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jjwaDal

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  • 4 votes
    jjwaDal 26 juillet 2022 23:22

    Il y avait plus de 51 millions d’Ukrainiens en 1992 et on estimait en janvier dernier la population à 40 millions. Avec la guerre des millions de plus ont choisis l’immigration mais elle était entamée de longue date.

    Poutine a beau avoir le dos tout en largeur, ce serait pousser le bouchon un peu loin de lui attribuer ce "courage, fuyons" général.



  • 10 votes
    jjwaDal 16 juillet 2022 23:30

    La "pompe à fric" arrive en bout de course, semble-t’il. Je lisais ce matin qu’aux USA, les banques alimentaires voient désormais arriver des gens qui ont un job mais qui n’arrive plus à suivre l’inflation...
    Le soucis de la mondialisation " à la chinoise" est qu’elle a habilement dissimulé le fait que le pouvoir d’achat réel baissait constamment depuis les années 1980 et ne se voyait pas vu la part croissance des achats de biens importés de Chine. Puis quand ça a commencé un peu à piquer on a facilité le crédit pour maintenir tant bien que mal le niveau de vie, crédit pour acheter du "made in China" bien sûr.
    Et puis quand on a épuisé ce joker et que l’inflation pointe le bout du nez il reste à charger les générations futures (déjà bien lestées) en faisant des cadeaux fiscaux pour la génération actuelle, l’Etat emprunte "quoi qu’il en coûte aux générations futures" et endors la génération actuelle.
    Jusqu’à ce qu’on oublie un détail insignifiant (le monde en est plein, on serait surpris) et quelqu’un se prend les pieds dans le tapis sous lequel bah...
    Il semble bien qu’on en soit là. On attend sans impatience les coupures d’électricité ou de gaz, les tickets de rationnement (à la pompe pour commencer) ou pire qui sait.
    Le problème des adeptes du néolibéralisme est qu’il ne partagent pas une philosophie mais une religion. Et convaincre un croyant que son "dieu" n’est que dans sa tête, ça être dur, très dur...

    Ruffin fait un bon job, mais il n’y arrivera jamais, au grand jamais.



  • 2 votes
    jjwaDal 11 juillet 2022 15:11

    @Conférençovore
    Selon les USA eux-mêmes... Ils ont réagis à l’imminence d’installation de missiles à Cuba en 1962 par la menace d’une intervention armée voire même du feu nucléaire. Or il savait que Krouchtchev leur renvoyait la réciproque après l’installation de missiles US en Turquie donc à leur porte. Si les turques avaient ce droit, Cuba ne pouvait que l’avoir. Preuve que non.
    En géopolitique les règles du jeu décidé par un joueur qui les modifie à la tête du client méritent un doigt d’honneur levé bien haut. Vous croyez que l’Iran a le droit de sanctuariser son territoire avec des armes nucléaires (allons donc...) ?
    Non, Poutine a refusé pendant 8 ans (malgré les demandes des républiques et d’une partie importante de la Douma) de rattacher (donc annexer) ces territoires à la Russie. Pire, il a accepté au bout de 8 ans de reconnaître leur indépendance (non leur appartenance à la Russie) pour pouvoir justifier une attaque préventive (secours à un territoire le demandant) contre l’offensive préparée contre le Donbass.
    Qu’est-ce qui empêchait Poutine d’annexer ces territoires en 2014 et de les mettre de facto sous protection du parapluie nucléaire russe ? L’archange Gabriel ? L’OTAN a mis 8 ans à raison de 5 bataillons formés par an pour bâtir l’armée que les russes viennent de hacher menue.
    L’armé ukrainienne compte aujourd’hui plus de soldats que l’OTAN n’en a en Europe. Et les ukrainiens se battent avec les armes fournies, le renseignement spatial, sur leur territoire.
    Que risquaient les russes à annexer ces territoires si militairement ils ne risquaient rien ?
    Et les missiles installés par les USA en Roumanie et Pologne, c’est pour la déco ? Ah oui, lutter contre des missiles iraniens qui n’existent pas encore.
    Rien de tel qu’une bonne prévention. Sauf qu’on n’a pas invité les russes pour regarder sous le capot le contenu de ces (anti) missiles.
    Il y a une parano indéniable des deux côtés. Mais je renonce à ne voir qu’un aspect du problème en oubliant les causes dudit problème.



  • 2 votes
    jjwaDal 11 juillet 2022 13:30

    @Conférençovore
    Non l’Ukraine n’a plus le droit de faire ce qu’il veut chez lui que Cuba, la Corée du Nord, l’Iran, la Syrie, l’Irak, les îles Salomon, etc...
    La Russie et le Japon sont toujours techniquement en guerre (aucun armistice de signé depuis 1945) et cela fait un moment qu’aucun obus n’a été tiré de chaque côté, donc je doute que le manque de reconnaissance internationale leur donne des crampes.
    Pour la Chine, Taïwan n’est pas un pays indépendant mais une partie de la Chine et l’opinion du club occidental, elle s’en fout royalement.
    Israël est reconnue par la communauté internationale pour des actes répétées de vol de territoire depuis 1948, sans que ça gêne qui que ce soit par ici, etc...
    Vous avez le droit de penser que certaines règles du jeu géopolitique ne s’appliquent qu’à la Russie et pas à nous (que font les USA dans les zones pétrolifères syriennes depuis 10 ans si ce n’est pas de facto une captation de territoire et de ressources , par ex ?), mais je pense que la Russie se fout de votre opinion (comme de la mienne d’ailleurs).
    Je ne cherche nullement à légitimer une agression qui a déjà rendu orphelin de père plus de 100 000 gamins ukrainiens et russes, possiblement fait 100 000 veuves. J’essaie de comprendre les motivations russes et vu qu’ils ont les ressources militaires pour faire ce qu’ils veulent on gagnerait à essayer de trouver un terrain d’entente avant qu’ils ne prennent par la force ce qu’on pouvait leur concéder à peu de frais et à bénéfice réciproque, à savoir l’autonomie du Donbass dans les frontières ukrainienne, la neutralité (hors OTAN donc) de l’Ukraine et la reconnaissance du retour de la Crimée en Russie.
    On ne veut pas céder ? Ce qu’on aura sera bien pire, de très loin, course au armements (qui va payer les 300 000 soldats sur le pied de guerre permanent que demande l’OTAN à l’Europe ?) , rideau de missiles entre eux et nous, débâcle énergétique en Europe, crise économique et j’en passe.
    Des détails j’imagine. J’ai le droit d’interpréter les propos de Poutine autant que vous.
    On devait éviter une escalade militaire en Europe et la guerre et on a les deux. Tout cela non de la faute des russes mais de notre faute collective à les aider à gérer la sortie du communisme. On a fait bien mieux pour l’Allemagne nazie en 1945, alors qu’on avait toutes les raisons de vouloir leur faire payer chèrement le sang versé.



  • 3 votes
    jjwaDal 10 juillet 2022 17:23

    @Conférençovore
    Interprétation libre de votre part et déconnectée des demandes russes qui sont connues à savoir reconnaissance de l’indépendance des deux républiques du Donbass et de l’inclusion de la Crimée dans la Russie. Faut-il rappeler que les ukrainiens continuent comme les occidentaux à parler d’annexion de la Crimée quand elle a été ukrainienne sur les deux siècles passées de 1991 à 2014 (bien sûr rattachée par Krouchtchev en 1954 sans consultation populaire mais au sein de l’URSS) en dépit des demandes dès 1991 de la "Douma", du parlement de Crimée (deux fois de mémoire) et du référendum populaire demandant le rattachement à la Russie.
    Qui a refusé d’examiner la perspective de l’autonomie du Donbass au sein de l’Ukraine pendant 8 ans ? Qui a persisté à vouloir entrer dans l’OTAN malgré les demandes répétées de la Russie qu’il n’en soit rien ?
    Si le Donbass ne peut vivre en paix en Ukraine, la Russie en tire les conséquences qu’elle vivra en paix en dehors. Et la demande de neutralité de l’Ukraine est une condition "sine qua non" de négociation, vu qu’il serait extrêmement dangereux pour tout le monde d’avoir un mur de missiles nucléaires "nez à nez" à la frontière ukraino/russe sans avoir le temps matériel de la réflexion en cas d’incident dans des conditions de méfiance réciproque exacerbée.
    Comme dit Jeffrey Sachs "La Russie n’a rien à faire en Ukraine mais nous non plus".
    A mon sens ce que veut dire Poutine est que les opérations ont été très ralenties du fait des conditions météo (la fameuse "raspoutitsa") et de l’intervention en zone urbanisée (choix des militaires ukrainiens) avec des populations russophones à préserver au maximum des effets collatéraux.
    Mais avec l’arrivée de l’été, l’intervention des "T-80" (très rapides sur sol sec) et l’éventuelle incursion dans des zones à faible proportion de russophones, avec une armée ukrainienne largement tributaires de soldats très peu formés, il pourrait y avoir un effondrement rapide de l’armée ukrainienne et des conditions d’arrêt des hostilités plus dramatiques.
    L’OTAN s’il devait intervenir avec ses propres forces serait incapable très probablement de contenir voire faire partir les russes (Scott Ritter a détaillé cette thèse) avec le risque majeur que la Russie se considère en guerre ouverte avec les USA, d’abord conventionnelle et très destructrice et un éventuel dérapage nucléaire toujours possible.

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