalisme !!!

          En 2002 des sondages informels ont eu liue dans les salles de rédaction. Au Monde les trostkystes avaient la majorité dès le 1er tour des élections. Au Figaro 80% des journalistes votaient à gauche, alors que les programmes de gauche étaient tous explicitement anti libéraux. Toutes les études, sondages et autres montrent que la quasi totalité des journalistes snt de gauche et qu’en dehors de la liberté de l’information et des moeurs ils sont favorables à tout un tas de cohercitions économiques et sociales. Sur ce plan ce sont donc des anti libéraux.



          • 4 votes
            J.GRAU 20 août 2010 10:10

            Xavdr,

            Si ce que vous dites des journalistes du Figaro est vrai, c’est un scoop fabuleux ! Un peu trop fabuleux, peut-être.... Pourriez-vous citer vos sources ? Je vous pose cette question, parce que je me demande ce que font ces journalistes qui votent à gauche dans un journal aussi nettement à droite... Je sais bien qu’ils doivent gagner leur biftek, mais quand même...


          • 1 vote
            xavdr 20 août 2010 19:21

            A l’époque cette information avait été publiées dans les grands médias.

            Depuis j’ai eu confirmation par des sources plus directes.


          • 1 vote
            xavdr 20 août 2010 19:36

            D’ailleurs c’était plus que de simples sondages : c’était des consultations informelles ou tous les membres des salles de rédaction étaient invités à voter. Initiatives sympathiques mais choquantes dans les résultats qu’elle révélaient...


          • vote
            rastapopulo rastapopulo 21 août 2010 00:36

            Et la critique du président de Hongrie ????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????


          • 3 votes
            FrenchDissent French_Dissent 20 août 2010 02:14

            Excellente vidéo


            • vote
              rastapopulo rastapopulo 21 août 2010 00:43

              Franchement gros délire droite/gauche mais à la sauce libéral/mondialiste. Vraiment superficiel face à la prise de contrôle d’empire privatisé sur les citoyens : Goldmsachs, CFR,...


            • 1 vote
              FrenchDissent French_Dissent 21 août 2010 15:33

              Encore une fois le problème n’est pas privatisé ou non. Le problème est de savoir comment les gens font fonctionner leur business : honnêtement en assumant les responsabilités de leurs actes, ou frauduleusement en bénéficiant de la collectivisation des risques par un Etat agissant au nom d’un hypothétique intérêt général. Le pognon a été détourné par divers biais (réglementations, inflation, subventions) pour gonfler une bulle qui faisait les affaires de tout le monde : celles de wall street et celles des politiciens. Dans des conditions de marché libre, la crise n’aurait jamais eu cette amplitude. 


            • 2 votes
              rastapopulo rastapopulo 21 août 2010 16:09

              Tu te plante sur une chose fondamental. Une bonne réglementation assainit le marché. La question n’est donc pas réglementation ou pas (et comme pas miracle laloi naturelle de la jungle rêgle les problèmes !!!!). Un exemple pour clore ce débat ?

              Le Glass Steagall Act qui a empêché une dictature financière pendant 60 ans. Comment ? En séparant les banque par activités essentielles de dépôt (à sauver) et les activités non-vitale pour l’économie d’investissement (à laisser couler).

              Si il n’y a pas la rêgle de séparation (comme en 29), l’état est obligé de sauver toutes les banques (pas de dépôt= pas d’économie) mais si il y a séparation, l’économie pourra toujours tourné en sauvant uniquement les activité de dépôts et du coup responsabilise les banques d’investissement selon la loi du marché.

              Il y a donc besoin de règle pour que la loi du marché s’exerce sans tout détruire. 

              Votre vision anti-nation (= destruction de tout en cas de crise) ne vaut pas mieux que le communisme.


            • 1 vote
              FrenchDissent French_Dissent 22 août 2010 20:32

              Non mais la meilleure régulation c’est la perspective de la faillite. Si ces établissements n’avaient pas eu la garantie implicite des états (et de la Fed aux USA) ils n’auraient de toute façon jamais pris autant de risques. Au paroxysme de la bulle, des institutions para-étatiques comme fannie mae ou freddie mac ont racheté jusqu’à 50% des subprimes pourrites existantes sur le marché. Le contribuable en a pour des années à éponger la dette accumulée. Les réglementations de l’état n’ont pas atténué la bulles, elles ont participé à sa création. Il y avait une volonté politique pour faire accéder les plus pauvres à la propriété. Voici ce que Ron Paul expliquait dès 2002 :


              "Ironically, by transferring the risk of a widespread mortgage default, the government increases the likelihood of a painful crash in the housing market. This is because the special privileges of Fannie, Freddie, and HLBB have distorted the housing market by allowing them to attract capital they could not attract under pure market conditions. As a result, capital is diverted from its most productive use into housing. This reduces the efficacy of the entire market and thus reduces the standard of living of all Americans.

              However, despite the long-term damage to the economy inflicted by the government’s interference in the housing market, the government’s policies of diverting capital to other uses creates a short-term boom in housing. Like all artificially-created bubbles,the boom in housing prices cannot last forever. (...)

              Perhaps the Federal Reserve can stave off the da of reckoning by purchasing GSE debt and pumping liquidity into the housing market, but this cannot hold off the inevitable drop in the housing market forever. In fact, postponing the necessary but painful market corrections will only deepen the inevitable fall. The more people invested in the market, the greater the effects across the economy when the bubble burst."

              Pour ce qui est de la "nation", je n’ai rien contre, je veux dire il y a plein d’éléments culturels qui me plaisent en France. En revanche je commence à m’en méfier quand certains prétendent parler en son nom et font de celle-ci une abstraction collectiviste exigeant sacrifices qu’ils s’empressent de collecter.


            • 1 vote
              FrenchDissent French_Dissent 22 août 2010 20:43

              Et au passage, ce n’est pas parce qu’on est pour la mondialisation qu’on est "mondialiste". Si ça ne tenait qu’à moi la France aurait déjà quitté l’ONU, le FMI, la banque mondiale, l’OTAN et l’UE.


            • 1 vote
              rastapopulo rastapopulo 23 août 2010 20:03

              pourquoi éviter le sujet ? Pour qu’une banque soit déclarer en faillite, il faut séparer les activités de dépôts (vital, à sauver, sans ça faillite de toute l’économie) et d’investissement (à laisser couler pour les responsabiliser). Si il n’y plus cette séparation comme depuis l’UE en Europe (et oui c’est nous avec l’Europe anglosaxonne qui avons déréguler la finance en premier) et depuis 99 aux USA, c’est impossible.

              Il y a donc besoin d’une séparation règlementaire pour que la loie du marché s’exerce, sans ça c’est une dictature financière qui n’a presque rien avoir avec la décision infine de baill out mais tout avoir aux manques de séparations en amont !!!! CQFD

              http://www.solidariteetprogres.org/article6665.html


            • vote
              J.GRAU 20 août 2010 10:06

              J’attends avec impatience la ou les videos suivantes.

              Deux ou trois critiques, cependant, Zibéral :

              - Vous (si c’est bien vous qui faites la conférence) parlez des droits naturels de l’homme. Or, il me semble que la doctrine des droits naturels ne caractérise qu’une partie du courant libéral. Dans un ouvrage de synthèse (Les fondements philosophiques du libéralisme - La Découverte), le philosophe Francisco Vergara distingue deux grands courants dans le libéralisme classique du XVIIIème siècle : une philosophie du droit naturel (Turgot, par exemple) et une philosophique utilitariste (Hume, Smith...).

              - Critique plus sérieuse : il est abusif de dire que tous les politiciens français sont hostiles au libéralisme. Peut-être le critiquent-ils dans leur discours, oui, mais dans les fait leurs politiques sont en grande partie d’inspiration libérale. Exemple : promotion du libre échange et de la libre circulation des capitaux (dans le cadre de l’Union européenne ou de l’OMC) ; baisse de l’impôt sur le revenu ; bouclier fiscal...., etc.

              - Bien entendu, les hommes politiques français ne sont pas intégralement libéraux. Mais pourriez-vous me citer un gouvernement qui ait jamais été intégralement libéral ? Souvent, quand on libéralise dans un domaine, on accentue la présence de l’Etat dans un autre. Exemple : le Chili de Pinochet, qui était très libéral sur le plan économique, et pas spécialement libéral sur le plan des libertés publiques, c’est le moins qu’on puisse dire !

              Conclusion : pour parler du libéralisme, il faut sans doute étudier la théorie (ou plutôt les théories, car le libéralisme est un courant très varié), mais aussi voir comment cette théorie est appliquée. Il en va de même pour le communisme. On ne peut pas simplement parler des écrits du père Marx : il faut voire aussi comment ils ont été appliqués, même s’ils ont été en grande partie trahis au passage.


              • 3 votes
                ziberal 20 août 2010 12:37

                Sur votre première critique.
                C’est parfaitement exact, il y a un courant utilitariste dans le libéralisme.
                Cela étant
                - Il est venu historiquement après le libéralisme « du droit naturel ». Le droit naturel moderne a donné naissance au libéralisme au 17-18 ème siècle. L’utilitarisme ayant apparu au 19 ème siècle.Et a été immédiatement constesté lors de son apparition par des libéraux du droit naturel (Benjamin Constant par exemple)
                - Et aujourd’hui encore les « vrais » libéraux (c’est-à-dire ceux qui militent, animent des think tank, publient, connaissant la philosophie politique libérale) sont très majoritairement de tendance jusnaturalis.
                - Le discours utilitariste est surtout porté par des entrepreneurs –n’ayant en général pas une culture politique forte y compris du libéralisme- pour qui le libéralisme c’est en gros moins d’impots et moins de droit de travail. (j’ai rien contre hein.. mais c’est tout de même une vision très restreinte du libéralisme et accéssoirement particulierement peu séduisante.) C’est d’ailleurs la vision caricaturale qui braque une grande partie des citoyens.
                - Je comptais évoquer l’utilitarisme dans le deuxième petit film.. mais à mon avis l’utilitarisme (libéral ou non d’ailleurs) mène à des impasses criantes. (Un petit film ne doit pas devenir gros.. déjà mon objectif était de limiter à 7, 8 minutes par thème. J’arrive à moins de 15-20 (pour le suivant) minutes et dans la douleur..)


                Sur votre deuxième critique
                J’entends bien qu’on ne peut pas trouver des politiques 100% libéraux. Mais à mon avis, cela plafonne actuellement à 20% dans le meilleur des cas (sauf effectivement dans le domaine du protectionnisme ou des progrès ont été fait depuis les dernières decennies.)
                Sur le discours.
                 -Tout le monde se défend d’être libéral. Dans le meilleur des cas (et très rarement) on se dit libéral avec des pincettes « je suis assez libéral mais blablabla anti-libéral » On imagine mal Martine Aubry dire « je suis social-démocrate mais blabla anti-social démocrate. »
                Et lorsque des positions libérales sont défendues (chez les verts par exemple) elles le sont surtout surtout sans dire que c’est libéral.
                Sur le fond :
                - Mis à part le protectionnisme, tout le reste est à l’orange ou rouge vif. Fiscalité en augmentation permanente (mis à part des niches electoralistes pas du tout dans les souhaits libéraux), dette, reglementations, subventions, ‘soutien à la croissance’, réformes de l’Etat ridicules (Livres Pierre Cahuc sur les reformes de Sarkozy. Pour rire ou pour pleurer.), interventions tonitruantes de l’Etat sur pleins de sujets. Et le plus grave c’est que c’est identifié comme du libéralisme..


                • 3 votes
                  ziberal 20 août 2010 13:51

                  Certains concepts du libéralisme s’affinent. Mais il n’y a pas eu de bouleversement conceptuel du libéralisme depuis sa création.
                  L’opposition entre un gentil libéralisme classique et un méchant libéralisme moderne est totalement factice. Elle est en générale portée par des gens qui n’ont jamais aimé le libéralisme (ou qui ne le connaissent pas), qui l’ont combattu violement hier (classique comme moderne) et qui reviennent aujourd’hui la bouche en cœur pour expliquer au libéraux ce qu’est le libéralisme. Farceurs !

                  Maintenant il ne suffit pas de faire une liste à la Prévert de ce que l’on aime pas dans la modernité ou dans que l’on croit percevoir de la modernité en disant que c’est le libéralisme pour ce cela soit du libéralisme. Les mots ont un sens. Pour ce qui est du libéralisme (comme du socialisme d’ailleurs), on peut tracer assez précisement le périmètre du libéralisme (sachant qu’un sens de ce périmètre il y a de belles querelles de famille).

                  La libéralisme permet à chacun dans le respect des droits naturels des autres d’agir, de penser ou de créer. Ce qui ne garantit en rien des actions forcement intelligentes, vertueuses ou éléguantes… loin de là. Maintenant jusqu’à preuve du contraire, ni l’Etat, ni la buvette d’ATTAC après le pastis ne sont des arbitres inconstestables du bon gout.


                  • 2 votes
                    FrenchDissent French_Dissent 20 août 2010 15:24

                    merci de ne pas inverser les rôles, ce sont les socialistes qui justifient tous leurs méfaits par de prétendues bonnes intentions "La fin justifie les moyens", c’est à dire qu’on pique le pognon des autres au prétexte qu’on est plus malin pour l’administrer.


                  • 2 votes
                    ziberal 21 août 2010 11:19

                    Super la démonstration.. "des gens souffrent donc c’est la faute du libéralisme."

                    La crise des subprimes n’est pas une crise du capitalisme libéral comme l’a expliqué Xavdr plus haut.

                    Oui, il y a des gens qui souffrent. Et qui souffrent beaucoup.

                    Leur vie a été saccagée par les apprenties sorciers interventionnistes que tu sembles défendre. Mais tu t’en moques, raisonner c’est de la masturbation intellectuelle. Ce qui compte c’est l’émotion, l’indignation et un bouc émissaire. Fais ce que tu veux, mais surtout, surtout ne viens pas dire que tu défend ceux qui souffrent.


                  • 1 vote
                    FrenchDissent French_Dissent 22 août 2010 20:39

                    Le rapport ? C’est que vous l’accusez de masturbation intellectuelle alors que la réflexion est le préalable indispensable à l’action. La politique doit être guidée par une réflexion sur l’éthique, il ne suffit pas de bonnes intentions pour améliorer le monde. "le bien-être des autres est toujours le meilleur alibi des tyrans" Camus.




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