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Accueil du site > Tribune Libre > Eric Brunet brise l’omerta sur le livre Ils ont acheté la presse

Eric Brunet brise l’omerta sur le livre Ils ont acheté la presse

Bravo à Eric Brunet qui a osé inviter Benjamin Dormann, auteur d'Ils ont acheté la presse, le 21 avril 2015. Il a fallu attendre 2 ans et une réédition de son livre pour qu'il soit enfin invité dans un grand média, RMC en l'occurrence. Il a balancé un nombre invraisemblable de vérités sur les privilèges des médias en France, notamment sur les médias de gauche (Niel, Pigasse, Bergé, Drahi etc.), vérités qu'on n'entend jamais à cause de la censure. Fabrice Arfi de Mediapart a pu croiser le fer avec lui, pour le premier et à ma connaissance seul débat réel sur ce sujet. Puis Laurent Joffrin de Libération a pu déverser son discours lénifiant habituel, sans que Benjamin Dormann puisse débattre avec lui (un accord entre Brunet et Joffrin pour que Joffrin accepte l'interview, à mon humble avis). Une fois que Joffrin a raccroché, Dormann balance sur Joffrin et on comprend pourquoi ce dernier n'a pas voulu débattre avec Dormann, le lâche.

 

RMC : 21/04 - Carrément Brunet : La presse sous perfusion, sert-elle les intérêts de ses financiers ? - 13h-14h

 




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5 réactions à cet article    


  • 6 votes
    Voter Après la Monnaie Voter Après la Monnaie 23 avril 2015 14:41

    Une immense partie de la presse est corrompue aux subventions et/ou aux ressources publicitaires ? L’autre est condamnée à dire ce que les acheteurs/lecteurs ont envie d’entendre ?
    Et alors ? Etes-vous pour autant post-monétaire ? Non.
    Donc ne vous plaignez pas du bâton qui vous cogne, puisque vous le soutenez en l’utilisant.


    • vote
      10joncte 10joncte 23 avril 2015 16:01

      La reconnaissance, notre reconnaissance, le soutient , que beaucoup d’entre nous tous / et de la population à envie d’apporter aux personnes, médias qui osent parler, qui commence à parler, qui ont peut etre une envie d’un monde plus juste, avec plus de vérités, de détails, plus cohérent ; est je pense importante...Pour ces défenseurs meme nouveau, il nous faut je pense , ne pas hésiter à leur déclarer tout notre soutient ; pour qu’un monde plus juste, libre, nous offre plus de joie, de plaisir de vivre, un monde avec amour de la vérité, du pardon, de sagesse de vivre..


      • 1 vote
        Lisa Sion Lisa Sion 23 avril 2015 17:18

        " Les journalistes gardent une part de libre arbitre dans le traitement de l’information. Malheureusement c’est inexact. Chaque journal a une ligne éditoriale, c’est à dire que le rédacteur en chef et l’actionnaire décident du traitement de l’information et de l’actualité effectués par le journal en question. Lorsque je dis que l’actionnaire et le rédacteur décident, je veux bien sur dire que l’actionnaire décide seul...en effet, le rédacteur est employé alors que l’actionnaire lui détient le journal et cela ne les pose pas sur un pied d’égalité. La ligne du journal s’explique par le fait que le journal doit être cohérent et doit avoir une stratégie de communication.Il s’agit en fait de marketting. Du coup, chaque journal indique à chaque journaliste quelle information traiter, quel point de vue adopter, voire même quel type de vocabulaire utiliser et là la liberté journalistique en prend un coup. Voici les procédures juridiques qui font toute la beauté de notre information...ce qui fait que l’on pourrait tomber sur des oasis d’informations qui ne sont pas main stream, il s’agit de la clause de conscience...une sorte de liberté de penser, et de dire non à l’information, une liberté de rester objectif, la possibilité de ne pas se compromettre...La clause de conscience n’est qu’un mot, en langue de bois pure. La clause de conscience signifie que le journaliste a la possibilité de démissionner s’il n’est pas d’accord avec la ligne éditoriale. Il ne percevra des indemnités de licenciement que dans certains cas :
        _ cas n°1 _ le journaliste doit apporter une preuve de la modification « très substentielle » de la ligne éditoriale de la publication pour laquelle il travaille.
        En droit, cela signifie que la charge de la preuve est au journaliste et donc très défavorable au journaliste.
        _ cas n°2_ la clause de cession, le journaliste peut obtenir des indemnités de licenciement si l’actionnaire majoritaire change, si le patron change, car si l’actionnaire majoritaire change, il y a une « présomption forte » de changement de ligne éditoriale.

        En gros, un journaliste qui n’est plus d’accord avec la ligne éditoriale peut seulement démissionner et n’a même pas droit à ses indemnités de licenciement si la ligne éditoriale n’a pas changé ou si le journal n’a pas changé de propriétaire
        Source : http://www.agoravox.tv/actualites/medias/article/les-journaux-permettent-ils-de-se-49649#forum12996022


        • 1 vote
          Lisa Sion Lisa Sion 23 avril 2015 19:09

          La presse, et surtout les comités de rédaction des JT sont là pour forger l’opinion publique en faveur des futures et actuelles guerres programmées par les actionnaires de la finance, et les armuriers au seul profit des multinationales qui noient leurs contenus dans trois heures de publicité quotidiennes à la gloire de leurs produits de merde. Eric brunet lorsqu’il officiait à Sud Radio dézinguait Sarkozy à l’heure de grande écoute en 2OO6, avant son élection que tout le monde regrette, je tenais à le dire, merci.


          • vote
            jeanpiètre jeanpiètre 23 avril 2015 20:17

            Quand on voit d’ou vient la critique légitime sur l’indépendance des médias, je trouve finalement bénéfique que certains journalistes soient achetés par un autre patron que le sien



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